La parole est à... la défonce !

Publié le par S. Sellami

La chronique de Djamel Sidi râle

 

Mesdames, Messieurs les jurés de la confrérie de l’abjuration de la mère patrie…

Cette affaire qui est entre vos mains n’est pas banale mais une affaire qui reflète la profondeur du mal qui gangrène notre société.

En effet, mesdames et Messieurs les « abjurés » sachant que vous la jugerez sans âme ni conscience, je prends, donc, le risque de me faire l’avocat de l’ange face aux diables qui vous corrompent, vous gratifient « euro-ze-ment » pour vous, merci pour le cheveu sur la langue, et que, bien entendu, vous  représentez, juges et parties que vous êtes !

Je me marre !

Je me bidonne !

Je n’en peux plus à force de rigoler à tel point que j’ai envie de pleurer !

Excusez-moi mesdames et Messieurs les « abjurés », c’est l’émotion…C’est nerveux et surtout énervant !

Voilà des représentants de la loi qui est utilisée pour qu’ils s’essuient les pieds dessus surtout qu’ils ne les ont pas propres, les pieds, les mains, les oreilles, la bouche, le nez, les cheveux, la caboche qui leur sert de machine à réfléchir tout le temps en mode HS, la bistouquette mais sans… « ahuacatl » qui signifie en langue des descendants aztèques (le nahuatl) : testicule, en référence à ce fameux fruit climactérique originaire du Mexique et qu’est l’avocat !...Joaquin Guzman dit « El Chapo », aussi baron de la drogue qu’il est, n’a plus qu’à se rhabiller dans sa prison en attendant le parloir pour recevoir , à défaut d’oranges, des avocats, ce fruit bon pour la défense de l’organisme, bien de chez lui, le Mexique !

Chez nous, aujourd’hui, les fruits climactériques sont devenus légions comme la banane qui, sans l’avaler, elle nous reste quand même de travers entre les fesses…Comme la pomme du peuple que vous vous payez depuis belle lurette en le prenant pour cet autre fruit climactérique qu’est la poire !

Quand les aliments et les fruits servent plus les métaphores ironiques sur la société, il ne faudrait  pas s’étonner  que le citoyen apprenne à se nourrir du verbe !

 « Objection, monsieur le président !...Je ne vois pas où il veut en venir ?...Nous sommes là pour juger un individu pour outrage à magistrat et exercice de fonction de laquelle il a était radié»

« Accordé, les « abjurés » ne tiendront pas compte de ces vérités, continuez et soyez précis ! »

Comme disait Claude Chabrol : « La bêtise est infiniment plus fascinante que l’intelligence…L’intelligence a des limites, la bêtise n’en a pas ! »

Et pour rester dans le contexte afin de démasquer les cons dans le texte, j’invoque une jurisprudence du temps de l’auguste Avicenne : « Quand la bêtise gifle l’intelligence alors l’intelligence a le droit de se comporter bêtement ! » et je rajouterai une louche pour tous les affamés du pouvoir sans connaissances ni savoir, en toute modestie, Sidi râle que je suis dit : « Dans un faux témoignage il n’y a de vrai que la nature du menteur ! ».

Avec tous ces faux diplômés en droit et loin de l’endroit made in Algéria, devenue rivale chevronnée de Taïwan aujourd’hui, il ne faut pas s’étonner d’avoir une injustice régnante sous couvert d’une justice falsifiée qui n’a de vrai que l’édifice de son ministère !... Cacher le faux par un semblant de vrai !

« Moi président…Je vous interdis de continuer…Je vous condamne pour outrage à magistrat ! » 

Vous allez m’envoyer vos sbires en civil avec une voiture banalisée pour me kidnapper à la sortie de mon domicile, un vendredi, jour de prière et de repos, pour que tout le monde en soit témoin comme vous l’avez fait à mon client MOHSEN AMARA…Vos services ont fait un travail d’amateur…Je ne comprends pas le but de cette manœuvre à moins que… À moins que le message ait été de dire au peuple : « Voilà ce qui arrive à tout récalcitrant et à tous ceux qui parlent trop ! ».

« Silence !

Je rajoute à  l‘outrage la demande de votre radiation du barreau !

