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♦ FRANCE (liberté de la presse): les lois, on s’en fout, en fait elles ne valent que pour les justiciables, par pour les juges et les politiciens.

Publié le par S. Sellami

fabiusdoigteAujourd’hui, on va parler d’un sujet aussi essentiel qu’ignoré dans ce pays: la liberté de la presse. Beaucoup critiquent les médias et les journalistes, souvent à raison. Le nivellement par le bas a eu des effets prodigieux sur cette profession. Les journalistes qui durent sont presque toujours ceux qui ont renoncé. Toutefois, avant de critiquer ce métier, les gens devraient savoir dans quelles conditions il est fait, aujourd’hui en france. Car, finalement, on a la presse qu’on mérite.

Les Guignols de l’Info qui passent à la trappe (ou en crypté, c’est pareil), un documentaire censuré [1] et une direction de Canal décapitée par Bolloré, actionnaire n°1 de Canal Plus. Dassault qui veut faire passer ses « idées saines » dans le Figaro (journal qui a effacé une bague à 15.000€ du doigt de Rachida Dati sur une photo), Le Lay de TF1 qui vend notre temps de cerveau disponible.

Voilà la situation des médias aujourd’hui, tenus par des groupes industriels qui passent des contrats avec l’État, et subventionnés par l’État.

Les citoyens ont laissé passer, sans réagir, énormément de retsrictions à la liberté d’expression, et à la liberté de la presse.

En 2014, la france se situait derrière le Salvador et la Lettonie, en 39e position du classement de Reporters sans Frontières sur la liberté de la presse dans le monde. Le Costa Rica est 21e, le Ghana est 27e, le Surinam 31e… Bref, on n’a  vraiment pas de quoi se vanter, même si on remonte un peu depuis que sarkoléon a dégagé (on était 44e en 2011).

Comment en est-on arrivé là?

Malgré ce qu’on apprend à l’école, la censure est une vieille tradition française. Les mêmes Rois qui jouaient les mécènes des écrivains n’hésitaient pas à les envoyer au cachot au premier mot de travers.

tele_conL’histoire est censurée, j’ai pu le constater par moi-même. L’histoire au jour le jour (le journalisme) l’est aussi, évidemment. On se souvient de Chirac qui voulait que les historiens présentent « le rôle positif » de la colonisation, de l’interdiction du « négationnisme » (en fait toute discussion sur la version officielle, ce qui ne fait jamais avancer la connaissance) sur la Shoah ou le génocide arménien, de l’interdiction de parler du cannabis de manière positive, d’ « offenser » le président de la République (l’affaire du « casse-toi pauv’ con » renvoyé à sarkoléon par un citoyen), de donner la recette du purin d’orties, de la présomption d’innocence, du secret de l’instruction, de l’interdiction de faire de la « propagande anti-nataliste », de publier les déclarations fiscales de nos députés, de l’interdiction des spectacles de Dieudonné, de l’interdiction pour une personne condamnée d’écrire un livre sur les faits pour lesquels elle a été condamnée, des 36 sites Internet bloqués par Valls

Ce n’est pas pour rien que la France est un des pays les plus condamnés pour ses atteintes à la liberté d’expression par la cour européenne des droits de l’homme: la France a une véritable culture de la censure, et cela ne va qu’en s’aggravant. Tous les spécialistes du droit de la presse sont d’accord pour dire que la France est un des pays les plus restrictifs au monde en la matière.

Petit à petit, on a élaboré des lois pour protéger la vie privée, mais aussi les affaires, la fonction politique, et même l’honneur, contre les écrits trop agressifs. Ça part d’une bonne idée car il y a des abus, il ne sert à rien de revenir sur les dérives de la presse people.

Mais en réalité, ce que veulent protéger nos oligarques, c’est leur pré carré. Leurs magouilles, leurs mensonges, leurs amis,  tout cela doit rester dans l’ombre.

Aujourd’hui, même un journaliste qui dit la vérité et ne commet aucune faute, comme le reconnait le tribunal, peut-être condamné. Juste pour la forme, sans aucune base légale. Mais les lois, on s’en fout, en fait elles ne valent que pour les justiciables, par pour les juges et les politiciens.

Dans mon métier, j’ai eu à connaitre un certain nombre de magouilles politiques et/ou financières. J’ai pu écrire à ce sujet seulement deux fois, dont l’une a débouché sur un procès qui traine depuis des lustres. Pourquoi? Tout simplement parce que, sans avoir les moyens de la justice ou de la police, un journaliste doit avoir bétonné son enquête avant de la publier. Bétonné, cela veut dire multiplier les sources concordantes, et avoir des preuves valables devant un tribunal en cas de plainte pour diffamation, outrage ou autre invention destinée à nous museler [2], le tout en respectant la loi.

104-statueEn fait, il faut réunir les preuves que des policiers auraient du déjà réunir avant nous, à la demande d’un juge, sans avoir les moyens d’enquête d’une brigade de police, ni les pouvoirs légaux d’un juge. Et en risquant moult ennuis qu’un magistrat ne risque pas d’avoir s’il commet une ou deux erreurs dans son instruction.

Il est par conséquent très rare qu’un journaliste puisse publier une enquête politico financière, ou sur un trafic quelconque. Surtout s’il est pigiste, et surtout s’il sait que sa rédaction ne le soutiendra pas en cas de problème, ce qui devient la norme.

Par exemple il est impossible de diffuser la moindre enquête mettant en cause un politicien pédophile. Dans les rédactions, quand on parle d’un tel ou d’un autre, tout le monde est parfaitement au courant de leurs casseroles, mais aucune ne prendra le risque de publier quoi que ce soit parce qu’on sait qu’on perdra, avec à la clé des dommages et intérêts monstrueux à verser. Même si l’enquête est béton.

Et quand on parvient, malgré moult embûches, à publier un article ou à diffuser un reportage, il se trouve qu’on peut encore être attaqué au pénal ou au civil, où on va dire qu’on a cherché à nuire à des innocents, qu’on est de parti pris, et où on va nous réclamer une somme rondelette en guise de dommages et intérêts.

Souvent, et surtout en période électorale, j’aimerais vraiment que les citoyens puissent se transformer en petites souris dans les rédactions. Ils en apprendraient de belles sur les mœurs de leurs élus, sur leurs magouilles et leurs guéguerres stériles. Il est rare que les journalistes aient du respect pour le métier d’homme ou de femme politique.

Or, les citoyens devraient savoir que les médias et surtout la liberté d’expression sont les pierres angulaires d’une société démocratique. C’est d’ailleurs cela qui nous permet de penser qu’aujourd’hui nous ne sommes plus du tout dans une société démocratique.

Quand un journaliste qui refuse de donner ses sources à un juge risque de la prison ferme, où va-t-on?

Certes il faut des limites à la liberté d’expression:  il serait stupide de permettre n’importe quoi en la matière. Mais aujourd’hui il est temps que les gens se réveillent à ce sujet. S’ils ont Pujadas au JT de France 2 depuis des lustres, c’est parce qu’ils ne réagissent pas et ne défendent pas la liberté de la presse.

 

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°°°

Régressions

Le droit de la presse et la liberté d’expression régressent au même rythme que les libertés en général, avec une nette accélération depuis le lamentable passage de sarkoléon à l’Elysée. Il a attaqué le secret des sources, n’a cessé de faire son Berlusconi en attaquant les journalistes à chaque fois qu’ils écrivaient quelque chose qui ne lui plaisait pas, et faisait pression pour dégager les moins sympathiques.

Depuis la loi Dati censée officiellement renforcer le secret des sources, en réalité les journalistes sont forcés à balancer ou mis sous pression par la justice dans des cas de figure extrêmement nombreux. En fait, dès qu’un juge ou un responsable politique ou des RG estimait qu’il y avait un « impératif prépondérant d’intérêt public« , le journaliste était tenu de donner ses sources sous peine de 150.000 euros d’amende et 10 ans de prison. En Belgique, c’est plus simple: un journaliste est tenu d’informer la justice s’il a connaissance de la préparation d’un crime (meurtre ou attentat), point barre.

Mais bon, si un juge s’assied sur ce qu’il nous reste de secret des sources, aucune sanction n’était prévue, comme c’est toujours le cas avec les juges qui bénéficient d’une impunité certaine dans l’exercice de leurs fonctions, ce qui est un comble quand on sait que la justice est rendue au nom du peuple français. Une belle arnaque encore une fois, mais il est vrai que ça ferait mauvais genre d’écrire au bas des décisions de justice qu’elles sont rendues au nom de l’oligarchie qui nous dirige.

Ces dernières années, et surtout quand sarkoléon était au pouvoir, on vu se multiplier les perquisitions dans les rédactions ou au domicile de journalistes. Par moment, on n’a rien eu à envier à l’URSS.

Alors depuis que flamby est arrivé, il est question, toujours officiellement, de « renforcer » cette protection des sources. Or, au final, le texte était encore plus restrictif que les précédents.

En parallèle des gesticulations de Taubira sur le secret des sources, la loi Macron voulait protèger le secret des affaires, impliquant des sanctions pour les journalistes trop curieux, et la loi sur le renseignement passée elle aussi en force, suite aux attentats de janvier, a bien failli permettre aux RG et aux flics de perquisitionner chez des journalistes, avec ou sans la décision d’un juge. Quoi qu’il en soit, tous les ordinateurs seront pistés et leurs données traitées on ne sait comment.

Les journalistes sont parvenus à éviter la catastrophe avec la loi Macron, mais finalement, depuis 2013 la commission  européenne prépare une directive assurant le secret des affaires, dont une définition particulièrement large nous est donnée.

loi_sur_le_renseignementLe journaliste du magazine Cash Investigations qui a enquêté sur l’évasion fiscale menée par le Luxembourg est poursuivi par ce pays au nom de la violation du « secret des affaires ».

Cette arme est déjà utilisée, entre secret commercial, secret professionnel, recel de violation du secret professionnel et autres instruments législatifs, les entreprises et institutions avaient déjà de quoi faire taire et condamner des journalistes trop curieux, même si leur enquête était des plus sérieuses. Denis Robert, qui a longuement travaillé sur l’affaire Clearstream, a été victime de dizaines de procès avant de gagner, en 2011, en cassation.

Il faut juste imaginer combien coute un procès contre des entités aussi puissantes que l’Etat luxembourgeois, Clerstream, les banques, et même contre n’importe quelle entreprise. Le temps que cela prend. Les moyens disproportionnés. Le fait qu’on peut être condamné même en ayant mené une enquête des plus sérieuses, dans l’intérêt général.

Normalement, un juge devrait prendre en compte l’intérêt général à avoir accès à ces informations. Car sans la liberté d’enquêter, il ne peut pas y avoir de société démocratique. Or dans l’affaire Denis Robert/Clearstream, il a fallu attendre l’arrêt de la cour de cassation après dix ans de procédures diverses et variées pour qu’un juge se pose la question de l’intérêt général à avoir connaissance de cette affaire.

En outre, il faut souligner que des éditorialistes comme Edwy Plenel dans Le Monde et Philippe Val dans Charlie Hebdo, avaient violemment critiqué l’enquête de Denis Robert, la qualifiant de « théorie du complot » ou de « protocole des sages de Sion », rien que ça.

Il faut le reconnaitre: un journaliste, en france, doit être très courageux pour attaquer frontalement des multinationales, des banques ou des politiciens véreux.

 

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L’uniformisation par l’abêtissement

Il y avait encore plein de journaux intéressants il y a 15 ans: Alternatives Economiques, Courrier International, Charlie Hebdo, Le Monde… Mais à force de rachat par des groupes financiers, d’indépendance perdue, ces journaux ont commencé à tous raconter les mêmes choses, de plus en plus insipides.

Les médias tournent aujourd’hui grâce à la publicité, et plus le lectorat a du pouvoir d’achat plus votre revue a des chances de durer, aux pages sport et people, aux subventions publiques, aux actionnaires friqués qui les utilisent pour obtenir de meilleurs contrats publics, notamment dans l’armement et le BTP (groupes Dassault, Lagardère, Bolloré). Pourquoi un Rothschild deviendrait-il le premier actionnaire d’un journal comme Libération si ce journal était encore pertinent?

La seule subversion à laquelle on a le droit, aujourd’hui dans les médias commerciaux, c’est à des films naturistes à tendance pédophiles ou des petits cours d’ « éducation sexuelle » sur Arte et des escroqueries intellectuelles anti féministes dans le journal créé par la Elisabeth Levy [3], dont on sait à quel point elle peut s’exciter lors des discussions à la télé. De même, on censure nombre d’expositions quand les religions sont malmenées mais on tolère le plug anal géant sur la place Vendôme d’un artiste scatophile.

De leur coté, les annonceurs dictent aussi de plus en plus leur loi, comme Apple qui exige que les sujets traités dans les éditions où elle a placé des pubs ne soient pas choquants ou polémiques.

Dans tous les types de médias, l’information est le parent pauvre. Quant aux journaux d’information pure, ils ne financent généralement plus de longues enquêtes. En fait, les journalistes doivent trop souvent enquêter en dehors de leur travail quotidien, car les enquêtes coûtent cher et ne sont pas « rentables ».

Les journalistes sont aussi de plus en plus précaires, payés au lance pierre, et sont dans l’insécurité. Même les salariés se demandent s’ils ne feront pas partie du prochain charter, puisqu’il faut réduire les coûts absolument.

Or, un journaliste qui craint d’être viré du jour au lendemain va hésiter avant de faire des sujets polémiques, avec risques de procès, ou qui pourraient heurter des sensibilités.

 

imgscan-contrepoints843-presse-médiasMais qu’importe, car en fait il n’y a plus la place pour la réflexion de fond, l’analyse, la prise de recul. Tout est dans l’instantané, le buzz, tout doit attirer l’œil et pas le cerveau [4]. Parce que les dirigeants de presse considèrent que leurs lecteurs sont stupides et fainéants, et qu’écrire plus de 3.000 signes c’est gavant. En 3.000 signes, il est bien difficile d’aborder le fond d’un problème de société ou d’une affaire compliquée.

A la radio, les consignes sont les mêmes: pas plus de 15 mots par phrase, pas plus de 2 ou 3 concepts par sujet. Ca, ce sont les consignes de tous les médias commerciaux, qu’on apprend bien aux étudiants dans les écoles de journalisme.

Des journalistes précaires, des sujets insipides, fun, distrayants, ou alors carrément glauques et sanguinolents quand il s’agit de faits divers.

De plus en plus, les articles se ressemblent. Les sujets traités par Le Monde, Libé et Le Figaro (les trois quotidiens dits « de référence » (sic.) en France) sont les mêmes à 90%, souvent retapés sur le net avec des fautes d’orthographe, parce que ce qui compte c’est d’être le premier à retaper la dépêche AFP, pour être mieux référencé sur Google.

Les angles sous lesquels sont traités les sujets sont aussi de plus en plus les mêmes d’un média à l’autre, sur tous les sujets fondamentaux.  Que vous regardiez France 2, que vous lisiez Le Monde ou L’Express, que vous écoutiez RTL, vous entendrez exactement les mêmes choses sur le terrorisme, la guerre en Syrie, en Irak, en Libye et ailleurs, l’économie, la Grèce, les vaccins, les affaires criminelles, le réchauffement climatique, les élections, l’Europe, Hugo Chavez, Poutine…

Étrange, non, alors que ces sujets suscitent de réels débats dans la société. La seule différence qu’on trouve entre les médias, c’est le courant politique qu’ils soutiennent: Le Figaro occultera quelques infos favorables au PS ou défavorables à Sarko, en mettra d’autres en exergue. Ce sera l’inverse dans Libé.

Les sources sont aussi toujours les mêmes: les sources officielles priment toujours. Par exemple, dans le cas de la dernière grippe aviaire/porcine, toute la presse nationale commerciale et les médias « officiels » (France Télé, France Inter, AFP etc.) ont relayé sans aucune critique les communiqués des ministères de la santé et de l’OMS qui appelaient à se vacciner parce qu’on allait tous mourir. Sur le terrain, dans la presse locale, on a attendu de voir. Et il ne s’est rien passé. La presse locale, elle n’a pas appelé à se vacciner car l’épidémie n’a jamais eu lieu, en réalité.

liberte-presseDu côté de la justice, les juges n’ont plus le droit de parler à la presse: c’est le parquet, inféodé au pouvoir politique, qui communique. Dans les institutions, les entreprises, les associations, on cultive aujourd’hui la parole officielle.

Le top du top pour nos chefs de rédactions, ce sont les sujets consensuels, ceux où tout le monde est d’accord. D’où les 30% du temps des JT consacré à nous parler du temps qu’il fait, des « reportages » sur les vacances, sur le bac, sur les achats de noël, le prix du carburant…

On sait aussi q’un article sur un chat ou un chien maltraité aura un bien meilleur « taux de lecture » qu’un article sur un enfant victime de pédophile, ce qui devient certes d’une banalité effrayante dans la presse locale.

Tout est lissé, plus rien ne dépasse sauf dans la stupidité, où là on dépasse allègrement les limites de la décence.

