EXCLUSIF: la VRAIE Protection Civile Syrienne démasque l’imposture criminelle des « Casques Blancs » de l’OTAN PAR WILL SUMMER le 1 OCTOBRE 2016

Publié le par S. Sellami

EXCLUSIF: la VRAIE Protection Civile Syrienne démasque l’imposture criminelle des « Casques Blancs » de l’OTAN PAR WILL SUMMER le 1 OCTOBRE 2016

Par Vanessa Beeley, le 23 septembre 2016

« Je suis le directeur non seulement d’une Unité de la Protection Civile Syrienne mais surtout d’êtres humains courageux, de volontaires qui risquent leurs vies malgré le terrorisme qui envahit la Syrie pour préserver la sécurité du pays. J’exprime ma gratitude à ces hommes du fond de mon cœur, eux qui ont perdu leurs camarades à cause d’attaques terroristes mais qui continuent de travailler en dépit du danger. Ce sont d’authentiques soldats, leur équipement et l’esprit qui les anime sont leurs seules armes. » – Le directeur de la Protection Civile Syrienne de Tartous

Ai-je entendu voler une mouche? La vraie Protection Civile Syrienne? L’organisation des « Casques Blancs », tellement encensée par l’Occident, n’est-elle pas la seule à pratiquer les secours d’urgence à l’intérieur de la Syrie?

Pour avoir la Vraie Protection Civile Syrienne au téléphone à l’intérieur de la Syrie, il suffit de composer le 113. Il n’existe aucun numéro de téléphone public pour appeler les Casques Blancs. Pourquoi pas? Pourquoi cette « ONG » de secours d’urgence, financée à hauteur de millions de dollars par les USA et les états de l’OTAN, dotée d’équipements dernier cri fournis par les USA et l’UE via la Turquie, ne possède-t-elle pas un numéro de téléphone d’appel central à disposition des civils, pour ces moments où « tombent les bombes« ?

Avant de présenter la vraie Protection Civile Syrienne, qui sont l’organisation certifiée de secours et de sauvetage de l’OIPC (Organisation Internationale de Protection Civile) en Syrie, examinons les imposteurs d’un peu plus près; des terroristes en casque blanc, et des vecteurs de guerre – la pseudo-« ONG » artificielle de l’OTAN, exclusivement présente dans les zones tenues par les terroristes en Syrie…

Il nous est dit que les Casques Blancs escaladent régulièrement les murs d’immeubles en ruines et des monceaux de décombres fumantes de bâtiments bombardés pour y déterrer un enfant à mains nues. Bien entendu, jamais sans une grosse équipe de tournage et tout un entourage muni de smartphones à leurs basques.

Capture d'écran d'une des très nombreuses vidéos promotionnelles des casques Blancs, avec équipe de tournage et groupies, comme d'habitude

Capture d’écran d’une des très nombreuses vidéos promotionnelles des Casques Blancs, entourés comme d’habitude d’une équipe de tournage et de groupies

Donc qui, et que sont vraiment les Casques Blancs?

« Fondés en 2013, les Casques Blancs, portant officiellement le nom de Protection Civile Syrienne, sont souvent les seuls secouristes d’urgence disponibles dans les zones tenues par les rebelles en Syrie, et ils affirment avoir sauvé plus de 58 000 vies. » – The Slate

Une "photo d'équipe" des casques Blancs - capture d'écran du récent documentaire promotionnel financé par Soros sur Netflix

Une « photo d’équipe » des casques Blancs – capture d’écran du récent documentaire promotionnel sur Netflix, financé par George Soros

L'officier militaire britannique James Le Mesurier

L’officier militaire britannique James Le Mesurier

Le mythe médiatique occidental se poursuit ainsi: « ils sont constitués d’anciens boulangers, maçons, chauffeurs de taxi, étudiants, enseignants, à peu près tout sauf des secouristes », selon l’antienne répétée à l’envi employée par leur coach britannique en SD (sauvetage-déblaiement) l’ex-militaire James Le Mesurier, qui se spécialise dans l’externalisation de la guerre – le genre d’opérations privées de sécurité incarnées par des boîtes comme Blackwater (désormais portant le nom d’Academi) et DynCorp, et d’autres fournisseurs mondiaux notoires de mercenaires et d’experts en assassinat par procuration pour le compte de la CIA.