Merci de confirmer mes propos par vos décisions…Rien ne m’étonne, aujourd’hui, dans ce pays où parler, s’exprimer, s’opposer objectivement deviennent des délits qui n’existent dans aucun code pénal à part celui de « l’omerta ! », la loi du silence…Et tout transgresseur subira la loi de la « lupara » de Cosa Nostra et la « lupara bianca » qui ne laisse pas de trace, toutes deux issues  d’un jugement inique au propre et au figuré comme au sale et au défiguré !

Partant du fait « perdu pour perdu » autant essayer de gagner quelque chose…Permettez, monsieur le juge au jugement préétabli, à l’avocat que je suis encore jusqu’à la fin de cette pseudo-audience, de vous enseigner quelques rudiments du vrai droit en citant Me Hocine Zahouane de la ligue de la défense des droits de l’Homme dont vous deviez en prendre de la graine parce que la vôtre est amère et mauvaise :

1/ « « On ne peut arrêter quelqu’un dans la rue sans mandat d’arrêt ou d’amenersigné par le procureur de la République ou le juge. C’est interdit par la loi ».

2/  Deuxièmement, s’il y a un mandat d’arrêt, il y a des procédures à suivre pour son exécution. La loi exige qu’il devait se faire entre les heures réglementaires et l’agent chargé de son exécution doit être en tenue réglementaire en déclinant son identité : le nom, la fonction et le mandat d’arrêt et/ou d’amener. Après, on invite la personne à nous suivre ».

 

3/ « Tendre une embuscade. Attendre que quelqu’un arrive et l’aborder violemment sans décliner son identité est une aberration. C’est ahurissant que ça se passe comme ça.

Il y a manifestement un abus évident, flagrant c’est effrayant. Ça donne une image sur le fonctionnement de l’État algérien, des services de sécurité et de la Justice algérienne. Ça veut dire vous pouvez être enlevé, disparaître sans que personne ne s’en rende compte » (Source : TSA du 02/07/2017, propos recueillis par Abdellah Bourim)

En Algérie, aujourd’hui, certains écrivent l’histoire selon leur guise liée à leurs intérêts   et décrètent des lois avec un crayon surmonté d’une gomme pour gribouiller tout et son contraire et les effacer aux grès des désidératas de certains parrains du pouvoir qui pissent sur le peuple la main sur le cœur qu’ils n’ont pas…Charte et constitution qu’ils disent …Monsieur le président…Vous qui ne présidez rien, n’exécutant que des ordres d’un jugement préétabli et qu’à défaut de charte, vous mangez de la tarte et qu’importe la constitution pourvu que vous n’ayez pas de constipation, diarrhéique que vous êtes !

Tolkien a écrit le seigneur des anneaux…

S’il était encore vivant, au regard des agissements de certains qui président aux destinées de l’Algérie d’aujourd’hui, il aurait intitulé son roman « Les saigneurs » tout court, délaissant les anneaux gastriques puisque inefficaces à restreindre l’estomac de nos cyclopes nationaux à l’appétit gargantuesque et à la tête ithyphallique qui ne voient en le peuple qu’un troupeau de moutons ignorants…Gentil n’a qu’un œil ?...Mon œil !

A quand de vaillants Algériens au pouvoir à l’image du personnage de l’aède Homère dans « l’Odyssée » ?

Quand une haute cour devient basse-cour, il ne faudrait pas s’étonner que les loups viennent rôder  aux alentours ! (Encore Sidi râle qui échappe à son géniteur Djamel B…Tais toi, on est avec un prix-Zidane, juste le prix pas l’autre…Je parle du con-fort sans efforts avec sa toque en toc qui confond sa robe de magistrat avec celle de son cheval, jockey qu’il est, courant pour une écurie qui a course gagnée d’avance, un simple exécutant sorti du diable vauvert  moyennant quelques avoines !).

Je vous évite, monsieur le président qui n’arrive même pas à présider son âme et sa conscience, d’appeler vos garde-chiourmes, je vais le faire moi-même…Gardes, à l’issue de cette pseudo-audience, emprisonnez mon corps mais vous n’encellulerez  jamais la liberté de penser d’un peuple parce qu’il est le véritable juge et premier président dont l’Histoire est sa principale assesseure, sa première ministre pour l’éternité…

Rien ne sert de mentir, il faut dire la vérité, point.                                                                           À défaut de véritable séance, la mascarade est levée !

Le 10/07/2017

PS : A MOHCENE  AMARA qu’il ait eu raison ou tort…Quand un grand tort avéré s’en prend à celui supposé petit alors la raison veut qu’on défende ce dernier…(Ah ce Sidi râle, incorrigible !)

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