Dans le cas de la presse spécialisée, des médias axés sur le sport à ceux axés sur l’automobile, la santé ou sur la pêche, le problème n°1 est que les annonceurs qui paient des pubs dans ces médias au public très ciblé ne veulent généralement pas de polémique sur leur gagne pain, et encore moins quand la polémique les vise directement. Il y aura donc rarement d’articles dérangeants dans ce type de presse.

Heureusement, toutefois, qu’il existe encore quelques médias indépendants, financés uniquement par ceux qui les achètent, et j’ai envie de citer La BriqueFakirla Décroissancele Monde Diplomatique (et dans un autre registre, qui doit exister, Minute et la presse catholique ou de droite)… Certains autres, notamment des magazines, tentent de garder un minimum d’indépendance, eux aussi, mais toujours avec de petits moyens. Et puis, il a tous les webzines alternatifs, les blogs et autres forums, et réseaux sociaux, où finalement beaucoup d’informations circulent.

Offensive sur la toile

300x200-ctComme les médias ne disent plus rien, c’est sur Internet que les gens se renseignent désormais le plus. Et c’est là que la justice tape de plus en plus, même quand, là encore, il n’y a pas d’infraction.

Les dernières lois censées viser le « terrorisme » vont en fait attaquer la liberté d’expression de tout le monde: tout écrit jugé néfaste à l’intéret général tel que défini par la clique au pouvoir sera passible de censure, et l’auteur risquera des sanctions allant jusqu’à la prison. Et comme d’habitude, on s’arrange pour donner au « terrorisme » une définition suffisamment floue pour que toute opposition puisse rentrer dans le cadre.

Aujourd’hui, puisque c’est sur le net que passe l’information, ce sont les blogueurs qui sont attaqués. Même si je ne partage pas ses idées, je suis outrée que Le Libre Penseur soit poursuivi par Pierre Bergé pour avoir fait écho à un article du magazine VSD qui évoquait des partouzes pédophiles dans sa villa au Maroc.

Aujourd’hui, les avocats de certains hommes politiques n’hésitent pas à envoyer des pages de plaidoirie à tout blogueur qui osera dire que ledit politique est pédophile, et cela malgré une pile impressionnante de dossiers -tous étouffés bien-sûr- à propos des agissements de ce politique. Vous ne lirez donc rien à ce sujet sur la toile, sauf avec des blogs pirates créées en utilisant des moyens de cryptage, afin que l’auteur ne finisse pas en taule.

Deux mois avant les attentats de janvier, le gouvernement Valls a fait passer des « lois sur le terrorisme », qui permettaient de censurer directement des sites web sans passer par l’autorisation d’un juge. On a aussi augmenté les peines contre tous ceux qui se montrent favorables au « terrorisme ».

Avec la loi sur le renseignement  il y aura une surveillance généralisée de tout ce qui est fait et circule sur le web. Toutes les données de connexion des internautes qu’on jugera trop subversifs seront analysées, sans aucun contrôle. Tout cela, au nom de la « prévention du terrorisme ». Mais, tout le monde sera pisté dès lors qu’il utilisera le web classique. Sur le deep web, l’anonymat reste garanti, et c’est d’ailleurs par ce canal que les vrais terroristes et les vrais pédocriminels échangent.

arton4880-04a8bEnfin, on parle bien de « prévention », c’est-à-dire qu’il n’y a même plus besoin d’être sur le point de commettre un attentat pour être pisté de près et censuré, il suffit qu’on estime que vous êtes favorable aux idées de certains « terroristes ». Aujourd’hui, tout le monde pense que terroriste = islamiste, mais vous allez voir que la définition est appelée à s’élargir de manière plus que conséquente.

En fait, les renseignements cas:

> La sécurité nationale

> Les intérêts essentiels de la politique étrangère et l’exécution des engagements européens et internationaux de la France

> Les intérêts économiques et scientifiques essentiels de la France

> La prévention du terrorisme

> La prévention de la reconstitution ou du maintien de groupement dissous

> La prévention de la criminalité et de la délinquance organisée

> La prévention des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique

Je parie que dans 5 ans, le cadre de ce flicage de masse aura encore été élargi, toujours au nom du terrorisme. Mais il est vrai que la peur est le meilleur moyen de manipuler les masses, surtout quand des médias aux ordres répercutent n’importe quelle info bidon pourvu qu’elle soit officielle.

Offensive contre la liberté de penser

46826107Petit à petit, on est aussi en train d’élargir le délit d’opinion.

Je sais que peu savent encore ce qu’est l’affaire de Tarnac, mais que vous soyez de droite ou de gauche, je pense qu’il faut comprendre qu’au final, c’est la liberté d’expression qui est en cause. A l’époque on venait d’entrer en sarkoland, et la semaine de l’élection, au cours de laquelle des émeutes ont eu lieu dans de nombreuses villes de france, on a vu apparaître le terme « anarcho autonomes » dans Le Figaro, le journal pro sarkoléon [5]. Diantre, me suis-je dit alors: on va nous refaire le coup du terrorisme de gauche, genre les coups foireux des réseaux stay-behind auxquels plus aucun historien sérieux ne croit aujourd’hui?

Il n’a pas fallu attendre longtemps pour y arriver. Fin 2008, une série d’arrestations a lieu à Tarnac, où des « autonomes » vivaient donc « en autonomie ». Ils n’avaient même pas de téléphones portables, ce qui était hautement suspect, par contre ils lisaient des livres subversifs, comme « L’Insurrection qui vient », pourtant étudié dans des universités européennes.

On leur reprochait d’avoir commis une dégradation sur une ligne de chemin de fer, acte requalifié pour la circonstance en « terrorisme ».

On a traités d’ « anarcho-autonomes« , donc, mais aussi d’ « ultra-gauche » avec une « connotation sectaire » ou de « milieu radical » ces jeunes que les voisins trouvaient pourtant « très gentils et polis« , et qui avaient repris l’épicerie du village.

Puis, au fil des mois, certains sont ressortis de prison, mais à travers la France des dizaines de personnes ont été entendues et perquisitionnées, avec saisie de l’ordinateur et du téléphone portable. Probablement histoire de faire une cartographie des jeunes alternatifs, ceux qui sont vraiment contre ce système mais s’y opposent avec des valeurs de solidarité et d’inventivité, et qui, souvent, ont fait leurs armes dans des manifestations contre les mesures ultra libérales de la France, de l’Europe, de l’OMC…

46826313Bref, revenons à Tarnac. Le jour des arrestations, sarkoléon avait tenu à « saluer l’efficacité et la mobilisation des forces de police et de gendarmerie dans cette enquête« . La presse rapportait que la Sous-Direction Anti-Terroriste (SDAT) « s’interroge sur « d’éventuels liens avec l’ultra-gauche allemande qui a déjà revendiqué des actions contre des trains transportant des déchets nucléaires« . Mdr.

Or, il se trouve que l’enquête des policiers a été mise en cause très rapidement. Je ne rentre pas dans les détails, mais dès 2009 un tas d’irrégularités ont été mises à jour dans l’enquête qui a mené à la désignation du Julien Coupat et quelques autres comme ayant organisé l’ « attentat » (à savoir la mise d’un bloc de granit sur le caténaire d’un TGV, de manière à le bloquer).

Aujourd’hui, la juge d’instruction vient d’enlever cette accusation de terrorisme (car 7 ans après, huit personnes sont renvoyées au tribunal correctionnel, et Julien Coupat a passé plusieurs mois en prison), mais le procureur a fait appel pour qu’on la remette.

En effet, Le Monde nous expliquait que dans l’affaire dite « de Tarnac », « Le ministère public estimait, en se fondant sur l’article 421-1 du code pénal, que « les atteintes aux biens » peuvent constituer des actes de terrorisme pour peu qu’elles aient « pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur » ».

Dans son dossier, il n’y a plus rien qui tient, à part sa pièce maîtresse: le livre « L’Insurrection qui vient », qu’on reproche à Coupat d’avoir écrit, ce qu’il a toujours nié. Et quand bien-même: on a encore le droit de penser et d’écrire ses opinions dans ce pays, même si on parle d’insurrection. En outre, le livre en lui-même n’a jamais été poursuivi par la justice.

Cette affaire qui a démarré sous sarkoléon continue bien que flamby et le PS soient au pouvoir depuis 2012. Certes, il serait compliqué de stopper l’affaire, de s’excuser et de renvoyer sarkoléon au tribunal pour avoir instrumentalisé la justice. Et puis, cela arrange tout le monde de mettre un étau autour des mouvements alternatifs, les seuls à être vraiment subversifs aujourd’hui.

Screenshot - 16_08_2015 , 23_23_55Depuis Tarnac, on a bien relancé la peur du terrorisme islamiste, donc on tape moins sur la gauche et les alternatifs. Mais, l’épée de Damoclès est là. Si l’atteinte à la propriété devient du terrorisme quand ça chante le pouvoir en place, n’importe quel accident de voiture pourra prendre des proportions de dingue.

Et puis après, ce sera quoi? Critiquer le système capitaliste deviendra-t-il du terrorisme? Ce n’est pas impossible et on pourra vite nous dire que s’en prendre à l’intérêt économique de la nation est du terrorisme.

Avec la loi sur le renseignement et les pleins pouvoirs donnés aux barbouzes, plus personne qui ose contester l’ordre établi ne sera à l’abri d’une opération à son encontre similaire à celle de Tarnac.

Car dans cette affaire, l’enquête de police a été tellement bidonnée qu’on n’est absolument pas sur que les huit accusés aient commis quoi que ce soit, ni même qu »ils aient été sur les lieux des faits.

Il est clair qu’on n’a plus la liberté d’opinion et d’expression en France, d’ialleurs historiquement je crois que cela n’a jamais été le cas. En tout cas, aujourd’hui on cumule autour de 400 lois destinées à restreindre les libertés d’opinion et d’expression.

Comment les médias, dans un tel contexte, peuvent-ils encore être les garants d’une société démocratique, comment peuvent-ils remplir leur rôle de « contre pouvoir »?

 ————————

On le voit, glissement après glissement, les libertés se réduisent comme peau de chagrin, et la liberté d’expression est en première ligne. Pourquoi un tel besoin de censure, digne de l’Inquisition? Mais parce que les idées non contrôlées font peur, et en premier lieu les idées qui attaquent directement le système.

En fait, nous sommes toujours plus soumis à la pensée unique, la pensée orthodoxe, la Doxa. On est dans une oligarchie, une ploutocratie peut-être, mais certainement pas en démocratie, et nos élites ont peur. Les lois répressives, c’est une certitude, ne vont pas s’arrêter là: toute liberté est perçue comme une menace par la classe dirigeante [6].

[1] Un documentaire qui parlait de l’évasion fiscale opérée par des filiales du Crédit Mutuel, avec lequel Bolloré est partenaire en affaires. Bolloré a appelé le chef de Canal Plus pour demander la censure, qu’il a obtenue sans autre forme de procès.

[2] Parmi ces inventions, il a poursuivi  un journaliste non pas pour diffamation mais pour « harcèlement médiatique », et lui réclamer 400.000 euros au civil. Un moyen de détourner le droit de la presse qui est normalement interdit, mais que je subis depuis deux ans. Il y aussi poursuivre un journaliste pour « recel de violation du secret professionnel »: durant une enquête, 9 fois sur 10 on doit avoir des sources internes qui n’ont pas le droit parler et sont donc attaquables, et le journaliste avec s’il a utilisé la violation du secret professionnel pour mener son enquête. Les inventions en la matière pullulent et personne ne bouge.

[3] Je fais référence à un récent « dossier » sur « la terreur féministe » dans le magazine machiste Causeur. Magazine où un type mis en examen dans le cadre d’une affaire de marché public a osé traiter les gens venus soutenir les frères Delay à Rennes de « secte ». L’article de Causeur sur « la terreur féministe » est au niveau zéro du journalisme, mais dans la pure tradition éditorialiste française.

[4] On peut rappeler cette fois où l’AFP a déclaré que Martin Bouygues était décédé, quand elle a diffusé cette histoire du père qui laisse sa fille se noyer à Dubaï, oubliant de préciser que les faits datent d’il y a 20 ans, ou quand il a été dit que Kim Jong Il avait tué un officiel au canon anti aérien, le tout ayant repris en chœur par tous les médias, qui prennent toujours pour argent comptant ce que raconte l’AFP. D’ailleurs, 90% des infos répercutées dans les médias commerciaux proviennent directement de l’AFP, quand les dépêches ne sont pas retapées telles quelles. Tout simplement parce qu’il faut être le premier à donner l’info, et que les dépêches de l’AFP, pourtant dirigée par des proches du parti socialiste, sont considérées comme parole d’évangile.

Sur ce thème, je peux raconter une anecdote révélatrice: partie couvrir un incendie dans une usine, je reviens à la rédaction et le directeur m’appelle pour me dire que j’avais écrit n’importe quoi. En réalité, la « rédaction web », à 200 kilomètres de là, avait balancé une dépêche de l’agence, dont le reporter n’avait pas été sur place et la dépêché était remplie d’inexactitudes. Ceci, alors que ma rédaction avait bien un reporter sur place: moi. Mais on n’a même pas pris la peine de m’appeler ou d’attendre 30 minutes que j’envoie moi-même ce web. C’est ridicule, mais cela monte bien quelle est la priorité dans les rédactions.

[5] Comme par hasard, les « bastions » de ces « anarcho autonomes » étaient les facultés qui avaient manifesté le plus fortement contre le CPE, le « contrat premier emploi » de Villepin, qui était un contrat au rabais pour les jeunes de moins de 25 ans. Personne dans ces manifestations n’a jamais parlé de commettre des actes terroristes, mais apparemment il fallait faire peur, et ces « groupes » ont été qualifiés de « très violents« .

[6] Je renvoie ceux qui auraient des doutes vers un sublime rapport pondu par la banque JP Morgan, dans lequel, à l’aune de la crise économique, politique et sociale que connaît la zone euro, on s’inquiétait que les citoyens avaient encore le droit de voter, et que leur poids était bien supérieur, électoralement, aux 2 ou 3% de la classe dominante. Au nom de l’euro et des principes ultra libéraux, il convenait de redresser les choix politiques alternatifs de certains pays du sud de l’Europe. Ils ont été entendus: l’Espagne est en train de faire passer des lois dignes de Franco en matière de libertés publiques.

sourcehttp://dondevamos.canalblog.com/archives/2015/08/17/31669231.html

Lu aussi sur:

https://launedekeg.wordpress.com/2015/08/19/keg-ce-19082015-je-prends-la-liberte-de-vous-dire-que-le-pouvoir-corrompu-corrompt/

http://reseauinternational.net/des-idees-saines-dans-des-cerveaux-disponibles-ou-la-dictature-insidieuse/

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♦ Larbi Belkheir..la famille Belkheir et ses valets de tueurs

Publié le par S. Sellami

 

 

De l'origine de la famille régnante du juifiste et agent secret Général Major Larbi (n) Belkheir (en arabe ça donne Aboulkheir, en français Aboulker), l'heure est venue de dévoiler votre grand secret.

Il est incompréhensible pour le commun des Algériens de saisir entièrement le phénomène de ce juifiste qui s'acharne à détruire homme, femme, enfant, toute structure administrative, économique, financière et autre; Sa rapide ascension et son appartenance au service secret français ex-SDEC est du à son influent oncle José Aboulker, ex-officier (médecin de formation), ancien compagnon de la Libération dont la décoration a été remise en personne par le général De Gaulle lui-même pour le gigantesque travail réalisé en Algérie dans la résistance contre le nazisme et surtout VICHY et les Pieds Noirs bien sûr tous Pétainistes. D'après ce haut personnage, il déclare que lors de la décoration à Londres, Le Général s'est distingué par un mutisme surprenant voire ingrat mais bien évidemment très bien compris par les deux antagonistes. En fait, De Gaulle, autoritaire, fier et ombrageux connaissait le parcours difficile et son rôle primordial dans la défaite des Pétainistes et des anti-sémites. Sa famille puissante et riche possédant les grandes voûtes du port d'Alger, monsieur Henri ABOULKER, homme probe et juste, commerçait dans les épices à travers le monde entier, en particulier l'empire colonial français de l'époque. Le Lt Aboulker pris la décision d'organiser des réseaux secrets anti-fascistes comprenant même des français de souche (voire l'exécution du haut fonctionnaire de l'état vichyste par un jeune noble français de 21 ans en plein centre d'Alger) suite à la présence d'une commission militaire allemande envoyée par la France Pétainiste pour choisir et prendre tout le matériel de guerre voulu y compris des blindés et de l'artillerie lourde; Jugeant, à juste titre d'ailleurs qu'étant arrivé à ce niveau, l'extermination des juifs en Algérie était réglée d'avance, Mr Aboulker ne cessa de travailler sans relâche jusqu'à diriger un "putsch" contre les Pétainistes à Alger. Ce fut un succès foudroyant quoique son réseau comprenait peu d'hommes mais bien décidés et entreprenants.