« Faire exécuter leurs opérations par Blackwater a donné à la CIA le pouvoir de faire kidnapper ou tuer les gens, sans que quiconque au gouvernement soit jamais inquiété. » – The Atlantic, 2012

Le fondateur des Casques Blancs James Le Mesurier, qui est diplômé de l’Académie Militaire Royale de Sandhurst au Royaume-Uni [équivalent de Saint-Cyr en France ou West Point aux USA, NdT], est connu pour être un « ex »-officier des renseignements militaires britanniques ayant été impliqué sur de nombreux théâtres de guerres et « d’interventions humanitaires » de l’OTAN dont la Bosnie, le Kosovo et l’Irak, ainsi que pour avoir occupé des postes au Liban et en Palestine. Son CV comprend également une série de postes bien installés à l’ONU, à l’UE, et aux Ministères britanniques des Affaires Étrangères et du Commonwealth. Sans parler de ses relations et de ses liens qui remontent jusqu’à la notoire entreprise Blackwater (Academi).

Le réseau des Casques Blancs montrant les sources primaires de financement et les liens de Le Mesurier remontant à l'état profond

Le réseau des Casques Blancs montrant les sources primaires de financement et les liens de Le Mesurier remontant à l’état profond – Image: UK Column

Le géant du streaming en ligne Netflix a récemment lancé un documentaire destiné à hisser les Casques Blancs à un niveau de démagogie médiatique « hollywoodesque » [sic] – en aparté notable, un des principaux actionnaires de Netflix se trouve être Capital Research Global Investors, un groupe qui comporte dans ses registres internes certains des « astres » du complexe militaro-industriel, dont Lockheed Martin et Boeing. En 2015 George Soros, gestionnaire de fonds spéculatifs milliardaire et criminel, a acheté 317 534 actions de Netflix d’une valeur annoncée de 32,79 millions de dollars US. Curieusement, Soros s’est défait de ces actions en 2016.

Détournement de l'affiche du documentaire des Casques Blancs de l'OTAN - Graphisme par Cory Morningstar et WrongKindofGreen

Détournement de l’affiche du documentaire des Casques Blancs de l’OTAN – Graphisme par Cory Morningstar de WrongKindofGreen

Plus avant, dans la troisième partie de cette série d’articles, nous irons plus loin dans les récentes récompenses, dont une nomination indigne au Prix Nobel de la Paix, qui ont été dispensées à ce groupement de cinquième colonne soutenu par les USA, le Royaume-Uni et l’Union Européenne qu’ils veulent vous faire accepter comme « secouristes d’urgence ».

Avec plus de 60 millions de dollars US dans leur besace reçus de la part d’USAID, du Foreign Office britannique (Ministère des Affaires Étrangères, NdT] et de plusieurs pays de l’UE dont les Pays-Bas, ce groupe est sans doute l’un des plus choyés et les plus soutenus ducomplexe des ONGs anti-syriennes entretenu par l’Occident, élément central de l’entreprise de construction d’un état parallèle à l’intérieur de la Syrie.

Comme de nombreuses autres « ONGs », les Casques Blancs ont été déployés en Syrie pour y faire dérailler l’état central, tout d’abord par le travail de sape des structures civiles existantes et par la dissémination de mises en scène conçues pour diffuser une propagande dechangement de régime, à travers des officines médiatiques occidentales comme des pays du Golfe Persique. En dépit du fait qu’ils ont été mis sur pieds par des états membres de l’OTAN et qu’ils sont toujours grassement financés par eux, en particulier par les USA et le Royaume-Uni, les déclarations officielles des Casques Blancs affirment toujours catégoriquement qu’ils sont, d’une façon ou d’une autre, « férocement indépendants« , et qu’ils n’ont « accepté aucun argent venant de gouvernements, d’entreprises ou de quiconque directement impliqué dans le conflit syrien« . Ceci est de l’ordre le la farce [consternante], et c’est lourdement trompeur.

Ils affirment n’être « attachés à aucun groupe politique en Syrie, ou ailleurs » et pourtant ils sont au sein des rangs du Front al-Nosra et de Da’esh, et sont affiliés à la majorité des brigades terroristes alliées des USA qui infestent la Syrie. En fait au cours de mon récent voyage en Syrie, j’ai une fois de plus été frappée par la réaction de la majorité des Syriens lorsqu’il leur est demandé s’ils connaissent les Casques Blancs. La plupart d’entre eux n’en avaient jamais entendu parler, d’autres qui suivent les médias occidentaux ont remarqué qu’ils sont « une fabrication de l’OTAN utilisée pour infiltrer la Syrie en tant qu’acteur majeur du réseau de soutien logistique aux terroristes« .

La VRAIE Protection Civile Syrienne

Tournons désormais notre attention vers les très réels héros qui sont en Syrie, la vraie Protection Civile Syrienne qui a été usurpée par l’ersatz de l’OTAN que sont les Casques Blancs et qui osent s’appeler eux-mêmes la « Protection Civile Syrienne » – un triste simulacre de la VRAIE Protection Civile Syrienne, qui a accompli le travail de sauver des vies en Syrie et au-delà depuis des décennies.

La VRAIE Protection Civile Syrienne fut établie en tant qu’organisation en 1953, quelque soixante ans avant que les Casques Blancs ne soient même une lueur dans les yeux des officiers de la CIA et du Mi6.

La VRAIE Protection Civile Syrienne est membre fondatrice de l’OIPC. D’autres partenaires de l’OIPC comprennent le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires de l’ONU (OCHA), le Secrétariat de Stratégie de Réduction des Catastrophes de l’ONU (UNISDR), le Groupement Consultatif sur la Recherche et le Sauvetage International (INSARAG), l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’Office des Nations Unies à Genève (ONUG), la Croix-Rouge Internationale et le Croissant-Rouge International.

À notre connaissance et selon le Quartier Général de la VRAIE Protection Civile Syrienne à Damas, les Casques Blancs ne sont PAS membres de l’OIPC. La VRAIE Protection Civile Syrienne a reçu des récompenses pour sa participation dans l’entraînement des autres états-membres aux techniques de SD – sauvetage et déblaiement – ainsi que pour leurs contributions à la communauté de la Protection Civile, avant la sale guerre de l’OTAN qui a commencé pour de bon en 2011.

Plus tard dans la deuxième partie, nous étudierons cette affiliation à l’OIPC dans plus de détails, ainsi que le rôle joué par la VRAIE Protection Civile Syrienne dans l’évolution de la défense civile à l’échelle mondiale au cours des 63 dernières années – qui est phénoménal, une chose à laquelle les Casques Blancs ne pourraient jamais aspirer dans la réalité, quelles que soient les accolades superficielles octroyées à profusion par des organisations, des fondations et des accrocheurs esthétiques de médailles contrôlés par les USA et l’OTAN.

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Voici donc une présentation de ces héros ignorés qui, au contraire des Casques Blancs, risquent réellement leurs vies tous les jours, travaillant non seulement dans des zones contrôlées par le gouvernement mais plongeant loin derrière les lignes des terroristes pour y sauver des civils vivant sous ce siège brutal appuyé par les USA/OTAN, et sous l’occupation qui infeste toute la Syrie.

Quand des civils syriens sont en danger, blessés, ou ensevelis sous les décombres de maisons, d’écoles et d’hôpitaux détruits par les pluies de bombes de mortiers des terroristes, ce ne sont pas les Casques Blancs de Le Mesurier qui accourent à leur secours – c’est la VRAIE Protection Civile Syrienne, une authentique organisation civile qui, jusqu’à la publication de cet article, n’a jamais été mentionnée dans les médias occidentaux.

La VRAIE Protection Civile Syrienne: Alep

Ma première étape dans mon enquête de découverte des unités de la VRAIE Protection Civile Syrienne, dans autant de gouvernorats syriens que possible pendant mon séjour en Syrie, a été Alep. Je me suis focalisée sur ces unités qui étaient les plus proches des zones tenues par les terroristes en Syrie, surtout Alep et Idlib. Damas, qui abrite le foyer et le siège de la VRAIE Protection Civile Syrienne, fut ma dernière étape, et elle est entourée sur deux flancs par Jaïsh al-Islam, une autre clique de terroristes sous la protection des USA/OTAN.

À cause des gains de territoire des entités terroristes de la Coalition US, la ville d’Alep a été divisée en deux villes où l’occupant principal de la partie orientale de la ville est le Front al-Nosra, redouté de tous. Les tentatives foireuses de la part des USA pour redéfinir cette organisationcomme un « moindre mal », afin d’escamoter leur affiliation à al-Qaeda, ont échoué. Les gens en Syrie de tous horizons refusent d’accepter que soit faite la moindre distinction entre les titres donnés aux brigades terroristes, en insistant qu’il n’y a aucune différence dans leur façon de tuer, mutiler, torturer, violer, décapiter et détruire pour le compte de leurs mécènes et maîtres des USA et des pays de l’OTAN, de la Turquie, des états du Golfe Persique et, oui, d’Israël.

Des parties dévastées de Sheikh Maqsoud, le point d'entrée le plus au nord, tenu par les Kurdes, d'Alep-Ouest qui est tenue par le gouvernement syrien - /Photo Vanessa Beeley, 14/08/2016

Des parties dévastées de Sheikh Maqsoud, le point d’entrée le plus au nord, tenu par les Kurdes, d’Alep-Ouest qui est tenue par le gouvernement syrien – Photo: Vanessa Beeley, 14/08/2016

Le 15 août, je suis entrée dans la cour de l’atelier de la VRAIE Protection Civile Syrienne d’Alep et y fut accueillie par une équipe d’une quinzaine de membres actifs, tous épuisés. Ce matin-là depuis 11 heures jusqu’à autour de 3 heures de l’après-midi, ils avaient combattu un incendie dans une usine de ciment et de plastiques qui avait été allumé par un bombardement au mortier du Front al-Nosra.