Mais cela était insuffisant, le nouveau chef de la résistance algérienne établit des relations de fidélité avec de Gaulle à Londres et devint un atout précieux dans la stratégie Gaullienne. Tournant décisif dans la défaite des forces allemandes en Afrique du Nord, le chef de la résistance Algérienne réussit à négocier avec les troupes américaines pour débarquer en Algérie bien avant le débarquement en Normandie et en Provence. On pourrait dire que sans le débarquement en Algérie, la France aurait pu ne pas être libérée; Surprenant n'est-ce pas? En fait, Mr Aboulker réussit à rencontrer en personne le Général PATTON lui-même dans une ferme de Cherchell après son débarquement avec un zodiaque sur la plage cherchelloise. Des accords furent pris, c'en était fait du nazisme en Algérie, en Afrique du Nord, en France et en Europe. Bref, le sionisme mondial avait agi et avait mandaté son représentant du moment; N'oubliant pas non plus que la communauté juive possède un Roi qui résidait à l'époque à Blida.

En résumé de tout cela, le général major Belkeir-Aboulker-Soler est le rejeton de cette famille dite régnante qui prétend avoir tous les droits sur les richesses, les hommes, les femmes de l'Algérie; Il entreprend d'exterminer tous les musulmans en donnant des ordres à ses escadrons de la mort d'éventrer des musulmanes afin d'extirper le bébé pour l'examiner sous toutes les coutures à la recherche d'un signe de reconnaissance du Mehdi si attendu. Le pétrole, le gaz, le tungsténe, le wolfran, l'or, le diamant et d'autres minerais rares et stratégiques répertoriés par les géologues russes du temps de Boumédiéne sont la cause du contrôle par la juiverie mondiale et leur représentant de l'heure tout-puissant et faiseur de présidents: Belkheir.

Rappelle-toi, BELKHEIR, tu rasais les murs du temps de Boumédiéne; tu jouais même au chauffeur du Commandant Azzedine de la SM : tu lui proposais gentiment de l'accompagner au souk el Fellah pour faire ses emplettes; tu cherchais ses faveurs pour obtenir celles de Boumediene et de Merbah. Le Conseil avait demandé ton élimination vu les préparatifs qui allaient conduire à l'empoisonnement de Boumediene et à l'assassinat de Merbah car ils ont sous-estimés tes assises et tes connexions internationales. C'est vrai que l'Algérie était puissante à l'époque. C'est pour cela que tu es arrivé avec une liste rouge établi par ta structure pour éliminer toutes les têtes pensantes de tous les ministères. Combien de spécialistes ont été ainsi mis en retraite d'office, technique nouvelle et importée de France. Tu as déstructuré les ministères existants au profit d'autres bâtisses où les fonctionnaires déménageaient en ne trouvant point de salles et de bureaux pour s'établir, délaissant ainsi plusieurs tonnes de documents concernant par exemple les cartes de recherches hydrauliques et d'hydrocarbures sahariens. Ainsi un éminent ingénieur internationalement connu ramassait des documents dont il connaissait leurs importances stratégiques puis les charger lui même sur le camion et à y monter avec son trésor de peur qu'on ne les égare volontairement. Le manque d'espace imposait que les documents soient stockés dans la cour à la merci de la pluie qui viendrait comme prévu deux, trois mois plus tard. En effet, "rien ne se crée rien se perd, tout se transforme" sous l'eau de pluie.

Tu as commencé par éliminer les Algériens pour mettre les éléments du " hizb- frança "car tu les a fait déserter (environ une centaine) sous ton contrôle puis tu as clôturé par ta désertion en dernière étape.

 

 
C'est pour cela que le SDEC te considère comme le Coordonnateur. Beaucoup d'entre vous ont été formés dans le bagne de l'île de Ré où se juxtapose le bagne et l'école de formation du SDEC. Le sabotage sous toutes ses formes était particulièrement enseigné alors que ton savoir venait directement du Maître de l'époque " le Cdt O ", le général Aussares, le grand DJEDBURGH français, grand ami de Willams Colby lequel deviendra plus tard Directeur de la C I A. Formés par la perfide Albion, seule une dizaine d'éléments dans le monde pouvaient se targuer d'en faire partie au point de risquer quotidiennement leurs vie en s'entraînant machinalement à détourner le coup de revolver mortel tiré par le collègue stagiaire. En un mot, votre enseignement est le plus redoutable de tous les " hizbistes " car tu es un Djedburgh cloné. Tu as éliminé de grands noms de la révolution tel que BOUMENDJEL (Allah Irham Ashouhada) en le frappant avec un bâton jusqu'à sa mort puis tu l'a balancé du quatrième étage de l'immeuble pour masquer les traces de violence. Tu a également accompagné Aussarès dans son Dodge personnel pour aller récupérer BEN M'HEDI gardé par BIGEARD. Tu l'a embarqué dans le camion accompagnateur en étant prêt à l'abattre sur le champ si une embuscade survenait qu'elle soit française ou algérienne. Tu l'a torturé toi même en personne jusqu'à devenir fou de rage mais il n'a RIEN DIT. Il n'y avait rien à tirer devant un homme d'une telle envergure. Ton fort gabarit t'a permis sans difficulté d'exécuter la pendaison sans aide particulière de tes subordonnés. Le Commandant "O" supervisait et approuvait le sale boulot ordonné par François Mitterrand, ministre de l'intérieur. Voila pourquoi tu a reçu le grade de commandant (du deuxième bureau) sans aucun problème et que tu a réussi à gagner la confiance totale de la France. Tu a su donner des gages. Ensuite tu fais croire être arrivé dans la frontière tunisienne en 1958 alors que tu agis toujours pour le compte du S.D.E.C.. Tu rejoins le Maroc quelques mois avant l'indépendance (1961) alors que tu a supervisé les dossiers d'une centaine d'officiers déserteurs que nous retrouvons tous aujourd'hui au pouvoir. En fait "ils" ont sélectionné des sous-officiers issus de familles de renégats pour leur donner le grade de sous-lieutenant (la promotion Lacoste). Serions nous si bête que les autorités françaises à savoir Police, Sécurité Militaire, Gendarmerie, Douanes, soient aussi aveugles et idiotes au point qu'une centaine d'officiers déserte pour rejoindre l'A.L.N. en Tunisie sans qu'il y ait une réaction immédiate, adéquate de la part du commandement français pour arrêter l'hémorragie de désertion pendant plus de quatre ans ?



Juste après l'indépendance (1962), inexplicablement, tu " es positionné " sur les traces de Khemeyes dit Chadli Benjedid comme adjoint du chef de région Militaire de Constantine. Ce dernier sera propulsé bientôt chef de la dite région suite à un accident mortel de la circulation (savamment arrangé par les vôtres) du vieux chef maquisard (Allah yarahmou). A Constantine, tu a failli passer au TM (Tribunal Militaire) pour vol et trafic de lots de boites de sardines et conserves car les officiers SM issus de la willaya III te traquaient sans relâche. Mais feu Boumediene, fin politique, t'a sauvé la mise car il savait ta véritable identité. Quel marchandage avez vous fait ensemble... Quelque temps après, tu suis de nouveau Chadli dans la région militaire d'Oran comme son chef d'Etat Major. Tu sera une nouvelle fois éliminé car tu n'étais pas aimé par les chefs de bataillon qui voyaient en toi un DAF qui voulait déjà asseoir rapidement Chadli au poste de Chef de l'Etat. Trois lustres plus tard, tu a réussi quand même ton complot en ramenant Chadli dans tes bagages.

A la mort de Boumediene (décembre 1978), tu était Directeur de l'ENITA (ex école aéronautique de Cap Matifou) qui est un centre de formation de la crème des ingénieurs militaires. Ils mettent en pratique des théories et inventent des technologies secret défense. C'étaient des jeunes pleins de volonté et d'ardeur au travail voulant faire honneur à leur Patrie; Ils ne dormaient pas la nuit et travaillaient dans une salle d'étude prévue à cet effet; Tu l'a fermé sous prétexte que les étudiants devaient respecter l'extinction de feux (comme si on était en caserne) et qu'il devaient respecter leurs horaires de repos. Rappel toi ,saboteur, il y avait un étudiant dont le projet était de fabriquer une mine anti-navires indétectables par toutes les technologies modernes de l'époque; Ton directeur des études s'est rapidement chargé de l'en dissuader.

Parlons un peu de ta minoterie de Ghardaïa : tu prétends l'avoir réalisée pour ta famille. Ridicule. Tu es la première fortune d'Algérie dans le monde. Tu viens de perdre ton frère et acolyte lors du tremblement de terre alors qu'il était dans la boite de nuit à Ain-Taya : il avait 250 000 dinars en poche. Dieu l'a rappelé à lui, en attendant ton tour, il sera jugé pour le vol avec effraction qu'il a commis avec toi dans le bureau de feu Boudiaf afin de dérober des documents accablants lesquels devaient t'envoyer devant le peloton d'exécution. Ton beau frère, ton homme d'affaire, HADJ LOUHIBI ramasse tes commissions et gère une bonne partie de ta fortune à partir de la place de Nice. En réalité, tu importes du blé OGM sans aucun contrôle que tu testes à grande échelle sur la population musulmane de l'Algérie pour qu'ensuite tes amis sionistes vont modifier et se présenteront comme sauveurs de l'humanité. Les recettes de la minoterie sont énormes car aucun impôt n'est perçu sous peine de mort. Cet argent est géré en partie par ton tueur préféré, Smaïl Lamari, dit Smaïl, dit Hadj par son service : Il paye les escadrons de la mort recrutés principalement au sein de la gendarmerie et des troupes de parachutistes. Les chefs du MDN (Ministère de la Défense Nationale) ont une petite connaissance de ce budget occulte, les mettant ainsi dans l'incapacité de connaître l'importance et le nombre des tueurs clandestins. Quant à Smaïn, aucune crainte à son sujet : Il a fait tuer Boudiaf (RA) sur l'ordre de la Double Casquette (Belkheir : MOSSAD - SDECE - DGSE ) ; Quelle meilleur preuve de fidélité ? Pendant la guerre de libération, ancien agent du capitaine du deuxième bureau BERNARD à BELCOURT (ALGER), Smaïl avait la mission d'infiltrer la Wilaya IV zone VI région IV. En 1962, il rejoint la marine de guerre algérienne qui l'envoie en stage de formation en URSS (KGB) en tant que sous officier : Adjudant. Il se fera remarquer par son travail de basse besogne avec n'importe quel chef mais toujours efficace pour porter préjudice aux intérêts de la Nation. La Double Casquette en fait un Major Général : Chose impossible dans toute armée du monde.
Algérien, Algérienne, la France coloniale, la Franc-maçonnerie, le sionisme mondial ne se sont jamais résigné à la perte définitive de l'Algérie. C'est pour cela que Belkheir, premier responsable du S.D.E.C.E. et service sioniste mondial, a appliqué avec succès la procédure d'infiltration et d'installation du dispositif de recolonisation en portant Chadli Benjedid au pouvoir permettant ainsi la mise en place de tous les éléments de leur dispositif prévus bien à l'avance. En clair, la politique française s'appuie sur les éléments juifs sionistes algériens pour bénéficier d'une position avantageuse dans le Maghreb. (ex : Belkheir - Chadli - Hidouci - Bénaim -Ayat - Guenassia - Cne Graziani - Cne Léger - Cne Sirvent - Colonel Godard etc...)

 

 
La flotte algérienne avait régné sur la Méditerranée pendant des siècles tout en gardant sa liberté d’action par rapport à la porte sublime ottomane laquelle voulait imposer ses propres décisions et surtout prendre part aux importants butins tirés de la course. C’est la raison pour laquelle le Bey d’Alger décida de changer de nom pour prendre l’appellation de Dey pour bien marquer son indépendance tout en restant l’allié privilégié des Pachas turcs contre la croisade chrétienne (bien avant celle de Bush contre l’Irak).
Les Deys s’intéressaient toujours aux cours royales de l’Europe (France, Autriche, Angleterre, Malte, Hollande, Espagne etc....) qu’ils contrôlaient moyennant finances (en monnaie or et cash) et intervenaient ainsi dans leurs politiques agressives à l’égard d’Alger. Hussein Dey décida et planifia l’invasion de l’Angleterre par les fantassins algériens en essayant de faire construire des navires de transport de troupes sous la direction d’un faux architecte maritime français envoyé avec l’accord de la France ; Obéissant à son Ministre de la Mer, personnage très important dans le gouvernement français de l’époque, il sabota le projet de débarquement en retardant sans cesse la construction de ladite flotte ; L’Algérie ne possédait le savoir faire contrairement aux rapides galères de combat. Le pauvre technicien fut décapité par le Dey lassé et ce malgré plusieurs avertissements et beaucoup d’argent mis sur la table. La France ne s’entendait pourtant pas avec la Grande Bretagne à cette époque précise. Quelques années plus tard, les Français débarqueront à Sidi Fredj.


Il est étonnant, voire surprenant qu’aucun historien de notre pays ne s’est intéressé à mener une enquête détaillée sur l’absence d’un combat maritime qu’auraient du mener nos redoutables corsaires lesquels auraient coulé sans aucun doute la flotte de transport colonialiste, lourde à manœuvrer. Les historiens français se bornent à signaler que la flotte du Dey n’a pas quitté la rade d’Alger. Les galères de combat sont restés tranquillement amarrées au quai. En plus, aucun navire de surveillance ne patrouillait dans la zone de protection du port d’Alger alors que la technique de guerre de la marine algérienne était tellement sophistiquée que la France avait déjà fait appel aux même Raïs pour protéger Toulon contre la flotte de guerre américaine laquelle avait fait demi-tour à la vue des galères mauresques sortant à toute allure de la rade française pour livrer combat. Les Américains avaient préféré éviter la bataille navale contre notre marine nationale. Quant à la prise d’Alger, nos valeureux Raïs et leurs fougueux équipages se sont dilués dans la population, précisent leurs manuels d’histoire; Quelle étrange réaction de ces troupes guerrières, farouches et combattantes; Ont-elles été neutralisées par des agents occultes ? Par un agent occulte ? Payées par qui ? Au profit de qui ? Les soudards de l’armée coloniale, ne connaissant pas Alger, étaient guidés dans leurs attaques par certains “yahouds” autochtones contre les riches demeures algéroises pour être pillées; Les livres de savoir, de science, de médecine, d’astronomie, les écrits et documents étaient raflés par les “yahouds“. Tel fut le pacte d’alliance contre l’Algérie combattante et révolutionnaire. Le coup historique de l’éventail n’était que le prétexte du déclenchement du débarquement face à l’arrogance de l’émissaire français flanqué de Bakri, le juif algérien : le blé algérien n’a pas été vendu au peuple français mais envoyé gracieusement pour aider la révolution française à laquelle l’Algérie a entièrement adhéré et soutenu les nouveaux principes de Liberté, Egalité et Fraternité. Ce fut une victoire totale, le peuple français en sortait vainqueurs contre les monarchies européennes rétrogrades. Le pétrole vaut aujourd’hui ce que valait le blé jadis.
O peuple de Constantine, votre ville était imprenable devant l’armée d’invasion coloniale.
Salah Bey fut trahi par les yahouds qui avaient ouvert les portes de la ville du Rocher après intelligence avec l’ennemi. Ainsi va la Vie : l’histoire est un perpétuel recommencement;
Ce nécessaire survol nous permet de comprendre les ressemblances d’aujourd’hui et les différents personnages de la vie politique locale et internationale: la politique du Tsar de Russie, celle du Kremlin rouge ou celle de Poutine est immuable dans sa volonté d’accéder aux mers chaudes.
Revenons maintenant aux traître de Bendjedid / Khemiyes et son larbin Aboulker / Belkheir/
Solar !
Khemiyes, ton père caïd est né en Algérie, c’est vrai ! tu es né à Bouteldja, dit Douar des ‘’Beni salauds’’ appelés ainsi par les gens de votre région (Annaba ). Ton grand-père n’est pas né en Algérie : de sa propre bouche, il raconte qu’il est né en Tunisie quelque part dans le sud tunisien chez les arabes “Rahala“. Aucun extrait de naissance ne vient confirmer ou infirmer la déclaration ; Alors, préconisons qu’à l’avenir, amendons notre constitution pour que le candidat présidentiel fournisse les actes de naissance des aïeuls jusqu’à un certain degré de descendance prouvant son algérianité et sa confession véritable afin d’éviter des dérives sanglantes dues aux infiltrations d’agents destructeurs de par le monde.
Est-ce qu’un algérien musulman peut prétendre succéder à Ariel Sharon en Yisrael sous prétexte que le certificat de naissance du grand père se trouve chez les yahoud “Rahala “du Néguev ? Du coup, il faut arrêter ce massacre.
Khemiyes, tu faisais croire à L’ANP et au peuple que tu jeûnais pendant le Ramadhan en envoyant un King Air 200 de la base aérienne de Boufarik plein à craquer de macroutes, zalabias, keulb-louz, et toutes sortes de gâteaux sortis des mille une nuit pour atterrir à Oran (où tu faisais ta retraite spirituelle sans doute) comme si le pâtissier du président n’existait pas à Oran, ou alors ne pouvait pas se déplacer avec toi, ô grand mounafik, tu n’est pas mouslim, c’est tout !
Avant que Belkheir ne te place président, Boumediene a monté une opération contre toi en 1977 pour te limoger de ton poste de chef de région militaire: il n’a pas pu. Le jour de son arrivée à Bou Sfer, il t’a fait croire qu’il avait atterri à Oran-Sénia où tu l’attendais; Découvrant la manoeuvre au dernier moment, tu as foncé au volant de ton véhicule évitant de justesse un accident mortel sur la dangereuse corniche de Ain el Turck afin d’être présent de justesse à l’atterrissage du Falcon 20 présidentiel; Accueillant Boumediene au pied de la passerelle sans ta casquette (pour ne pas faire le salut militaire réglementaire), il te demande d’emblée si tu n étais pas fatigué du pouvoir, tu répondis:” Quand le Raïs sera fatigué, nous serons fatigués à notre tour”; Ce jour-là, nous avions compris combien tu étais dangereux en tant que paysan madré, rusé et haut responsable des DAF; L’ avenir nous a démontré que tu étais la Taupe qui s’était réveillé pour mener la contre-révolution, planifiée par ta structure bicéphale; Tu voulais ce poste présidentiel avec force, détermination et calcul sinon comment expliquer que la section de protection présidentielle a précipitamment quitté l’aéroport de Es-sénia pour rejoindre en un temps record la base aérienne de Bou-sfer ; La section du capitaine “ Binour “ équipée d’une puissance de feu lourde jamais égalée auparavant (RPG 7, fusils mitrailleurs, fusils lance-roquettes) avait pris d’assaut le camp militaire en passant par dessus la barrière de barbelés et était entré par la deuxième porte fermée depuis des années ; L’officier de sécurité-base Lt Khaled Chater, seul informé et ne comprenant rien à cette véritable opération de guerre, attendait le groupe pour les “ dispatcher “ dans les points névralgiques afin d’ évacuer le président en urgence si les négociations s’envenimaient ...