Ils étaient normalement méfiants, mais se sont tout de même assemblés autour de nous (ma collègue et journaliste indépendante, Eva Bartlett, et notre interprète) dans la chaleur sèche et torride de l’été. Au long des cinq années et six mois qu’avaient duré cette sale guerre contre la Syrie, pas un seul média occidental n’avait jamais demandé à leur parler.

Cette omission invraisemblable et cet échec à suivre les plus rudimentaires règles de journalisme de la part des médias occidentaux sont consternants, mais à peine surprenants vu le niveau de dévoiement et de propagande employé quotidiennement par des officines telles que la BBCCNNFOX NewsThe GuardianThe New York Times et The Washington Post [et en France TF1, France Télévisions, Canal+, M6, BFM, i-Télé, Le Monde, Libération, Le Figaro, Le Monde Diplomatique, etc. – NdT]. Hélas, les chiens serviles des médias occidentaux finissent par ne faire que remuer la queue à la voix de leur maître et à faire des cabrioles avec la vérité pour recevoir une récompense.

Malheureusement pour le peuple syrien, les commentateurs occidentaux n’ont essentiellement rapporté les événements essentiels et cruciaux de la guerre en Syrie qu’à partir des « preuves » fournies par les fabrications US/OTAN/Royaume-Uni que sont les Casques Blancs, qui ne sont retranchés que dans les zones tenues par le Front al-Nosra alias al-Qaeda et par Da’esh.

En conséquence du fait que les officines médiatiques occidentales n’ont pas pris la peine de prendre contact avec les volontaires syriens qui sont dans la VRAIE Protection Civile Syrienne, les audiences occidentales n’ont jamais reçu de vision équilibrée de la situation. Au contraire, les médias occidentaux ne diffusent que ce qui s’assimile à un point de vue tronqué et partial, reflétant une rhétorique anti-état syrien et anti-Armée Arabe Syrienne émise depuis le State Department US [Ministère des Affaires Étrangères US, NdT] et le Foreign Office britannique.

Je leur ai expliqué en détail pourquoi j’étais venue leur parler, que mon objectif était de découvrir qui étaient les vrais héros à l’intérieur de la Syrie, les Casques Blancs financés par l’OTAN à hauteur de millions de dollars US et créés en 2013 ou la Protection Civile Syrienne de Syrie, créée en 1953.

La VRAIE Protection Civile Syrienne d’Alep nous informa qu’il y a 150 volontaires qui travaillent au sein de toutes les unités présentes à Alep, que le quartier général est dans la zone de Hamadaniya qui est l’une des zones de peuplement civile les plus ciblées par des tirs de mortierHell Cannon [« canon de l’enfer« , NdT] et des balles explosives du Front al-Nosra. Les volontaires ont entre 25 et 45 ans, et l’âge minimum pour l’incorporation est de 18 ans.

Tous les membres de l’équipe étaient de réels volontaires. Ils ont parlé avec fierté de l’entraînement intensif qu’ils endurent avant de pouvoir être acceptés au sein de l’unité. Ils sont entièrement qualifiés dans les techniques de sauvetage et déblaiement (SD). Ce sont également des agents paramédicaux tout à fait qualifiés.

Un coup d’œil autour de leur cour révèle que leur équipement est fatigué, et usé. Les camions anti-incendie étaient rutilants sous le soleil mais arboraient les signes d’un usage intensif. Des vestes élimées pendaient des radiateurs et des rétroviseurs des camions et un drapeau syrien avait été déployé par-devant le radiateur de l’un d’entre eux, peut-être en honneur à notre visite.

L'unité de la VRAIE Protection Civile Syrienne d'Alep - Photo Vanessa Beeley, 15/08/2016

L’unité de la VRAIE Protection Civile Syrienne d’Alep – Photo: Vanessa Beeley, 15/08/2016

Cela m’a tout de suite été dit, je n’allais pas pouvoir photographier l’équipe elle-même ni utiliser leurs vrais noms. Alep est une ville en état de siège, pas par « Assad et son armée » comme les médias occidentaux voudraient vous faire croire, mais par un amalgame dejusqu’à 22 brigades terroristes différentes dont beaucoup sont armées, financées et entraînées par les USA, le Royaume-Uni, la France, la Norvège, l’Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie, pour ne citer que quelques membres de la « coalition » occidentale. Les membres de l’équipe de la VRAIE Protection Civile Syrienne sont sous la menace permanente d’être pris pour cibles par l’une ou l’autre de ces brigades terroristes – y compris par les Casques Blancs, comme ils nous l’ont plus tard expliqué.

Attaques chimiques

ARMES MODEREES: les "rebelles" terroristes d'Alep-Est bombardent aveuglément les civils avec leurs munitions artisanales, puis font porter le chapeau au "régime" par le biais de propagande trompeuse via les médias sociaux

ARMES MODEREES: les « rebelles » terroristes d’Alep-Est bombardent aveuglément les civils avec leurs munitions artisanales, puis en imputent la faute au « régime » par le biais de propagande trompeuse via les médias sociaux

L’équipe nous raconta les suites d’un appel auquel ils avaient répondu, le 2 août. Il y avait eu une attaque terroriste au Hell Cannon dans la Vieille Ville d’Alep, qui se trouve juste à la frontière avec les lignes du Front al-Nosra et est régulièrement la cible de leurs attaques aveugles. Les Hell Cannons des terroristes utilisent une variété de contenants – des bonbonnes de gaz, des cylindres de chauffe-eaux bourrés pleins d’explosifs, de verre, de métal et de tout autre matériau apte à déchirer les membres.

Alors que l’équipe arrivait sur place, ils disent qu’il y avait une très forte odeur âcre dans l’air suggérant l’usage d’un gaz toxique par le Front al-Nosra, peut-être du Chlore. Les concentrations étaient tellement élevées qu’ils ont immédiatement ressenti des difficultés à respirer, leurs minces masques à oxygène en papier n’étant pas efficaces pour les prémunir des effets dévastateurs de l’inhalation de ces gaz.

L’un de membres de l’équipe âgé de 36 ans, Mohammed Ahmed Eibbish, succomba aux vapeurs toxiques et finit par expirer alors qu’il cherchait à venir en aide à l’un des 25 civils affectés. Les civils comme l’équipe souffrirent de vertiges, de nausées, de brûlures corporelles et de convulsions ainsi que de troubles respiratoires. Quatre civils moururent également ce jour-là, toutes des femmes. Cette attaque et d’autres du même type sont intentionnellement ignorées par les agences médiatiques occidentales, les politiciens et les officiels cooptés de l’ONU, avides d’attribuer la moindre de ces attaques au gouvernement syrien et à son armée nationale.

Un fait particulièrement saillant qui est si souvent dédaigné dans le bouillonnant déversement de ces mensonges, est que l’unique usine chimique d’Alep (produisant du chlore, entre autres choses) a carrément été capturée par la coalition du Front al-Nosra en 2012. Elle est située à peu près à 10km à l’est de l’aéroport d’Alep, sur la route de Raqqa.

« L’usine chimique a été prise par le Front al-Nosra et leurs alliés il y a trois ans, ils ont tout vidé y compris les ingrédients potentiellement utilisables dans des attaques chimiques. Une partie de l’installation a été transférée en Irak. Ils ont complètement détruit l’usine. » – Voix d’Alep

Des cloques douloureuses issues de l'exposition à une attaque chimique ded Da'esh au nord d'Alep le 17/09/2016 - Photo PressTV

Des cloques douloureuses issues de l’exposition à une attaque chimique ded Da’esh au nord d’Alep le 17/09/2016 – Photo: PressTV

L’équipe nous a dit que les pires blessures qu’ils aient jamais vues appartenaient aux enfants frappés par les attaques terroristes au Hell Cannon. Leurs petits corps sont éviscérés et littéralement déchirés en morceaux. Au moins 54 enfants ont été tués et beaucoup d’autres mutilés par des attaques au Hell Cannon sur une période de seulement deux semaines, entre le 31 juillet et le 14 août. Ces chiffres nous ont été donnés par l’Association Médicale d’Alep au cours de notre séjour à Alep-Ouest. Au total, 143 civils dont 23 femmes, 54 enfants et 66 hommes ont été tués par des « rebelles » soutenus par les USA et occupant Alep-Est.

L’équipe d’Alep-Ouest est obligée de remplir ses missions sans disposer de l’équipement standard, et de gérer des situations telles que des attaques à l’arme chimique en n’étant munis que d’inefficaces masques en papier. C’est une autre conséquence des sanctions US/UE imposées à la Syrie, et de fait à l’encontre du peuple syrien. La VRAIE Protection Civile Syrienne n’est pas en mesure de remplacer ses équipements ou de réapprovisionner ses stocks, ce qui n’est pas le cas des Casques Blancs de l’OTAN qui jouissent d’un flot ininterrompu d’équipement et de matériel de remplacement à travers la ligne de soutien logistique turque, qui est demeurée ouverte la majeure partie des quatre années de siège terroriste qu’a enduré la ville d’Alep.