 

 
Tu passais ton temps à faire du sport, en particulier à fréquenter le club nautique de la Marine à Mers el Kébir en vue de l’entretien physique car tu étais la pièce essentielle du plan ourdi par la Francysrael dont le maître d’oeuvre Belkheir allait bientôt rentrer en action; Khemiyes est un grand comédien qui a fait croire à beaucoup de gens son désintéressement du poste politique de président de la république; Tu t’es enrichi bien sûr mais tu as fais voter des lois scélérates (telle que l’interdiction d’avoir accès aux archives nationales portant notamment sur la période de libération et cela sur une période de plusieurs dizaines d’années, abrogation à prévoir immédiatement, Monsieur BOUTEFLIKA sinon LES DAF/Harkis auront gagné), tu as demandé et accepté la modification des accords d’Evian avec ton ami, ton frère franc-maçon Mitterrand (comme tu l’as déclaré toi même) sans avoir ratifié dans le temps escompté ces accords par ton assemblée nationale; Tu as fait abattre dans l’espace aérien irakien le Falcon 20 où avait pris place le ministre des Affaires Etrangères Benyahia, ardent défenseur de l’intégrité nationale car il n’arrêtait pas de demander les archives de guerre à la France; Pourquoi? Eh bien, la liste des DAF et agents harkis s’y trouvent simplement; N’oublions pas ton passé dans les tirailleurs en Indochine : sergent du 2éme Bureau, tu étais spécialisé dans la destruction des filières de désertion des tirailleurs algériens mis en place par le Viet Cong; Ton chef direct de l’époque n’était autre que le Capitaine Zerguini, également du 2éme Bureau mais qui avait tourné casaque aux colonialistes. Celui-ci avait déclaré clairement juste à la mort de Boumédiène :


“ Chadli est un agent actif français, c’est lui qui passera car “ on “est derrière lui. C ‘en est fait du pays et de moi car il va trouver mon rapport le concernant dans le coffre du bureau présidentiel où je le traite d’incompétent, de jouisseur et de dangereux ambitieux;
A l’époque, le vieux colonel Zerguini était Ministre des PTT : 6 mois plus tard, il échappait à un « accident » mortel d’un camion des services de Belkheir sur la route de Bouira lors d’une visite officielle ; Seul Dieu et sa bonne condition physique (c’était un sportif accompli malgré son âge avancé) l’ont sauvé de cette embuscade mortelle ; Plusieurs mois de rééducation on été nécessaire pour son rétablissement mais Belkheir/Khemiyes lui ont fait payer le prix de vouloir divulguer le secret de la structure de la FrancAlgérYsrael.
En moins d’une année de pouvoir, tu t’es savamment débarrassé de Kasdi Merbah lequel vous gênait (toi & ton larbin) par son contrôle quasi-journalier sur les activités de la Présidence; Alors, une astuce digne des plus grands maquignons politiques dont tu fais partie incontestablement fera écarter Merbah à tout jamais de ta sphère de décision car tu désertas la Présidence pour aller te réfugier dans ta demeure, à Oran, passant ainsi le message au peuple que le pauvre Khemiyes était pris en otage par des gens peu recommandables; Même De Gaulle s’enfuyant par hélicoptère en Allemagne chez Massu en Mai 1968 n’a pas réalisé un tel exploit de pouvoir se défaire à tout jamais de ses ennemis yahoudis; Dans notre cas, c’est l‘inverse qui s’est produit; A partir de ce moment, Khemiyes va caracoler seul en tête pour casser l’Algérie;
Tu t’es attelé en tant que chef des armées à nommer tes amis de la base de l’Est (voir le livre de Harbi, l’historien algérien, qui relate des faits historiques: leurs faits sont à recouper avec l’avènement de Khemiyes prouvant ainsi l’absence de hasard dans la mise en place soit des hommes, soit des théories de travail et d’action pour atteindre des buts connus aujourd’hui).
Soit :
- Ordonner aux officiers du contre espionnage et surtout du service secret extérieur de porter la tenue militaires avec obligation d’arborer le grade réel avec l’origine du corps militaire, ex: nageur de combat, parachutiste, pilote, médecin etc...
- Déstructurer, déménager les officines, les bureaux, les casernes, les écoles des services secrets avec absence de logistiques nécessaires au fonctionnement quotidien tel que carnets d’essence, réparation de véhicules banalisés ou officiels, absence de mobiliers dans les bureaux, de machines à écrire, de rames à papier, absence de postes téléphoniques, absence d’hygiène dans les cantines avec une nourriture exécrable voire empoisonnée par les amibes de l’eau des puits de la Direction de l’Aviation Militaire à Chéraga (on avait falsifié les rapports du service de Santé de l’Armée car un puit était réellement potable, les deux autres étaient pollués; la note finale prétendait le contraire; La responsabilité d’empoisonnement volontaire concerne le général Ghénassia, le chanteur de Dieu en est la traduction en hébreu, un autre yahoudi et DAF. Agent dangereux dont la caractéristique est d’effacer les traces compromettantes; Ayant géré la fortune des généraux à Genève en tant qu’ambassadeur, il est y actuellement en retraite jouissant de son passeport helvétique avec sa femme et ses enfants dépensant des milliards acquis dans notre pays; Instructeur militaire sur la frontière tunisienne, il a failli se faire lyncher par les valeureux Djounouds au retour d’une tentative de passage de la ligne Maurice; Beaucoup de frères (rahimat Allah ‘ala Shouhada) y étaient restés morts dans les champs de mines, la nouvelle n’avait pas ému le S/LT Ghénassia (homonyme avec le chanteur Enrico Macias) lequel avait préparé un mouton en méchoui;( Il aurait du réserver cette fiesta pour une autre fois) ; Pris de court par le retour inattendu des hommes, il serait mort à l’heure actuelle si ce n’était les anciens maquisards qui l’avaient sauvé; En réalité ,il nous a été expliqué qu’un rite occulte sectaire permet de prendre l’énergie de ton ennemi qui meurt en mangeant la chair d’un animal sacrifié: Guénassia avait besoin de cette force car il devait survivre pour mener sa mission dans l’Algérie indépendante; S’il n y avait pas une raison valable de faire ce festin, nous voyons mal quelle autre raison pousserait le rabbin Ghénassia à prendre un tel risque au point de provoquer des guerriers moudjahidine dont le mépris de la mort est tellement connu. Autre point vital, officier félon, tu es également un grand comédien car Boumediene t’avait envoyé remplacer Khemiyes à la 2éme Région d’Oran alors que vous étiez de mèche tous les deux; Vous avez fait échouer le plan de Boumediene car vous faites partie de la même structure occulte; Aujourd’hui, on le sait: chanteur, tu laisses des traces de pas, c’est mauvais pour ton matricule; Rappelles-toi la lettre de menaces reçue avec le dessin d’un fusée en train de décoller : on pouvait y lire un numéro secret de banque suisse. Bagatelle : le pognon récolté surtout à la mort de Boudiaf (Rahimat Allah ‘ala Shouhada ) reviendra en Algérie car en tant que chef d’état- major tu as joué un rôle prépondérant dans la mise au point faite à Béchar et dans la supervision du vol retour de l’avion sanitaire sur Boufarik avec son refus d’atterrissage prioritaire contraire à tous les usages internationaux de vol ambulance; Rien que pour cela, tu seras appelé à la barre; Nous reviendrons sur ton cas, en attendant, va pleurer de l’aide chez tes Rabins!
- Arrêter tous les départs des études supérieures dans les plus grandes écoles de par le monde; Par contre, vous avez continué à envoyer vos rejetons en secret aux USA (en particulier) à tel point que le Commandant Fellah (aviation militaire) en visite officielle avec une délégation du MDN, sur proposition du Pentagone, passe en revue un groupe de pilotes "algériens" en formation dans une école de chasse; Ce vétéran, abasourdi de ne connaître aucun visage, suffoquait de rage de n’avoir aucun dossier, et de ne recevoir aucune réponse franche ni satisfaisante à ses questions quant à l’autorité de tutelle; Pourtant, cet officier était un homme de confiance du chef de l’Aviation Militaire le colonel Abdelli (il faut lire encore Abd Ellie, un autre yahoudi de Constantine, la Capitale des juifs avant 1948, création d’Ysrael, dont le maire René Mayer, activiste notoire sioniste et anti-indépendance farouche de l’algérie). Assassin officiel de Abbane Ramdane (Rahimat Allah ‘ala Shouhada ) au Maroc, en compagnie de Allaoua (liquidé à son tour quand il a su l’identité du mort) et de Boussouf, chef du MALG puis Willaya V de l’Oranie; Son frère, Contre Amiral Boussouf avait terminé sa carrière dans la marine française; ( Son fils qui est actuellement haut responsable des opérations de la DGSE est basé en Corse) Abdelli était un ancien parachutiste du 11éme de Choc (SDCE) ; Son père, agent des renseignements généraux, surveillait les nationalistes de la région constantinoise, avait fait devancer la classe à son rejeton de fils lequel déclara devant un parterre attentif sa fonction en tant que radio, spécialiste en morse, sur un navire de guerre français. Sans commentaire pour les spécialistes de la guerre d’Algérie; Après son méfait, il disparaissait pour éviter la vengeance grâce à sa structure pendant au moins trois ans; Il reparaît comme par enchantement en 1962, à l’ indépendance, pour partir en URSS en stage d’aviation puis devenait attaché militaire toujours comme par enchantement; Pendant son stage des rapports signalaient son intérêt inexplicable de gadgets, surtout d’appareils photographiques: les stagiaires de l’époque reconnaissent aujourd’hui ne pas comprendre grand chose à cette technologie de l’époque; Par contre, un officier KGB de l’école l’avait pris en charge, sa mission s’arrêta lorsqu’il fut écrasé par la voiture de Abd Ellie qui monta sur le trottoir pour aller écraser le russe; Membre du corps diplomatique,plaidant un accident malheureux, Abd Ellie fut expulsé en tant que persona non gratta; Nous devinons aisément tous les moyens mis en oeuvre par la structure des FrançYsrael pour étouffer le scandale et extirper leur agent en Russie.
- Khemiyes, comment peux-tu prétendre être arrivé au pouvoir sans l’avoir cherché quand on voit les membres de ta bande d’assassins et tes liaisons personnelles avec ses tueurs lesquels gouverneront sous tes ordres en prenant les commandes dans les plus hautes sphères de la vie publique et officielle du pays; Pour preuve encore, La mort de Boumediene avait laissé un vide: la lutte était serrée entre Bouteflika et le colonel Yahyaoui, Abd Ellie, commandant de l’école de Tafaraoui avait déclaré à un de ses proches que Moussouni Belkacem, chef de l’aviation militaire, allait plier bagages, par conséquent il ne faut plus exécuter ses directives. Cela deux mois avant l’avènement Khemissien; Ensuite, un mois environ avant la prise de pouvoir de Khemiyes, le rapport d’activité signalait votre rencontre pendant laquelle vous avez parlé sans témoin, procédure dans l’ANP dangereuse et non autorisée en période d’alerte rouge; Quatre mois après, Abd Ellie était nommé à la tête des Forces Aériennes: un malheur féroce allait s’abattre sur le personnel et le matériel patiemment formé et acquis pendant de longues années;
- Avoir organiser un gouvernement parallèle Dans les bureaux de la présidence opposant à chaque ministère un département dont le travail consistait à être destinataire des rapports ministériels sans aucune fatigue et d’aller dans le sens contraire des recommandations pour réaliser la casse de l’Algérie tel fut le cas de Ghazi Hidouci , département Economie (yahoudi) aidé de son ami Benhaïm, en France actuellement et anciennement proche de Beregovoy ; But: pillage des petites et moyennes entreprises devenues rattachées par la loi aux administrations locales, donc les préfets.
- Le 5 octobre 1988, l’armée avait tiré sur la population sans sommation et pour tuer nos enfants en utilisant des armes réservées à la guerre contre des forces extérieures.

 

 
Avant de traiter cet événement si capital pour l’enseignement de la survie des générations actuelles et futures, il convient d’énoncer les principes de base utilisés par l’ennemi afin de mettre à jour leurs méthodes de conspiration et de fonctionnement au sein de la présidence de l’Algérie. L’ennemi peut être comparée à une pieuvre dont le cerveau est bi-céphalée : la France colonialiste alliée à la juiverie sioniste. Cette mise au point est faite objectivement suite aux différents combats menés par notre mouvement de résistance aujourd’hui comme hier pour honorer la mémoire de nos glorieux Shouhada tout en rendant hommage à la patience infinie et la bravoure admirable de notre Peuple. L’Algérie doit connaître les causes de nos maux pour ne pas croire à la fatalité destructrice qui s’acharne inexorablement sur notre Pays. PARLER et non pas se taire, c’est donc rendre justice et fierté à tout un peuple combatif mais opprimé, bâillonné, pris en otage voulant ainsi lui confisquer le mérite de la victoire de sa révolution populaire. Cette bi-polarité de fonctionnement remonte dans les faits à la mise en application du fameux « décret Crémieux » lequel permettait aux juifs algériens de devenir français donc de voter pleinement alors qu’auparavant, ils possédaient un bureau de vote spécifique au même titre que les « indigènes musulmans » avec leur premier et deuxième collège; Le fossé venait de se créer pour la première fois en Algérie parmi le front de résistance des autochtones dont la majorité musulmane venait d’être trahie par sa minorité juive (Voir le livre sur la conquête d’Algérie par Charles André Julien dans lequel il cite le nombre important des juifs algériens au moment de la conquête). C’était l’effet escompté par l’armée coloniale dont les cerveaux des fameux « bureaux arabes » liés aux francs maçons militaires qui se faisaient appeler « Mères » pendant le règne de Napoléon III. Pour réussir la colonisation, l’armée française se devait de séparer les juifs et les arabes pour pouvoir s’en occuper plus aisément. Le plan marcha à merveille. Comme de coutume en politique, le décret Crémieux avait une contre partie: suite aux guerres contre l’Allemagne, les finances françaises désastreuses furent immédiatement renflouées par les richissimes grandes familles juives de l’époque qui préparaient déjà la venue au monde d’Israël la Sioniste. A partir de cette période, on assistera à une osmose des intérêts franco-juifs.