Du matériel "made in USA": les casques Blancs étrennent leur pelleteuse Bobcat (entreprise US) toute neuve à Idlib, à la frontière turque - capture d'écran d'une vidéo promotionnelle des Casques Blancs

Du matériel « made in USA »: les Casques Blancs étrennent leur équipement tout neuf fourni par Bobcat (entreprise US) à Idlib, à la frontière turque – capture d’écran d’une vidéo promotionnelle des Casques Blancs

Les Casques Blancs: criminels, kidnappeurs et meurtriers

Lorsque nous avons abordé le sujet des casques Blancs de l’OTAN, l’équipe de la VRAIE Protection Civile Syrienne d’Alep s’est mise à s’animer. L’un d’entre eux s’est avancé et il a commencé à parler avec excitation à notre interprète. Il avait été stationné à Alep-Est dans une unité de la VRAIE Protection Civile Syrienne basée sur place, et qui a depuis été prise par le Front al-Nosra et leurs gangs terroristes associés.

Encore une fois, nous ne pouvons comme nous l’avons dit donner les noms des hommes auxquels nous avons parlé. Ce sont des cibles importantes pour le Front al-Nosra et leurs comparses d’Alep-Est. Ce membre de l’équipe, appelons-le « Khaled », nous a décrit ce qui s’est passé quand les terroristes (les médias occidentaux continuent de les appeler « l’opposition », ou « rebelles modérés ») ont commencé à envahir Alep-Est en 2012.

Ils sont venus et nous ont chassés de nos maisons, et ils sont allés dans la cour de la Protection Civile Syrienne où ils ont tué certains de mes camarades et en ont enlevé d’autres. Ils voulaient me forcer à travailler pour eux. Je me suis enfui pendant la nuit. J’ai été obligé de laisser mes fils adolescents derrière moi. Ils ont brûlé ma maison jusqu’au sol et ont mis mon nom sur les listes de tous les points de contrôle terroristes pour que si j’y retourne, ils me tueront.

Khaled a continué par expliquer comment ceux qui allaient devenir les Casques Blancs étaient parmi cette première vague de terroristes:

Ce sont des terroristes, pas des sauveteurs. Ils ont volé nos ambulances et trois de nos camions anti-incendie. Ils ne font aucun travail de sauvetage. Ils se baladent avec des armes à l’arrière de leurs véhicules comme n’importe quel terroriste. Certains viennent d’Alep-Est, certains sont de Syrie mais pas d’Alep et certains viennent même de l’étranger.

Bien sûr, ceci est peut-être un choc pour quiconque a déjà gobé l’image de relations publiques qui a été développée pour le groupe pendant trois ans par diverses agences de New York, Washington DC et Londres, mais il s’agit de témoignages authentiques concernant ce que l’on pourrait appeler la vraie nature démasquée des Casques Blancs de l’Occident.

C’est alors que d’autres membres de l’équipe sont intervenus pour me dire qu’ils avaient visionné les vidéos de « sauvetage » des Casques Blancs.

Elles sont fausses, elles sont fabriquées. Ils n’accomplissent pas les procédures correctement, que ce soit en tant que secouristes paramédicaux ou en tant qu’experts en sauvetage et déblaiement.

Ils nous ont décrit comment les Casques Blancs utilisent un gros marteau-piqueur de chantier pour creuser et trouver des civils sous les décombres de maisons prétendument ciblées par des « raids aériens syriens ou russes ».

Ce n’est pas l’équipement approprié. Ce n’est pas assez sensible parce ça vibre puissamment, ça peut déplacer les débris ce qui est dangereux si une personne est vraiment enfouie en dessous.

Ils ont continué pour décrire d’autres aspects des vidéos des Casques Blancs qui, selon eux, contreviennent à toutes les procédures standard suivies par les experts authentiques en sauvetage et déblaiement, les secouristes paramédicaux et les urgentistes.

Dans la vidéo qui suit faite très récemment par une équipe de tournage des Casques Blancs, des hommes prétendant être de vrais sauveteurs s’attaquent à une zone de débris où ils semblent savoir qu’il se trouve un corps. Ils commencent avec un bulldozer qui a l’air tout neuf et qui s’attaque au tas de débris avec entrain. Puis, de façon inquiétante, ils se mettent à taper sur les débris avec une grosse masse, sans s’être servis du moindre appareil pour réussir à déterminer où se trouve le corps sous les blocs impénétrables de béton. Enfin, le bulldozer revient au tas de décombres et y rentre les dents de sa pelle sans hésitation, ce qui n’est assurément pas la procédure standard s’il existe le risque qu’un corps repose en dessous.

Miraculeusement, comme dans toutes les vidéos des Casques Blancs, ils semblent trouver exactement l’emplacement des corps bien qu’ils aient déplacé la plus grande partie des décombres pour y parvenir. Ils ont aussi, miraculeusement, évité de défoncer le crâne du premier corps avec la masse. Sans aucune intention de dénigrer les décès qui ont manifestement eu lieu, nous posons néanmoins ces questions:

1. Comment les Casques Blancs savaient-ils que les corps seraient exactement où ils les ont trouvés?

2. Où ce sauvetage filmé se déroule-t-il?

3. Des « activistes », des « journalistes citoyens », les Casques Blancs et les médias occidentaux voudraient nous faire croire qu’Alep-Est subit des attaques aériennes russes ou syriennes en quasi-permanence pourtant les Casques Blancs produisent, en moyenne, 4 ou 5 films par jour et nous n’y voyons ou n’y entendons jamais de signes d’attaques, seulement des « conséquences« .

4. D’où proviennent ces corps? Est-ce que ce sont ceux de victimes de frappes aériennes comme ces « activistes » et « secouristes d’urgence » de l’OTAN nous l’affirment, ou proviennent-ils des milliers de « disparus » qui ont été kidnappés par le Front al-Nosra et d’autres gangs terroristes dans Alep-Est? Est-ce que ce sont des accessoires épouvantables utilisés sans humanité, pour lustrer l’image de cette ONG de pacotille retranchée dans Alep-Est, QG du Front al-Nosra?

Je ne pose pas ces questions sans bonne raison, et celle-ci m’a été fournie par les membres de l’équipe de la VRAIE Protection Civile Syrienne d’Alep-Ouest, dont certains ont été chassés de leurs maisons dans Alep-Est et dont les familles, qui sont restées sur place demeurent sous la menace tandis qu’ils ne peuvent y retourner, de peur d’être assassinés par les terroristes d’al-Nosra et leurs associés les Casques Blancs.

Une autre raison pour cette question réside dans l’usage antérieur et prouvé de la BBC (un seul exemple) de figurants et d’acteurs de crise dans l’un de leurs reportages les plus douteux sur la Syrie, celui de Panorama intitulé « Saving Syria’s Children » [Sauver les enfants syriens, NdT]. L’enquête de Robert Stuart plutôt brillante sur cette mascarade glaçante révéla des preuves très troublantes des efforts que les médias grand public sont prêts à consentir pour produire la propagande requise pour l’exécution d’encore une autre guerre sur de faux prétextes. Une propagande des plus utiles à l’OTAN et aux agences de renseignement US qui continuent de travailler sans relâche à l’imposition d’un changement de régime et d’une « zone d’exclusion aérienne ».

« Pourquoi le faites-vous? » J’ai posé cette question évidente à la VRAIE Protection Civile Syrienne qui, essentiellement, est constituée de volontaires qui survivent avec un salaire modique de fonctionnaire ou des dons publics, qui travaillent avec du matériel en piteux état sous les tirs aveugles au mortier, au canon, aux balles explosives des terroristes sans aucune reconnaissance pour le travail héroïque qu’ils accomplissent de la part des médias occidentaux ou des ONGs « humanitaires ».

C’est un travail humanitaire pour notre pays. Nous étions là quand tout allait bien, et nous sommes là quand tout va mal et qu’il y a le plus besoin de nous. C’est notre devoir.

L'écusson de l'honneur, authentique badge cousu sur les uniformes de la VRAIE Protection Civile Syrienne à Alep-Ouest - Photo Vanessa Beeley, 15/08/2016

L’écusson de l’honneur, authentique badge cousu sur les uniformes de la VRAIE Protection Civile Syrienne à Alep-Ouest – Photo: Vanessa Beeley, 15/08/2016

Pas de gros titres larmoyants avec #hashtag conçus dans une agence de relations publiques de Manhattan, pour ces combattants du feu et ces sauveteurs de vies. À la place nous entendons des mots simples, qui transmettent un message simple. Ils m’ont dit qu’ils travaillent souvent 24 heures d’affilée sans dormir. Un homme s’est assis sur le mur derrière moi, il m’a dit qu’il s’était brisé les deux jambes en tombant d’un immeuble en train de s’effondrer après que les terroristes aient bombardé la zone. Un autre m’a montré qu’il avait perdu un œil dans une attaque au mortier Hell Cannon. À l’arrière-plan, leurs uniformes gonflaient sur la corde à linge dans le vent, prêts pour le prochain appel.

Ma dernière question à la VRAIE Protection Civile Syrienne à Alep-Ouest, fut de leur demander quel était le message qu’ils voulaient donner au reste du monde. Le monde n’a même pas conscience de leur existence, il y en a tant qui sont aveuglés par l’éclat de la propagande qui entoure le cirque médiatique de la Maison Blanche. Voici ce qu’ils m’ont répondu:

1. S’il vous plaît, levez les sanctions pour que nous puissions travailler et sauver des vies.

2. Empêchez les terroristes d’entrer en Syrie, et arrêtez de les financer et de les armer.

3. Si les terroristes continuent d’entrer en Syrie cela finira par affecter le monde, pas seulement la Syrie. Il y a déjà eu trop de sang répandu. Cela doit cesser maintenant.