La France se devait de mener une politique d’intégration à l’égard des juifs algériens; A leur tour, ces derniers se devaient de coopérer, de sauvegarder les intérêts français en Algérie. Dans cet ordre d’idées, Khemiyess, juif d’origine tunisienne mais algérien par naissance (autre cause obligatoire de son changement de nom à consonance non algérienne) en compagnie de son mentor Aboulker, juif de souche algérienne allaient devoir représenter et défendre l’accord politique de coopération franco-juif/Crémieux . Ainsi donc, ce duo malsain pour le pays va servir fidèlement l’ancienne puissance coloniale sans état d’âme, on pourrait même dire avec force et conviction sans avoir l’ombre d’un remord concernant le terrible mécanisme de mort qui allait s’abattre sur l’héroïque peuple algérien car les deux suzerains ne partageaient pas les mêmes valeurs que leur Peuple; En outre, ils allaient mettre les intérêts sionistes au dessus de ceux des français comme règle de conduite générale car il est notoirement connu que les secrets ne sont jamais partagés équitablement entre les membres d’une même coalition. Autre fait nouveau, Israël existe depuis 1948, l’esprit de l’accord franco-juif s’était modifié avec les nouvelles données de l’existence d’Israël allant de plus en plus au bénéfice du Sionisme au détriment de la France. L’hexagone, maîtrisant ce genre de subtilités et soucieux de protéger ses intérêts actuels et futurs, va mettre un circuit parallèle du même genre en positionnant un contrôleur également autochtone mais acquis à la France car il avait déjà donné des gages de fidélité dans le passé par son implication directe lors de la guerre de libération nationale; Il s’agit du Général Major Touati, originaire de Kabylie où il avait fusillé une trentaine d’otages (Allah yarham Shouhada) tous parents proches, car cela se passait dans son propre village; Pour ceux qui connaissent les coutumes berbères, le Lt Touati venait de renier sa famille alors que son clan le bannissait à tout jamais et déclarait son sang et celui de ses enfants licites. Sa position incontournable dans l’armée continue de le protéger mais la vendetta kabyle est caractérisé par son atavisme séculaire.
Longtemps effacé et réfugié à Béchar (3ième Région Militaire) pour éviter la vengeance des hommes fusillés, il était devenu un des contrôleurs de Paris quant à la surveillance des anciens sites nucléaires Reggan, Hammaguiret surtout le camp de Oued Namous (80 km de Béchar). A l’avènement de Khemiyess/Aboulker, il devint un décideur clé au sein du cabinet noir de la junte militaire. Actuellement, proche de Bouteflika et Aboulker, il surveille ce dernier pour sauvegarder les intérêts français en cas de fausse manoeuvre; L’accord franco-juif continue ainsi d’exister avec ça et là des contradictions apparentes parfois perçues par l’oeil d’un observateur non averti .
Après ce nécessaire survol de l’Histoire, nous dévoilons pour la première fois l’existence ultra secrète du « Comité de défense et du Redressement Algérien » (C.D.R.A.), mis sur pied pour combattre le pouvoir de Khemiyess/Aboulker par un travail compétant, incessant et destructeur harcelant sans aucun répit l’équipe au pouvoir au point que des détails tels que le nombre effarant de costumes et de chaussures signés de Khemiyess était parfaitement connu. Les montants des achats de diamants par Mme Khemiyess/Bourokba étaient également suivis et notés. Pour exemple, sans aucune décence, elle se présenta sur le petit port de pêche (Zeralda) pour acheter un thon de 80 KG environ auprès d’un humble marin pêcheur apeuré qu’elle paya en personne en présence de badauds ébahis devant tant de richesses exhibés en leurs présences..
Le travail multisectoriel de la résistance avait fini par dévoiler le vrai visage du pouvoir corrompu lequel rencontrait de plus en plus de difficultés au niveau de tous les corps constitués de l’état.
Les manoeuvres de lutte extrêmement précises et incisives mettaient en rage le duo Aboulker et son acolyte parce que les recherches de leurs services et surtout ceux de la Francysrael étaient déjouées dans la recherche des origines des fuites; A titre d’exemple, sachons qu’en été 1985 le Général Chelloufi, un autre DAF, Commandant de la Gendarmerie Nationale, fils de Bachagha lequel commandait le père de Khemiyess, Caïd, donc sous les ordres de ce même Bachagha, celui-ci supportait mal d’être sous les ordres du président Khemiyess mais cela ne l’empêchait pas d’oeuvrer momentanément dans le même sens que Aboulker/Khemiyess (tel ses ordres d’allumer certains feux de forêt qu’il allait faire circonscrire par ses propres gendarmes), ce général donc, avait pour épouse une allemande de confession juive... Le Général Chelloufi avait planifié avec le sioniste Aboulker un plan pour encourager les musulmans à fréquenter davantage les mosquées avec ostentation car le régime, disait- on, avait peur des « barbus ». Il était même recommandé de laisser pousser la barbe ce qui permettrait plus tard des arrestations rapides et faciles. Evidemment, ces recommandations étaient véhiculées par les taupes de la DRS qui avaient déjà largement infiltré les mosquées. En fait, au départ il s’agissait de simples pratiquants qui allaient devenir membres du parti politique FIS sous la poussée occulte de Aboulker, initiateur d’un plan diabolique comme on le verra plus tard. Durant cet été torride de 1985, une date de grève et de manifestation islamique était fixée (par eux-mêmes bien sur) ; Le but était l’arrestation massive de la population et surtout l’élimination de personnes déjà ciblées dont le potentiel de résistance gênait ou gênerait considérablement la politique scélérate… En fait, c’était le premier acte d’une série d’actions aboutissant à Octobre 1988. Heureusement, cette pacifique démonstration fut annulée par une intervention énigmatique jusqu’à l’écriture de ces lignes évitant déjà un bain de sang programmée aidant notre lutte à se renforcer davantage pour dévoiler les imposteurs qui continuent aujourd’hui de présider au destin de l’Algérie.

 

 
Pendant ces années, Aboulker, ayant tiré les leçons de l’été 1985, va devoir se retourner sur la SM laquelle en véritable professionnelle a toujours constitué une force parallèle à celle de l’état car elle est composée d’éléments universitaires compétents et expérimentés: La nomination à la tête de la SM en juillet 1981 du colonel Lakhal Ayat (il deviendra général un peu plus tard), ancien DAF rattaché à la fameuse base de l’Est avec Khemiyess, éliminera tous les anciens par une purge sans précédent dans les annales. Aboulker et ses traîtres peinaient durement en cette période à cause des diverses oppositions savamment orchestrées. Ils allaient recruter à tour de bras de jeunes diplômés mais inexpérimentés ce qui donnait alors au pouvoir un double avantage: l’inaptitude du moment de ces jeunes fraîchement promus à des postes inouïs de pouvoir comprendre, recouper, synthétiser et projeter dans l’avenir les scénarios mis en place et enfin permettre de souffler aux taupes qui continuaient le travail tranquillement pour la première fois depuis longtemps. Quelques années plus tard, ces officiers mûris par la vie reconnaîtront dans des écrits la valeur de leurs anciens collègues “ remerciés “ et comprendront la manipulation cynique dont ils avaient été l’objet de la part des DAF. Il faut enseigner aux générations futures que la stratégie essentielle de destruction sur laquelle s’était basé le clan Aboulker était le retour à la réactivation et la remise en place du régionalisme à outrance alors que cette même déviation avait déjà existé pendant la révolution mais avait été systématiquement combattu valant à ses adeptes le passage devant le peloton d’exécution; Cette méthode avait été créé par les officiers du 2ème Bureau français pour briser l’union des forces révolutionnaires de l’Algérie combattante.



Après avoir été élu le 7 Février 1979 comme président du pays, Khemiyess /Aboulker allaient faire quitter Merbah de son poste de chef de la SM au profit de son adjoint le colonel Nourredine Zerhouni dit Yazid. Merbah avait cru dans la promesse apparemment ferme faite par Khemiyess de le nommer en tant que ministre de la Défense Nationale; Merbah n’avait pas tenu compte de la duplicité et de la perfection de comédien du transfuge de l’armée française, art si bien maîtrisé que cela lui avait permis de monter tous les échelons pour devenir le chef incontestable de toute cette mafia; On venait de couper définitivement à Merbah le cordon ombilical avec la SM en le nommant astucieusement au poste de secrétaire général du Ministère de la Défense pour l’occuper aux tâches administratives harassantes; Pendant ce temps, Khemiyess/Aboulker centralisaient à leurs avantages toutes les informations des services de renseignement. Le clan des DAF allait encore se renforcer par un autre DAF, le Cdt Ghéziel Abbas lequel remplacera Aboulker [au poste de secrétaire du Haut Conseil de Sécurité (HCS)] pour lui permettre de devenir l’inamovible et puissant Chef de Cabinet de la Présidence. Abbas Ghéziel , dit « sergent Poncho Garcia», était un inconditionnel, un fervent admirateur de Khemiyess mais était connu pour être intellectuellement extrêmement limité ce qui plus tard causera son élimination du clan Belkheir à cause de son incapacité notoire d’aller dans le sens des instructions quelque fois sophistiquées de ses parrains.

N’empêche que Poncho Garcia, bête et discipliné, avait su demander une “ prime “ de démobilisation 10 millions de dollars sans compter les 10 millions de dollars versés par Khemiyess/Aboulker en récompense à la participation de la répression d’Octobre 1988 (cette même prime avait été versée à tous les généraux “ méritants “) sans oublier la part du “ gâteau “ récupéré auprès du fabuleux trésor de guerre de “ Zéggar Messaoud “, proche ami de Boumédiène (A traiter plus tard).

Le 15 Juillet 1980, Merbah libérait le poste de Secrétaire Général de la Défense pour devenir Vice-ministre de la Défense Nationale, chargé du soutien aux industries militaires suite aux différents accrochages lors de leurs rencontres politiques; Khemiyess/Belkheir évaluant le danger imminent des amis militaires de Merbah, allaient lui faire croire dans sa prochaine nomination au poste suprême de Ministre de la Défense Nationale: les DAF avaient compris que Merbah ne voulait pas d’un coup d’état militaire mais plutôt d’une prise de pouvoir en toute légalité . A une question intempestive d’un proche qui lui déclarait être fin prêt pour le débarrasser définitivement de cette équipe de traîtres en deux heures de temps, il avait répondu son intention d’éviter de faire couler le sang innocent des enfants de l’Algérie à cause du virus régional déjà inoculé dans l’ANP.

Il est impérativement nécessaire de rappeler à tout peuple ayant déjà subi une colonisation impérialiste l’utilisation par l’ennemi de la politique de division populaire en installant et en nourrissant le régionalisme tribal et l’esprit de clan. Ces signes sont des avertissements précurseurs d’une contre révolution dont les effets seront mortels pour tous les enfants du pays. Ces signes sont des avertissements précurseurs d’une contre révolution dont les effets seront mortels pour tous les enfants du pays.

Rappelons qu’au cours de la lutte de libération nationale, cette méthode contre-révolutionnaire avait été couramment utilisée par le 2ème bureau français en particulier par le Capitaine Paul Alain Léger, juif berbère marocain, parti avec des faux papiers d’algérien musulman en Irak, il se fera recruter sur place par le FLN suite à son ultra nationalisme affiché, il suivra un stage d’officier dans une académie militaire de quelques mois pour rejoindre le maquis intérieur de la willaya III du Colonel Amirouche [Allah yarhamo Shouhadaouna]; Faisant même le coup de feu contre les français, il avait récolté une moisson d’informations de noms, structure opérationnelle, méthode de combat, liaisons et transmissions etc... pendant 6 mois pour enfin aller rejoindre l’armée française qui allait déclencher une véritable extermination du maquis sans aucun précédent dans l’histoire contemporaine. Cne Léger était capable de parler couramment l’arabe dialectal, le kabyle, le chaoui en plus du français; Son collègue et disciple Raymond Niart , juif pied-noir, deviendra en 1962 le patron de la DST qu’il façonnera selon la méthode d’infiltration et d’intoxication appliquée dans le maquis; Cela expliquerait en partie la continuité de l’implication de la DST avec les taupes algériennes au détriment de la DGSE hiérarchiquement plus rigide et coupé de la réalité multiconfessionnelle pied-noir.

Pour sa part, Merbah continuait d’asseoir sa position de chef au sein de L’ANP et se voit destitué de son poste de Secrétaire Général de la Défense au profit du colonel Mustapha Belloucif le 15 Juillet 1980, officier de valeur et nationaliste ayant mal tourné sous les coups tortueux de Aboulker; Ce nouveau chef militaire avait des relations parentales avec la mère du Président; Ce dernier, toujours maître dans la comédie “del Arte“ avait réussi à faire croire son désintéressement en la politique et son intention d’abandonner la présidence au profit de Merbah qui devait se charger de la passation du pouvoir en temps voulu. Bon gré, mal gré, Merbah acceptait la nomination de vice-ministre de la Défense Nationale, chargé du soutien aux industries militaires et cela afin de charger administrativement les journées du présumé futur dauphin ; En juillet 1981, le Colonel Medjdoub Lakhal Ayat (un autre DAF, ex-sergent-chef français et ancien membre de la base de l’Est, voir Harbi ) est nommé à la tête de la SM en remplacement du Colonel Zerhouni appelé à d’autres fonctions. Ancien “tankiste“, il ne possédait pas d’intelligence vive et fine nécessaire dans le monde du renseignement international; Entraîné à exécuter les basses besognes, il avait l’habitude de se déplacer avec une mallette rempli de billets de grosse coupure en devises fortes dans le cas d’une fuite en cas d’un éventuel soulèvement général. En vérité, sa connaissance des secrets criminels du régime l’affolait au point qu’il allait prendre comme second le Cdt Smain pour le règlement de tous les problèmes techniques. Ainsi, « ils » avaient commencé l’utilisation d’inoculation de bactérie manipulée en laboratoire pouvant entraîner la mort avec des signes de troubles cliniques graves tel que méningite, septicémie, hémiplégie etc... Provoquant une maladie fréquemment associée à une infection intercurrente fragilisant le système immunitaire rendant la victime complètement inopérante dans sa vie professionnelle. Beaucoup d’officiers, cadres, hauts responsables, intellectuels avaient été concernés par ce programme spécial tels que l’écrivain Rachid Mimouni , le Colonel Hauffmann et bien d’autres .

Cette méthode d’élimination s’utilisait dans des cas spéciaux de disparition mortelle silencieuse.

L‘Afrique du sud et Israël avaient été les premiers pays en 1980-81 à utiliser cette arme silencieuse. Comment et par qui cette nouvelle et secrète technologie avait-elle été importé en Algérie dans le plus grand silence, le plus grand secret ?

Le 25 Octobre 1984 est une date à écrire en rouge en ce qui concerne la bassesse, la traîtrise du régime bi céphalée unique dans notre histoire car le pouvoir algérien venait d’atteindre le point de non retour sur le plan international. L’arrestation à Lyon de Ibrahim Abdelkader Saâdé en réalité Georges Ibrahim Abdallah, puissant dirigeant des Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises, possédait un vrai passeport algérien délivré par le général Ayat, chef de la SM avec l’accord de Belkheir/Khemiyess; Les libanais avaient l’habitude de coopérer avec les officiers de la SM pour lutter contre l’invasion des sionistes au Liban frère mais cette fois-ci, Boumediene n’y était plus, c’était l’équipe sioniste Belkheir/Khemiyess qui tenaient les commandes; Le Libanais avait été particulièrement opérationnel entre 1976 et 1982 car il était soupçonné d’avoir commandé l’assassinat de plusieurs responsables américains CIA , israéliens MOSSAD et même français DST; Il avait pour mission principale la jonction et la coordination avec le groupe d’extrême gauche Action Directe qui faisait peur à Belkheir/Khemiyess car ce groupe comportait quelques éléments algériens très actifs (ex : Hamami Mohand ) La famille de Ibrahim Georges Abdallah allait enlever un diplomate français, Mr Gilles Sydney Peyrolles pour l’échanger contre ce dernier; Une fois de plus, Ayat contactait son officier traitant à Beyrouth qui allait s’engager personnellement auprès des FARL pour libérer le français immédiatement se portant garant que Paris relâchera Georges Ibrahim; Tout cela n’était que supercherie de la part de Paris et Alger: les FARL avaient libéré Gilles Peyrolles mais Paris gardait en prison Georges Ibrahim; Ayat venait de condamner à mort son officier à Beyrouth mais il s’en sortit vivant car les Libanais lui témoignaient de la confiance et du respect . En réalité, le juge Alain Marsaud devait libérer le chef des FARL qui maintenait être Algérien et non Libanais rendant ainsi la condamnation impossible; Pourtant une seule et unique solution subsistait: le témoignage personnel du chef de la SM, à savoir le Général Ayat qui allait prendre l’avion personnel de Khemiyess, le G III Gruman à partir de la base de Boufarik pour confirmer devant les autorités judiciaires françaises :

1 Le Général Lakhal Ayat avait délivré le passeport dans son propre cabinet et l’avoir remis en mains propres à Georges Ibrahim Abdallah

2 Georges Ibrahim Abdallah lui avait déclaré partir en France pour mener des opérations criminelles sur le territoire français contre les intérêts français, américains, israéliens.

3 Le Général Lakhal Ayat avait mis à la disposition de Georges Ibrahim Abdallah l’avion présidentiel G III Gruman de Boufarik pour déposer le chef des FARL au Bourget.


Après cela, Georges Ibrahim Abdallah était condamné conformément à la procédure judiciaire française et restait en prison.

Après cela, le Général Lakhal Ayat, fièrement, reprenait incognito le vol retour sur la base de Boufarik;

Après cela, Yves Bonnet était remplacé en juillet 1985 par Rémy Pautrat à la tête de la DST.

Après cela, voila comment une opération de coopération SM/DST/MOSSAD est bouclée vite fait et bien fait avec un grand esprit de sacrifice révolutionnaire de la part du pouvoir algérien.

 

 
Pendant ce temps, le travail de sape concernant l’ANP, la SM, la Gendarmerie Nationale continuait sous la houlette de l’entité Belkheir/Khemiyess lesquels déstructuraient systématiquement l’état sous toutes ses formes; L’armée allait être divisée en trois forces : terre, air et mer avec leurs chefs respectifs rendant ainsi un éventuel coup d’état plus difficile; Certaines unités prestigieuses envoyées en Egypte en 1973 telles que la 8eme BB, brigade blindée et la 12eme BM, brigade mécanisée ainsi que d’autres fers de lance de l’ANP, allaient être simplement partagées en deux avec également deux chefs empêchant tout mouvement de soulèvement à moins d’une entente rapide et sincère. Pour plus de sécurité, nos deux sionistes abaissaient le niveau opérationnel par la mutation des éléments les plus expérimentés à des postes administratifs voire à des mises en retraite d’office. MIEUX ENCORE, une pénurie de liquide de freinage sans précédent allait être signalée chez toutes les unités de combat rendant toute manœuvre des chars de combat impossible ; les équipages déployaient un art plein de ressources pour maîtriser leurs machines qui n’avançaient plus qu’à vitesse réduite pour s’arrêter par des dérapages contrôlés dans le désert de Mécheria, Béchar, Tindouf etc... Nous avions quand même informé que ce fameux liquide de freinage (russe) pouvait être obtenu par la Présidence auprès d’un laboratoire étranger très connu car ce prodigieux produit n’était pas si secret que cela.


L’aviation militaire n’était pas en reste, bien au contraire; le colonel Abd Elie avait divisé aussi les escadrons de combat en deux unités, il avait totalement supprimé le 2 eme pilote”tireur” sur l’hélicoptère de combat “ Mi 28“ obligeant le pilote de navigation à faire les deux tâches soulevant non pas des protestations des conseillers russes mais des questions concernant la véracité et l’authenticité du pouvoir Larbi/Khemiyess. Le KGB avait compris sans l’ombre d’une hésitation mais eux-même avaient fort à faire avec leur régime en pleine mutation politique.
Abd- Elie avait supprimé les exercices d’acrobatie et d’interception au niveau de la chasse de combat au profit d’heures de navigation en ligne droite car il y avait attribution d’une prime de vol alloué en fonction d’un nombre d’heures de vol que les chasseurs ne pouvaient atteindre qu’en faisant du vol horizontal; Plus grave encore, ce traître avait en personne ordonné aux responsables du hangar de matériel aéronautique à l’entrepôt de Blida, le changement volontaire des casques de vol des combinaisons hermétiques du MIG 25 avec ceux du MIG 23 qui se ressemblaient beaucoup mais sans adaptation possible; Cela voulait dire que le pilote du Mig 25 qui volait avec une combinaison non pressurisée au niveau du cou à une altitude de 15 000 M à 20 000 M était irradié lentement en fonction du temps passé; En outre, en cas d’éjection à cette altitude, la mort instantanée guettait le pilote à cause de la décompression et du froid de moins de 56° Celsius. Des pilotes de Ming 25 sont morts aujourd’hui des séquelles de ces maladies de hautes altitudes. Quelques pilotes avaient eu la chance d’être soignés dans “ la cité des étoiles “ avec les médecins spécialistes des cosmonautes russes en ex-Union soviétique sans en savoir la raison précise de ces irradiations.
En 1973, en Egypte, le Capitaine Abd-Elie s’était fait « nommer » responsable du détachement de toutes les unités de combat de l’Aviation Militaire, poste administratif à partir duquel il espionnait au profit d’Israël car étant lui-même juif; A la base de "Oued Inna" , l’escadron algérien de Mig 21 neutralisait les deux escadrons israeliens de "Phantoms" basés juste en face d’eux. A maintes reprises, ils avaient essayé d’abattre un de nos avions par ruse pour déclarer mondialement cette sensationnelle nouvelle mais sans aucune réussite. Ca avait duré une année entière pendant laquelle nos pilotes avaient mis une grosse pression sur l’aviation sioniste qui avait arrêté ses incursions aériennes dans cette zone sensible. Abd-EElie avait ordonné aux ingénieurs des moyens techniques algériens de modifier le système d’ouverture de la verrière du Mig 21. On avait fermement ignoré ses ordres à répétitions car on avait compris qu’il voulait créer un accident aérien au profit des sionistes qui ne manqueraient pas d’utiliser ces pertes lors de combats aériens. Ainsi nous comprenons mieux aujourd’hui pourquoi nos frères égyptiens évitaient son contact et le tenaient écarté de leurs centres de décision. Les “ Moukhabarat “ avaient leurs informations sur notre personnage sans aucun doute; Cela nous rappellent et nous amènent au cas particulier de feu Ahmed Ben Ahmed dit colonel “ Abdelghani “ terminant comme Premier Ministre sous Boumédiène, lequel était un ancien parachutiste français largué sur port Fouad (Egypte) en 1956 puis fait prisonnier par les Egyptiens qui avaient eu la malheureuse idée de le remettre au FLN de Boumédiène présent au Caire afin de contribuer à la libération de son pays du joug colonialiste; Toute sa vie, il avait une reconnaissance sans limite à son chef à tel point que celui-ci le chargea en 1971 d’endormir la vigilance de feu colonel Abdelkader Chabou en l’accompagnant dans l’hélicoptère “ Puma “ qui explosait en l’air après avoir débarqué l’ancien” para “. Le Colonel Chabou avait voulu renverser par un coup d’état Boumédiène pour mettre à sa place. Krim belkacem en 1970.
En 1984,une course contre la montre s’était engagée contre Abd-Elie qui, s’intéressant avec avidité aux archives de la révolution stockées dans un hangar de l’Aviation militaire par un pur hasard de l’histoire, avait voulu les récupérer coûte que coûte sous prétexte d’organisation et gestion informatisées; Mais c’était sans compter sur la vigilance d’officiers patriotes et avisés qui avaient réussi discrètement à déjouer le plan sioniste sans donner l’éveil ; Seul ALLAH aurait su ce qu’ils allaient faire de notre histoire s’ils avaient contrôlé la situation.
Le criminel et récidiviste colonel Abd-Elie, sous les ordres de Belkheir, allait en 1985 faire rentrer dans deux Hercules de Boufarik un plein chargement d’armes et de munitions qui allaient armer les escadrons de la mort, les GIA en particulier, à partir de 1992: des centaines de pistolets mitrailleurs de type UZI avaient été achetés chez Israël par l’intermédiaire d’une société sioniste en Belgique; les avions cargos avaient atterri à Tlemcen-Zénata pour déjouer toute surveillance dans l’algérois mais en vain; Le chef de mission et commandant de bord de l’hercule C-130 était le commandant Chouaib, agent SM du Cdt Ghaouthi et actuellement conseiller aéronautique du colonel Tounsi, chef de la Direction Générale de la Sûreté Nationalee, D G S N, ancien DAF et “ béret rouge “ ayant "pacifié" la zône de Tlemcen pendant la lutte de libération.
Les rumeurs ayant quand même circulés, Belkheir–Khemiyess allaient diligenter la Gendarmerie Nationale à mener une enquête de zèle vite étouffée. Le Major Général Belhouchet actionnait à son tour l’Inspection Générale de l’ANP qui bouclait le dossier très vite après avoir su les tenants et les aboutissants.
Durant ce quart de siècle passé sous le règne malveillant de la Pieuvre sioniste, on pouvait noter l’insouciance, l’arrogance, le cynisme de ces différents personnages travaillant ouvertement contre le peuple algérien sans jamais penser un seul instant qu’un jour viendra peut-être où ils devront rendre compte car ils croyaient que leurs actions passées ne seront jamais révélées;
Le crime parfait n’existe pas car ils n’avaient pas tenu compte de Dieu comptant sur leur puissance du moment; Voila pour la leçon;
Il faudrait rappeler aux Algériens et au reste du monde musulman que cette haine destructrice à l’égard de l’Algérie tire ses racines de la participation de notre pays, par deux fois en 1967 et 1973, contre Ysraël et que nous avons été un membre actif du “ Front du Refus “ prônant la continuité des combats en réponse à leur tactique de la “guerre éclair “; Nous avions participé à deux guerres sur trois et chaque fois de plus en plus forts et modernes en technologie d’armement et de maîtrise opérationnelle à tel point que nos pilotes de chasse bombardement (Lieutenant Kebbi Moustapha Ali et Lieutenant Belmabarek Saddek ) avaient participé sur leurs Sukhoi SU 7 à bombarder la colonne des chars israéliens commandés à l’époque par le commandant Ariel Sharon en personne dans la région appelée “ Déversoir “ en Egypte. Après l’armistice signée entre l’Egypte et ysraël, la chasse algérienne, s’était déplacé en Syrie pour y renforcer la lutte et la guerre d’usure qui allait coûter très cher en Israël tant sur le plan humain, matériel et financier car les juifs avaient l’habitude de lancer des attaques rapides et courtes dans le temps ;
N’oublions pas également que des bombardiers égyptiens, à long rayon d’action, dissuadaient Ysraël de détruire le barrage d’Assouan en se basant à la base aérienne de Laghouat car ces bombardiers de type SUKHOI étaient capables de frapper Ysrael de plein fouet et à très longue distance de la cible. Le Commandant de ce groupe secret n’était autre que l’actuel président de la République d’Egypte: Monsieur Hosni Moubarak en personne.
Voilà pourquoi, Belkheir-Khemiyess allaient nommer Abd-Elie à la tête de l’Aviation Militaire la mettant ainsi entre les mains d’un personnage dont la fureur dévastatrice allait ravager une jeune génération pleine de dévouement et de compétence.. Obligée d’être écartée par le pouvoir pour le protéger suite au sabotage qu’il avait commis en envoyant des Mig 25 non équipés de radars de tir dans la zone de la frontière Libyenne, il avait espéré le déclenchement d’un conflit qui tournerait en notre défaveur mais c’était compter sans l’expérience de nos pilotes (lesquels avaient pu se passer de l’utilisation électronique habituelle grâce à leurs grandes techniques de pilotage à vue). Abd-Elie avait envoyé le même Cdt Chouaib ramener les radars à Ourgla (base aérienne militaire) pour les monter furtivement sur les Mig ayant atterri à Hassi-Messaoud (aérodrome civil ) gardés par des éléments de l’Armée de terre. La preuve ayant été consignée administrativement, le Général-Major Belhouchet avait été obligé de désamorcer la bombe en faisant la tournée des "popotes" chez les pilotes leur annonçant le limogeage du chef de l’Aviation Militaire trois jours avant l’annonce officielle.
On peut affirmer que, si ce dangereux criminel n’avait été écarté à temps, ce dernier aurait joué un rôle majeur dans le massacre des trois millions d’Algériens prévus dans le plan du boucher "Nezzar" le 05 Octobre 1988.
L’émeute devait durer beaucoup plus que prévu et faire le maximum de morts ;
Quant à la Marine de Guerre, elle n’en menait pas large également; Principalement basée à Mers-el-Kébir, tous leurs cadres se connaissaient et avaient des relations amicales avec les autres Armes de la 2 eme Région Militaire d’Oran; Aboulkheir/Khemiyess allaient muter tous ces cadres dans les autres régions militaires de peur d’une unification générale dans le cadre d’un coup d’état qui pouvait se déclencher contre eux; Ils allaient, comme d’habitude, diviser la Marine en deux: mise en place d’un commandement de Gardes-Côte avec des unités légères étoffées par les officiers marins les plus brillants de la génération et de l’autre côté la traditionnelle marine de guerre (Vedette Lance Torpilles, Frégates de combat, Mouilleurs de Mines, Transporteurs de Troupes) avec toute l’hémorragie de leurs officiers de commandement, officiers et sous officiers techniciens embarqués; A partir de 1985 environ, de graves problèmes de maintenance s’étaient posé concernant surtout le changement des moteurs des navires de la flotte qui arrivait en fin de ressource en heures de navigation et en temps; le temps courait sans aucune réponse de la Présidence qui n’arrivait toujours pas. L’Etat Major de la Marine se voyait contrainte à supprimer les planifications des sorties de surveillance en mer; Le même problème s’était posé pour l’envoi des Mig 25 que Abd-Elie ne voulait pas envoyer en ex-URSS bloquant ainsi ces avions stratégiques au sol; Ce type de planification ne pouvait être hasardeux mais provenait de Belkheir-Khemiyess tant l’analyse est aujourd’hui claire et limpide ; Voudrait-on encore nous faire croire que ces deux compères sont de bons pères de familles qui n’ont rien à voir avec des forces occultes hostiles à l’Algérie?
Boumédiène avait officiellement déclaré l’entrée en guerre contre Ysraël mais n’avait jamais prononcé l’arrêt de la guerre; De surcroît, Boumédiène avait remis un chèque "en blanc" à l’Egypte pour la fourniture de munitions de guerre par l’Union Soviétique afin de continuer le combat au sein du "front du refus";
Ainsi, au vu de ces quelques bribes d’informations, ne pensez vous pas que l’Algérie est la cible privilégiée des sionistes de peur qu’une quatrième guerre israélo-musulmane n’éclate et voit l’intervention d’une armée algérienne compétente, redoutable et victorieuse laquelle serait épaulée par un peuple déterminé et maîtrisant une technologie moderne de haut niveau?

 

 
Comme il avait été présenté dans les articles passés, le tissu social des DAF et sionistes issus des familles juives indigènes était une osmose d’intérêt financier séculaire car issus de familles nanties, de caïd et de bachaghas nommés par l’armée coloniale depuis son invasion de 1830. L’historien Mohamed Harbi précise avec réalisme d’ailleurs» qu’ils ne témoignent pas d’une identification totale aux thèses du nationalisme. ”En clair, ça veut dire qu’ils se positionnent avec mépris au-dessus des gens de leur peuple pour les traiter comme des chiens galeux les commandant impitoyablement aux profits de leurs intérêts et ceux de leurs enfants. Ainsi croire que Belkheir démissionnerait suite à son extirpation de la “ boîte à Pétrie “ ou qu’en tant que “fils de bonne famille” (il avait bien essayé de faire croire à partir de 1985 son origine maraboutique avec Cheikh Belkheir ,vénérable wali à Tiaret que le peuple honore par des “ ziarates “ mais vite mis en échec par nos amis, Grâce à Dieu Merci ), il finira par avoir honte d’être filmé par les caméras lors des réunions hautement officiels pour enfin enfourcher son cheval s’éloignant à grand galop du peuple algérien enfin délivré.



Monsieur Le Président Bouteflika; Ceci est un mauvais calcul : il a pris le pouvoir par les baïonnettes, il le quittera par les baïonnettes ; C’est la règle du jeu. Il ira jusqu’au bout car il croit en son étoile sioniste et magie protectrice, il continuera d’amasser de l’argent tout comme Nezzar, il continuera de commander ses réseaux de la terreur tout comme Nezzar, il continuera de protéger sa famille de la “vendetta “ tout comme Nezzar, il continuera de vieillir tout comme Nezzar, l’officier fantassin , technicien de valeur, il avait monté les échelons de la hiérarchie avec discipline sans se faire remarquer ou porter ombrage aux chefs de la hiérarchie militaire se contentant d’exécuter “sans hésitation ni murmure“ les ordres tel son envoi en Egypte avec un bataillon ANP en 1967;

En 1973, Boumédienne le nommait commandant de l’Ecole de formation des Aéroportés de Biskra l’arrachant du désert de Bechar ( 3ème RM ); Menant sa mission avec sérieux , les troupes de parachutistes fraîchement crées lui étaient entièrement dévouées de sorte que lors de l’émeute du 5 Octobre, les officiers et leurs troupes allaient le suivre corps et âme au grand malheur de l’Algérie; Le duo Belkheir-Solal/ Khemiyess-COHEN avait ramené Nezzar, chef de la Région Militaire de Constantine, pour le nommer Chef des Forces Terrestres à l’ Etat-major de Ain- Nahdja commandé par le Général-Major Belhouchet, c'est-à-dire qu’ils étaient tous DAF; Auparavant, le Général Kamel Abderrahim, adjoint du Chef d’Etat major Belhouchet en tant que Chef des Opérations s’était vu retirer de Ain-Nahdja pour être mis à la tête des Forces Navales à l’Amirauté afin de solutionner, entre autres , le vrai casse-tête des fins de ressources des moteurs des navires de guerre; Le Général Abderrahim, maquisard nationaliste, avait eu le courage et l’honnêteté morale de demander des explications à Khemiyess pour le massacre du 5 Octobre 1988 exigeant du Président de reconnaître sa responsabilité au cours d’une séance télévisée en affirmant sa position de Chef Suprême des Armées maîtrisant par tous les moyens la révolte ( qu’il avait lui-même provoqué avec son inséparable compère); Le Général Abderrahim avait quitté le bureau présidentiel en présentant sa démission, premier cas rarissime dans l’histoire de l’ANP. Mais ce n’était que partie remise, devenu civil, Monsieur Abderrahim était mitraillé par les hommes de Belkheir armés de Kalachnikov; Criblé de balles, il avait survécu par chance; Un communiqué anodin publié par le terroriste Belkheir avait suggéré une attaque de malfaiteurs; Quel audace, quel mépris ! Peu de temps après, Mr Abderrahim publiait dans un journal que la tentative d’assassinat essuyé avait pour origine sa prise de position politique et non pas une attaque de brigands de grands chemins; Pour le profane, il faut expliquer que le colonel Abderrahim avait remplacé le colonel Khemiyess à la tête de la 2ème RM d’Oran en 1980 juste après la mascarade de cooptation de Khemiyess en tant que président de la République;

En outre, le Colonel Abderrahim, clan des anciens maquisards, avait soutenu fermement Khemiyess-COHEN dans sa prise de pouvoir contre Merbah en particulier; Au vu de ces explications, le Général Abderrahim ne pouvait rester à l’Etat-major de Ain-Naâdja car il pouvait succéder à Belhouchet devenant ipso facto un Chef d’Etat-major issu de l’Armée de Libération Nationale ALN ou bien demeurait son adjoint qui aurait certainement refusé d’actionner les troupes contre le peuple algérien: dans les deux cas de figure, le scénario présentait le départ du clan Belkheir- Khemiyes avec toutes les graves conséquences qui en découlaient pour eux , leurs familles, leurs comptes bancaires à l’étranger, leurs condamnations criminelles en justice etc.... Ces scénarios étaient bien sûrs pris en compte par ces professionnels du crime. Sous-estimer ou croire en leurs apparentes gentillesses toutes enrobées d’obséquiosité serait fatal.