La VRAIE Association Médicale d’Alep

Lors de notre séjour à Alep, l’une de nos rencontres se fit avec l’Association Médicale d’Alep. Nous avons rencontré son directeur, le Dr. Zahar Buttal ainsi que le Dr. Bassem Hayak qui est responsable des équipes médicales qui s’occupent des réfugiés d’Alep-Est ayant fui vers Alep-Ouest par les corridors humanitaires de la Russie et de l’état syrien, créés le 29 juillet, qui ont permis à plus de 2000 personnes d’échapper au réduit terroriste vers la sécurité, la nourriture et les soins médicaux dans Alep-Ouest, sous la protection du gouvernement. Ces chiffres nous ont été donnés par l’Association Médicale d’Alep à la date du 15 août 2016.

L’une des questions que j’ai posées au Dr. Hayak, qui parle bien l’anglais, concernait ce qu’il savait des Casques Blancs. Sa réponse fut précise et sans hésitation. Sa famille est toujours à Alep-Est et bien qu’il n’ait pas réussi à retourner dans Alep-Est au cours de l’année passée, sa famille lui a dit que les Casques Blancs sont inconnus à Alep-Est. Je lui ai redemandé pour être sûre, et entendis à nouveau que les gens, les citoyens ne savent rien des Casques Blancs dans Alep-Est. Tout le travail des premiers secours d’urgence est effectué par des travailleurs étrangers venant de divers pays dont le Pakistan et les pays du Golfe. Ces étrangers travaillent avec les Syriens mais ne sont pas convenablement entraînés pour les premiers secours d’urgence. Ils reçoivent peut-être deux ou trois mois d’entraînement avant qu’on les laisse travailler. Le Dr. Hayak dit, « Même à travers nos rapports avec l’OMS et avec l’ONU, nous n’avons toujours pas entendu parler des Casques Blancs.« 

Les Casques Blancs sont-ils des fantômes inventés par l’OTAN?

Le Dr. Hayak déclare également, et très clairement, qu’il a une cousine qui travaille comme chirurgienne à Alep-Est. Da’esh et d’autres factions terroristes l’ont forcée à rester dans Alep-Est en menaçant de tuer sa famille si jamais elle partait pour Alep-Ouest.

Le Dr. Hayak a également affirmé que la majorité des civils d’Alep-Est sont les « otages » des terroristes des USA/OTAN.

Il n’est pas insensé de spéculer que les casques Blancs ne sont pas du tout des secouristes des premiers secours, sauf quand il faut mettre les casques blancs pour une photo mise en scène ou pour une vidéo promotionnelle, ou pour produire des actualités de propagande pourCNN ou la BBC avec l’aide de leur équipe de tournage, qui est toujours disponible au bon moment.

Ce n’est pas déraisonnable, sur les bases des déclarations fournies par des membres éminents du collège médical d’Alep et des membres de l’équipe de la VRAIE Protection Civile Syrienne d’Alep, d’arriver à la conclusion que les Casques Blancs ne sont rien de plus que de vulgaires terroristes, payés pour se présenter comme des secouristes respectables quand le besoin se fait sentir de « reportages depuis l’intérieur de la ville d’Alep » ou ailleurs en Syrie.

Plus tard, dans la deuxième partie de cette série, nous allons nous rendre dans les régions du Nord-Ouest de la Syrie, à Lattakia et à Tartous pour parler aux unités de la VRAIE Protection Civile Syrienne qui s’y trouvent, avant de visiter finalement le Quartier Général de la Protection Civile Syrienne à Damas, en plein milieu de Jaïsh al-Islam, présent dans les places fortes des terroristes de Jobar et des banlieues proches de Damas.

Chacune de ces unités possède une histoire à raconter sur les casques Blancs de l’OTAN, et chaque récit est un clou supplémentaire dans le cercueil du mythe à plusieurs millions de dollars des Casques Blancs – des clous qui ne peuvent être extraits par aucune quantité de prix, de récompenses ou d’accolades dispensés par l’OTAN.

Au bout du compte, la VRAIE Protection Civile Syrienne sera reconnue comme étant constituée d’être humains « ordinaires » extraordinaires qui méritent le titre de « Héros » et dont les services rendus à leur peuple et à leur pays seront applaudis par ceux qui ne sont pas dupes de la parodie obscène de terroristes grimés en sauveteurs et en saints sous nos yeux.

Source: http://21stcenturywire.com/2016/09/23/exclusive-the-real-syria-civil-defence-expose-natos-white-helmets-as-terrorist-linked-imposters/

Traduit par Lawrence Desforges

https://globalepresse.net/

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