Qui pourrait prétendre maintenant à un soulèvement populaire dû au hasard ?NON, trop d’intérêts étaient en jeu et trop d’actions et de déplacements d’hommes avaient été opéré en fonction d’un futur planifié par leurs maîtres à penser dans les officines étrangères que nous connaissons fort bien .

Revenons maintenant au général Nezzar qu’on avait placé Chef des Forces Terrestres à Ain-Nahdja après avoir été le Pacha de Constantine; Informé du rôle important qu’il allait devoir jouer mais sans grande précision de la part de Belkheir car ce dernier ne dévoile jamais entièrement ses cartes maîtresses à ses valets; Nezzar commandant toutes les troupes terrestres consolidait ses liens avec le duo diabolique Belkheir - Khemiyess tout en apprenant la vie mondaine du pouvoir algérois qui traitait toujours des “ affaires juteuses “ . Des informateurs financiers de premier choix ,à savoir les membres du gouvernement eux-mêmes commençaient à le mettre au « parfum » car ils avaient deviné en lui un futur chef de guerre; En réalité, il nourrissait de solides ambitions pour devenir le Chef d’Etat -Major de l’Armée; Mieux encore, il deviendra le Ministre de la Défense Nationale, chef suprême plafonnant au-dessus même du Président de la République; Il fallait se planquer et attendre tranquillement ce qu’il savait faire à merveille .Enfin, ses rêves inespérés allaient enfin se réaliser : il avait crapahuté tellement dans le désert, « bouffé » du chameau à Biskra dans le mess des officiers, mangé du gros pain d’intendance assaisonné d’oignon vert avec ses “ paras” en attendant la baisse du vent pour permettre le largage (mais il n’a jamais sauté en parachute, il préférait envoyer les autres), lui qui avait toujours plié l’échine, il se voyait enfin très riche car il savait quand le “ coup“ se déclencherait, il demanderait sans coup férir, sa part du gâteau à Belkheir-SOLAL et Khemiyess-COHEN : sa rente pétrolière . En contre-partie, Nezzar avait sauvé le duo sioniste SOLAL-COHEN du peloton justicier.

Aujourd’hui, il est extrêmement riche mais il sait qu’il a vendu son âme au diable sans être préalablement arrivé au poste suprême de chef d’état. En effet, l’incontournable Belkheir veillait jalousement sur lui car il le voyait en dangereux rival ; Alors, il allait discrètement lui mettre les bâtons dans les roues en organisant des fuites contrôlées surtout à Paris et Londres pour le discréditer et le rendre réellement malade et dépressif. Nos sources nous avaient donné des informations selon lesquelles les hommes de Belkheir avaient pénétré intimement la famille de Nezzar pour y provoquer des fuites organisées vers la résistance islamique. Bien sûr, Nezzar allait être « aidé » très discrètement à découvrir le double jeu de ses « proches » puis à prendre les sanctions qui allaient détruire sa stabilité familiale dans un violent déchirement moral. En plus de ce terrible drame, l’attentat volontairement manqué de Ben Aknoun par quatre tireurs d‘élite de Belkheir avait pour but de faire réfléchir Nezzar sur son retrait immédiat ; Sa mort n’avait pas été souhaité car on le savait méticuleux et dangereux dans la confection et garde des dossiers chauds à l’étranger concernant notamment les connexions de Belkheir-SOLAL et Khemiyess-COHEN.

L’attentat raté de sa voiture piégée au sein du Ministère de la Défense l’avait complètement jeté dans le désarroi ; Il venait de comprendre pour la première fois qu’il ne faisait pas le poids devant l’ennemi qu’il ne savait pas être… Belkheir.
C’est vai que Nerzzar est un fantassin (moucha ) par contre Aboulker a été modelé par le « Cdt O ». Ainsi, il avait compris qu’il fallait partir tout de suite sous peine d'y laisser sa vie.

Aujourd’hui, nous avons convenu de le lui apprendre: libre à lui de remonter la piste s’il en a le courage.

C’est le juste retour de manivelle.


El Khouldou Wel Mejdou Li Shouhadaïna El-Abrar
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♦ Larbi Belkheir : Les déclarations fallacieuses

Publié le par S. Sellami

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L'article commandité par Larbi_Belkheir et publié par Chérif Ouazane dans Jeune Afrique est une tentative dérisoire de réécrire le passé d'un homme qui fait honte à l'Algérie. Belkheir s'est surpassé pour élaborer toute une histoire faite d'inexactitudes et de mensonges pour le présenter sous un visage féerique.
Incroyablement on découvre dans le dit article, un Belkheir sorti tout droit d'une épopée où il tient le rôle du héros qui ne cesse de se sacrifier pour les siens ! Nationaliste, honnête, serviable et même romantique ! Pour quelqu'un qui veut se faire passer pour un père de famille modèle, c'est bien raté!
A court d'argument sur la faillite de notre pays, le principal responsable de la tragédie jette la pierre au peuple car à bien lire ses propos, c'est par la faute du peuple algérien que nous en sommes arrivés à ce stade.
Belkheir et ses acolytes commandent l'Algérie d'une manière bien propre à eux. Ce qui se passe en réalité depuis qu'ils ont spolié le pouvoir en Algérie, c'est que l'armée coloniale des années de braises a été substituée par une horde de supplétifs invétérés. Pis encore, quand on regarde leurs agissements et leurs comportements au sein de l'ANP on ne peut que dire que ces généraux régissent l'Algérie avec une mentalité de colons ! Tous leurs actes ont un seul objectif : l'appropriation obligée de toutes les richesses de notre pays.
Pour la mémoire sacrée de nos martyrs, pour toutes les victimes des années rouges et pour tous les Algériens qui chaque matin que Dieu fait, se sacrifient et s'investissent cœurs et âmes pour que demain soit meilleur, nous devons remettre Belkheir dans sa vraie dimension.
Afin d'apporter les corrections qui s'imposent aux allégations fallacieuses de Larbi Belkheir nous allons procéder en trois étapes :
1) Belkheir et la guerre de libération
Le père de Larbi Belkheir n'a jamais été un respectable Cheikh de zaouïa comme il le prétend, mais plutôt un grand Bachagha au service du régime colonial français, chargé de la répression des Algériens en général et des nationalistes en particulier. A ce titre Belkheir devrait prendre la peine de consulter le répertoire des grandes familles algériennes de la colonisation ; l'histoire de sa famille y figure en bonne place.
L'engagement de Larbi Belkheir dans l'armée française en pleine guerre de libération est le résultat d'un choix délibéré de sa part, pour servir le régime colonial à l'instar de son père, et non d'une incorporation par "devancement d'appel" comme il s'efforce de la faire croire.
Sa "désertion" de l'armée française est présentée dans cet article comme un évènement extraordinaire qu'un grand-père se doit de raconter à ses petits-enfants pour leur montrer que grand papa est un héros ! Il ajoute dans l'article, qu'il "s'embarque … à destination de la Tunisie où il est aussitôt affecté à la région frontalière. Mission : former le 45e bataillon" !
a) La "désertion" de Belkheir n'est pas individuelle, mais collective. En effet, Les sous-lieutenants qui ont rejoint la Tunisie en 1958 sont, entre autres, (par ordre alphabétique) : Abdelmadjid Allahoum, Abdelnour Bekka, Larbi Belkheir, Mohammed Ben Mohammed, Hamou Bouzada, Mostepha Cheloufi, Abdelmalek Guennaizia, Mokhtar Kerkeb, Lahbib Khellil, Rachid Mediouni, Khaled Nezzar et Salim Saadi.
Comme tous ses associés, il faisait lui aussi partie de la fameuse promotion " Lacoste " de 1958. Mais pour rendre justice aux hommes de foi, le défunt général Lahbib Khellil n'a pas marché dans la combine Belkheir ; il a d'ailleurs été radié des rangs de l'ANP suite aux instructions de Belkheir.
b) Il est curieux que ces officiers "déserteurs" de l'armée française n'aient pas rejoint l'armée de libération nationale (ALN) dans les maquis comme l'ont fait avant eux Mahmoud Chérif ou Abdelrahman Bensalem ou encore Abdallah Belhouchet, pour ne citer que ceux-là. Mais, ils ont rejoint le FLN et le GPRA en Tunisie pour entrer par la grande porte sans prendre le moindre risque. Il fallait qu'ils survivent pour mener à bien la mission dont ils ont été investis.
c) Ce n'est qu'en 1958, après l'arrivée du général Charles De Gaulle au pouvoir (avec sa claire stratégie basée sur la "troisième voie" et "l'Algérie algérienne", pour affaiblir, sinon éliminer de la scène politique algérienne le FLN et écraser l'ALN) que l'on a assisté à des vagues successives de "désertion" de l'armée française pour rejoindre le FLN en Tunisie en 1958, 1959 et 1961.
Parmi les sous-officiers promus sous-lieutenants par l'armée française avant de les envoyer en mission en Tunisie en 1961, quelques mois seulement avant l'indépendance, figurent en particulier les "déserteurs" Mohammed Lamari et Mohammed Touati. Les mystères de la stratégie coloniale du gonflement des grades et de l'encouragement des désertions massives se sont élucidés avec le temps. Il est établi à ce jour que ces pseudo-déserteurs ont été chargés d'une mission bien spécifique : L'infiltration de l'ALN par des éléments fidèles à la France.
d) Belkheir n'a eu aucune affectation immédiate à son arrivée en Tunisie, comme il le prétend. Après une année passée en stand-by au camp de Garn Al Hafaya (situé au sud du Kef) avec ses collègues "déserteurs", Belkheir a été affecté au camp d'instruction de Oued Meliz (près de Ghardimaou). Là, il a eu de graves engueulades avec les djounouds de l'ALN qui s'étaient révoltés contre lui et son collègue le sous-lieutenant Madaoui pour leur comportement indigne vis-à-vis des moudjahidines.
e) Bouteflika, dont il dit avoir fait connaissance en 1960, n'a jamais été membre de l'état major général comme il l'affirme. Les membres de l'état major général étaient : le colonel Boumediène, les commandants Ahmed Kaid et Ali Mendjeli. Le quatrième membre était le commandant Rabah Zerrari dit le commandant Azzedine. Mais, il n'a jamais rejoint son poste au sein de l'état major général. Tous ont été nommés par le Conseil National de la Révolution Algérienne (CNRA) dans sa session de janvier 1960, dont ils étaient d'ailleurs tous membres.
Bouteflika n'a par contre jamais été membre du CNRA, ni membre de l'état major général. Il n'a jamais été chargé "d'inspecter les troupes basées aux frontières Est de l'Algérie". Ce serait d'ailleurs une insulte à la mémoire des commandants Abdelrahman Bensalem et Salah Soufi, alors respectivement chefs de la Zone Nord et de la Zone Sud des frontières Est. Ce serait également une insulte à l'ensemble des commandants de bataillons installés aux frontières algériennes. D'ailleurs, Bouteflika n'a jamais commandé d'unités de combat.
Bouteflika et Belkheir ont en commun qu'ils n'ont jamais tiré une seule cartouche contre l'armée coloniale française jusqu'à l'indépendance de l'Algérie. Comme tous leurs compères ce ne sont pas des Baroudeurs !
f) Larbi Belkheir dit avoir demandé à "rencontrer Boumédiène" en 1962 pour solliciter sa "démobilisation" et s'est heurté au refus de Boumédiène ! Ceci est un pur tissu de mensonges, puisqu'en 1962, la procédure de démobilisation était simple et n'obéissait à aucune démarche administrative ou bureaucratique. Les chefs des régions militaires ainsi que le directeur du personnel du ministère de la défense étaient habilités à délivrer les attestations de démobilisation sur simple demande verbale.
2) Belkheir au pouvoir
Quand Belkheir annonce "J'ai du mal à pardonner la formule "décennie noire" utilisée à propos des années quatre-vingt. Beaucoup de choses ont été réalisées durant cette période, et tout le monde semble l'occulter", on n'arrive pas à croire que seule cette phrase lui fait de la peine ! Les centaines de milliers de victimes ne comptent pas pour sa conscience anesthésiée! Plus encore surprenant, c'est qu'il n'aime pas les intégristes, mais fait de bonne grâce les petites courbettes devant les Emirs du Golf qu'il invite fastueusement en Algérie pour le massacre des outardes et des gazelles !
Belkheir est fier aussi d'affirmer qu'il assume pleinement son engagement pour le coup d'Etat de janvier 1992 pour "épargner à l'Algérie le sort de l'Afghanistan" ! La vérité est que la répression aveugle qu'il a instauré contre le peuple algérien avec ses généraux éradicateurs entre 1992 et 2002 a eu des conséquences dramatiques sur tous les plans :
a) Sur le plan politique, la crise s'est dangereusement aggravée. Pendant plus de 10 ans le peuple algérien a été soumis à la terreur, à l'injustice, à la faim, à l'humiliation, aux arrestations arbitraires et aux exécutions extra-judiciaires. La violation de la constitution et des conventions internationales relatives aux droits de l'homme par les dictateurs, ainsi que la violation des libertés individuelles et collectives, sont devenus le quotidien poignant subi par les Algériens depuis 1992.
En outre, le régime ne dispose ni de légitimité, ni de crédibilité tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. A l'exception toutefois du soutien multiforme de certains membres occultes de l'administration française qui supportent envers et contre toute éthique les anciens éléments de l'armée française, devenus généraux et "maîtres" de l'Algérie depuis 1992.
Les différentes tentatives de légitimation du régime à travers les élections présidentielles de 1995 et 1999, ainsi que les élections législatives et communales de 1997 n'ont rien réglé. Bien au contraire, les fraudes massives, le manque de liberté d'expression, la manipulation de l'information et la perversion des mœurs politiques ont contribué à discréditer davantage le régime et à rendre la crise politique plus opaque.
b) Sur le plan sécuritaire, la situation s'est tragiquement détériorée au fil des mois et des années. Ce qui est plus grave c'est le programme de liquidation physique ordonné par Larbi Belkheir depuis le coup d'Etat ; ce qui a donné lieu à la naissance de l'équipe 192 dirigée par son larbin, le colonel Smain Lamari et qui a à son actif un nombre invraisemblable de victimes parmi lesquelles on ne cite que les défunts Mohamed Boudiaf et Kasdi Merbah.
c) Sur le plan économique, tous les indicateurs sont au rouge. Le revenu national par tête d'habitant a chuté de $ 2 500 par an en 1990 à $ 1 376 en 1997 et à $ 1 500 en 2001 (soit 60% de son niveau en 1990).Le secteur industriel public et privé hors hydrocarbures fonctionne à moins de 20% de sa capacité installée. Le secteur du bâtiment et de la construction se trouve dans une situation lamentable rendant la crise du logement explosive. Le taux d'investissement dans les secteurs productifs n'a jamais été aussi bas depuis une trentaine d'années.
d) Sur le plan social, les tensions sociales se sont aggravées depuis 1992 à cause notamment de l'augmentation du taux de chômage. Le nombre des chômeurs est, en effet, passé de 1 300 000 en 1992 à 4 200 000 en 2001. Le fait est que le chômage frappe surtout les jeunes.
Les jeunes âgés entre 16 et 29 ans représentent 83% des chômeurs alors qu'ils ne représentent que 27% de la population. La privatisation ou plutôt le bradage des entreprises publiques s'est traduit par le licenciement de plus de 400 000 travailleurs (un chiffre qui va doubler) et a contribué à aggraver le chômage. La pauvreté s'est sérieusement aggravée au fil des années. Le nombre de pauvres vivants au-dessous du seuil de pauvreté est passé de 1 500 000 en 1990 à plus de 15 millions en 2001.
Il va sans dire que tout cela a donné lieu à l'apparition de maux sociaux étrangers à la société algérienne ; le suicide, la prostitution infantile, des gens qui meurent de faim ou d'autres qui s'alimentent à partir des poubelles …Toutes ces misères humaines sont un affront sans pareil à la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour la dignité de l'Algérie et son peuple.
e) L'aggravation de la crise morale a contribué à éroder la cohésion sociale. La corruption s'est institutionnalisée au plus haut niveau. Ainsi, l'affairisme, les malversations, l'enrichissement illicite, les activités parasitaires, la bureaucratie (souvent génératrice de corruption), les passes-droit (qui défient la loi et la justice), le népotisme, l'accumulation des richesses non pas par l'effort mais par des combines de toutes sortes entre les mains d'une minorité liée au système en place ont contribué à affaiblir la cohésion et la solidarité sociales et à générer l'indifférence des gens, puis leur hostilité à l'égard des pouvoirs publics tenus pour responsables de la détérioration de leur situation économique et sociale.
Ceci a aussi entraîné une aggravation de l'écart entre une minorité de riches dont Larbi Belkheir et ses complices et la majorité des Algériens qui se débattent dans la pauvreté noire.
3) Belkheir et les affaires
Dans cette partie, ce qui a été rapporté par l'article est une véritable provocation aux citoyens algériens qui de leurs yeux peuvent voir sur place l'étendue de la richesse de ce fils de Kaid.
Les affaires qui sont citées ci-dessous ne sont que des prémisses d'une saga de ce qu'il conviendrait d'appeler "le cartel d'Alger".
Nous n'évoquerons que quelques détails de ces affaires car les ramifications de celles-ci et leurs étendues empliraient certainement plusieurs manuscrits.
a) L'affaire Djenane El Malik : La superbe villa de Djenane El Malik de Larbi Belkheir dont parle l'article en question n'est autre que la villa qu'occupait légalement M. Seghir Mostefai, alors Gouverneur de la Banque Centrale entre 1962 et 1982. En 1982, Larbi Belkheir, alors secrétaire général de la Présidence, a fait expulser M. Seghir Mostefai manu-militari de sa villa et l'a occupé. M.Seghir Mostefai s'apprêtait alors à acheter la villa dans le cadre de la vente des biens de l'Etat, connus sous le nom de "biens vacants", après l'adoption de l'APN d'une loi à cet effet.
Ce qui est aussi ahurissant, c'est que Larbi Belkheir est allé jusqu'à s'approprier et annexer à sa villa une partie de la rue publique de Djenane El Malik (ex. Rue Emile Marquis) qui reliait cette rue à la cité des PTT, transformant la rue Djenane El Malik en une impasse et obligeant les habitants du quartier à faire un grand détour pour faire leurs approvisionnements à la cité des PTT.
b) La fameuse affaire " ENAPAL " : Elle a permis à Belkheir de faire d'une pierre trois coups :
D´une part bloquer les reformes engagées par son ennemi Mouloud Hamrouche et d'autres part prendre en main directement le contrôle de l'importation des produits de consommation de base (café, sucre,..).
Belkheir a entrepris hypocritement de museler Mouloud Hamrouche, qui avait pris trop de liberté aux commandes de son gouvernement, en lui sortant le dossier ACT qui a un rapport avec une entreprise d'expertise que Hamrouche avait sollicité pour une étude économique.
Concernant l'affaire ENAPAL ce sont près de 25 millions de dollars qui se sont volatilisés lors d'un marché fictif. C'est l'ex. Directeur Général de l'ENAPAL, M. Mustapha Bensaïd, qui a été injustement condamné et qui croupit depuis à la prison d'El Harrach ; alors que le vrai responsable est le Lieutenant-colonel Aouisse Azzedine (à l'époque des faits, lieutenant Azzedine, en poste à l'ENAPAL comme officier de sécurité préventive), mandaté par son chef Smain Lamari pour mener l'opération.!
Aouisse a bénéficié en 1989 d'une golf noire entre autre comme cadeau de la part de Smain Lamari pour son succès dans l´affaire ENAPAL.
Ce même Lieutenant-colonel a été formellement identifié et reconnu par les services espagnols comme le principal acteur de toute l'affaire puisque cette affaire a des ramifications qui vont surtout en Espagne..
Le troisième but atteint par Belkheir dans cette affaire est l'opposition de la gendarmerie à la DGPS puisque c'est la gendarmerie qui a enquêté dans la maison du service. Cela a mis le général Abbas Gheziel en confrontation directe avec le général Mohamed Betchine. Les résultats accablants de l'enquête de la gendarmerie ont mis à mal Mohamed Betchine vis-à-vis de Chadli. La confrontation entre les deux hommes a réussi puisque, l'accumulation de mauvais points par Betchine a décidé le président Chadli de la faire remplacer à la tête des services par le poulain de l'époque : Mohamed Mediene.
c) L'affaire Messaoud Zeggar : Belkheir a sous-traité cette affaire pour le compte de l'Élysée sous l'œil vigilant de son maître Jacques Attali. Les services français à l'époque ne pouvaient pas se permettre d'abandonner l'Algérie aux Américains. En éliminant des circuits "mafieux" un homme proche des Américains comme Zeggar, le terrain était vacant pour les vautours de l'ombre pour récupérer le butin de guerre du FLN et les bénéfices des trafics d'armes que menaient Abdelkader Koudjeti et Messaoud Zeggar.
Zeggar avait des très bonne relations avec des sommités de la politique américaine dont le père de l'actuel président Bush qui était son ami. L'arrestation de Zeggar a permis à Belkheir de récupérer toutes les informations relatives aux comptes numérotés du FLN et des biens immobiliers et de mettre main basse sur tout le réseau d'acheminements d'armes vers l'Afrique.
d) L'Affaire Mouhouche : L'intervention personnel de Larbi Belkheir auprès du directeur de la BEA des Pins Maritimes, tenue à l'époque par un certain Tahar Yazid (qui vit actuellement à Genève depuis), en faveur de Toufik Bendjedid (le fils du président Chadli Bendjedid) et de son copain de nuit Rachid Mouhouche a permis au trio de faire un hold-up en bonne et due forme. Des milliards ont été subtilisés et la totalité de l'argent a été mise à l'abris dans des comptes à l'étranger. Seul Rachid Mouhouche a été officiellement reconnu coupable pour cette escroquerie et incarcéré à la prison d'El Harrach ; quant au fils de Chadli, il a été éloigné à Caracas au Venezuela, là où Slimane Bendjedid, un cousin de Chadli (qui était un simple petit fonctionnaire d'Air Algérie puis devenu DG de cette importante compagnie aérienne) s'est retrouvé ambassadeur.
Dans cette affaire, Belkheir a volontairement impliqué le fils du président pour apparaître aux yeux de Chadli comme l'ultime sauveur, en plus du gain matériel amassé.
e) L'affaire du gazoduc Algéro-Italien : Cette affaire a été dévoilée par la justice italienne au début des années 90 lors du procès d'anciens mafieux, membres du gouvernement. Pour décrocher le contrat algérien, les Italiens avaient déboursé 34 millions de dollars, dont une partie est allée directement dans les poches de Belkheir. Suite à ce scandale Belkheir a préféré s'éclipser momentanément en Suisse et tirer les ficelles de là-bas. Son retour aux affaires s'est fait sans la moindre gêne !
Dans le même domaine d'affaire, il a extorqué à la société américaine Bechtel (toujours présente en Algérie) des sommes faramineuses pour l'obtention du marché algérien. Le dédoublement du pipeline a failli tourner au drame, puisque d'autres ogres ont découvert le pot aux roses et voulaient leurs parts du gâteau !
Dans d'autres circonstances, uniquement à cause de cette affaire, Larbi Belkheir aurait été passé par les armes mais…
f) L'affaire de Ryad El Feth : Nous avons déjà donné un aperçu sur cette affaire, où Larbi Belkheir a réussi une fois de plus grâce à son homme de main le colonel Senouci, ancien directeur de l'Office de Riadh El Feth (OREF), à extorquer des millions de dollars à la firme canadienne qui s'était chargée de la construction du site. Une montagne d'argent, un projet qui a coûté la bagatelle de trois cent cinquante millions de Dollars. Originellement le projet de la société canadienne Lavalin, était destiné aux Iraniens qui avaient commandé une étude pour la réalisation d'un monument à la gloire de la révolution, d'ailleurs des mini "Houbel" se trouvent depuis longtemps en Iran. Le projet a atterri sur le bureau de Belkheir grâce à Abdelkader Koudjeti qui a permis au même clan d'amasser des millions de dollars.
Le colonel Senouci a très bien réussi à l'ORF et a construit un superbe palais juste en face de…Mohamed Lamari, le chef d'Etat major. Larbi Belkheir a même introduit Senouci pour qu'il prenne les commandes du complexe du Club des Pins, en remplacement d'un autre de ses hommes de main, en l'occurrence le véreux Abdelhamid Melzi qui a été chargé par Belkheir, entre autre, de noyer le général Betchine dans ce qui deviendra plus tard l'affaire des résidences sécuritaires de Moretti.
g) L'argent noir : Ce dossier n'a jamais été révélé au public tellement il est confidentiel, et les remous de cette affaire ont une portée internationale.
Le palais d'El-mouradia a de tout temps disposé d'une caisse noire, appelée aussi fonds spéciaux, le montant de la caisse dépassait les deux cents millions de dollars qui étaient réservés à diverses dépenses dont le soutien financier aux mouvements africains de libération. L'argent de cette boite était sous la responsabilité directe du chef de cabinet du président de la république à savoir Larbi Belkheir et il n'a jamais eu à rendre compte du moindre centime à quiconque.
Belkheir a usé cet argent comme bon lui semblait. Il a même utilisé ces fonds spéciaux lors de l'achat de très précieux diamants pour Halima Bendjedid au WaterGate, lors de la visite de Chadli Bendjedid aux USA. Belkheir a su soudoyer la femme du président qui le lui a bien rendu !
D'autres sommes importantes en liquide provenant de la même caisse ont été transférées en Belgique lors de la maladie de Chadli et ont fini dans des Banques suisses. L'alimentation des fonds spéciaux se fait directement de la banque centrale qui couvre ces fonds sous le sceau secret-défense.
Il va sans dire que Larbi Belkheir, a bien profité du budget de fonctionnement de la présidence de la république grâce à des prélèvements directs ou à des surfacturations diverses en plus des voyages officiels, de l'habillement, du mobilier, des vacances…etc. Toutes ses résidences ont été décorées aux frais de la princesse !
h) La minoterie : On ne peut imaginer comment Belkheir a trouvé cette audace pour dire que la minoterie qu'il possède officiellement lui a demandé autant de sacrifice et de temps ! Son beau-frère Hocine Louhibi, ex. DG de l´OAIC y est pour beaucoup puisque cette misérable minoterie ne sert que de paravent à d'autres activités plus importantes. Belkheir ne peut pas nier qu'il a ordonné à Meziane Chérif en 1991 de lui fournir deux lots de terrains (à bâtir) et un vaste terrain en zone industrielle pour monter une usine !
Belkheir voulait créer pour sa fille une usine identique à celle qu'entreprenait de faire le général Kamel Abdelrahim. Ce n'est pas un hasard si ce dernier a failli perdre la vie lors d'un guet-apens orchestré par des professionnels. (Cela fera l'objet d'un dossier spécial qui traitera de luttes internes entre officiers français et officiers de l'ALN).
Pour presque la totalité de ses affaires, Larbi Belkheir compte sur ses proches dont le beau-frère Hocine Louhibi et d'autres prête-noms qui servent de paravent dans les affaires de pots de vin et versements occultes.
i) L'affaire Rachid Mabed : Cette affaire a beaucoup dérangé Larbi Belkheir et pour cause, Mabed a mis le doigt dans un engrenage infernal qui fonctionne depuis 1986.
Nice est la terre de prédilection de toutes les fortunes et bien évidement les gens qui ont de l'argent le dépensent à tort et à travers. Belkheir a eu une idée de génie ! Mettre des machines à sous partout où il le pouvait. Pour se faire, il a obtenu le feu vert pour ce business grâce à son ami Charles Pasqua qui a fait changer la règlementation française dans ce domaine exprès pour le copain Belkheir.
L'affaire est très juteuse puisque tout le cash qui circule est mis soigneusement à l'abris du regard du fisc dans des affaires de second plan. Il n'est pas nécessaire de rappeler ce qui se passe dans les rouages politique français à Nice depuis bien longtemps, seulement le pauvre Rachid Mabed a cru que la justice allait lui donner raison. C'était sans compter avec les démons des ténèbres qui se dressent à la moindre alerte dans le noir pour se faire justice à leur façon.
Le beau-frère de Belkheir, le fameux Hocine Louhibi, a mis tout son poids pour écraser Rachid Mabed qui a résisté malgré tout. On se demande quelle gloire peut tirer un Belkheir en marchant sur les cadavres des innocents, mais d'un autre côté et connaissant l'historique de son ascendant on ne peut que dire : tel père, tel fils !
A L'échelle internationale : Larbi Belkheir évolue dans une nébuleuse qui a des objectifs stratégiques de premier plan. Il suffit de citer certains de ses contacts pour comprendre ses objectifs. Il traite les affaires de l'Etat en catimini sans rendre compte à personne. Quand on se penche sur les résultats de ses années rouges et noires, on réalise avec aigreur que pendant tout ce temps il n'a eu qu'un seul souci : Détruire l'Algérie.
Cet énergumène qui se dit commis de l'Etat a en fait bien réussi dans la mission qui lui a été confié par ses paires. Comment peut-il prétendre qu'il ne veut que le bien de l'Algérie ? Comment peut-il prétendre qu'il revient malgré lui aux affaires ? Avec quelle audace peut-il soutenir qu'il est honnête ?
Il est vrai qu'il faut de tout pour faire un monde, mais il faut aussi dire que le monde serait certainement meilleur sans des monstres comme Larbi Belkheir.
Rien dans ce qu'a entrepris Belkheir n'a aidé l'Algérie et les Algériens ne serait-ce qu'un jour, bien au contraire il les a fait retourner des décennies en arrière.
Au Final :
Belkheir n'est ni un mythe, ni une légende, Il est le cancer qui ronge l'Algérie depuis plus de trente ans.
Des affaires de malversations, détournements, sabotages, il en existe des centaines. Des dossiers aussi graves les uns que les autres et qui démontrent l'institutionnalisation de la déprédation des biens publics. Les exemples ne manquent pas, que se soit l'usine de production de voiture à Tiaret, le métro d'Alger, l'institut Pasteur à Dely Brahim, TransMed (dont la siège social est comme hasard par à Nice)…En fin de compte le peuple a été sciemment mis à part par les goules qui n'assouvissent pas leur besoin d'avaler les milliards de l'Algérie.
La quantité d'argent qui a été subtilisée par "la pègre algérienne" à l'Etat donc au peuple algérien est de plusieurs dizaines de milliards de dollars, soit près de 60 milliards. Une partie de cet argent se trouve à ce jour dans les circuits parallèles de la finance mondiale et contribue au développement d'autres pays, alors que chez nous la misère bat son plein avec 65% de la population qui ont moins d'un dollar de revenu par jour.
La falsification et la désinformation des faits sont utilisés d'une manière systématique par les généraux Larbi Belkheir, Khaled Nezzar, Mohammed Lamari, Mohammed Touati et le restant des Lacostistes. Ils n'ont pas de quoi être fiers et leurs vraies histoires, elle fait plutôt honte. C'est la raison pour laquelle ils s'inventent des histoires sur mesure pour se blanchir et légitimer leur présence aux commandes de l'Etat.
Qui veulent-ils tromper par leurs mensonges ?
Les Algériens n'ont pas la mémoire courte, ils savent de quoi il en retourne. Le peuple algérien qui connaît fort bien Belkheir et ses complices est, quant à lui, fatigué de leur turpitude ! Le peuple algérien n'aspire qu'à vivre dans la paix et la justice sociale et souhaite le retour à la démocratie et à la souveraineté populaire dans la transparence.
Le peuple algérien souhaite également que justice soit faite et que tous ceux qui, comme Belkheir, Nezzar et leurs complices, ont contribué à anéantir l'Algérie par leurs comportements néfastes, paient pour leurs crimes.
Les responsables de la tragédie qui lisent actuellement ce dossier ne doivent plus dormir en paix car ils peuvent être certains que le moment de rendre des comptes sera pénible…aucune pitié ni indulgence ne seront montrées….On ne les lâchera jamais et quel que soit le prix à payer !
 
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