Les pratiques sexuelles dans le mysticisme juif kabbalistique

Publié le par S. Sellami

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Le rabbin Nuchem Rosenberg, le seul membre de la communauté de Satmar qui a osé dénoncer les exactions dont étaient victimes les enfants, récemment attaqué à l’eau de Javel au beau milieu de Brooklyn. Photos : Christian Storm.

Le rabbin Nuchem Rosenberg – 63 ans, et doté une longue barbe grise – s’est récemment assis avec moi pour m’expliquer ce qui, selon lui, constituait un « viol d’enfants en série » dans les communautés juives fondamentalistes. Il s’est raclé la gorge et m’a prévenu : « Je vais être cru. »

Nuchem fait partie des hassidim de Satmar, un mouvement juif orthodoxe bien implanté à Brooklyn. Il a repéré et dénoncé les mikvés qui ne respectaient pas la Torah. Le mikvé est un établissement de bains rituel où les juifs pratiquants se rendent afin de se purifier. Les dévots juifs doivent se laver dans ces bains à de nombreuses occasions : les femmes s’y rendent après leurs menstrues, et les hommes y font une apparition avant les fêtes religieuses, type Roch Hachana ou Yom Kippour. Beaucoup de dévots s’y purifient aussi avant et après l’acte sexuel, de même qu’avant le chabbat.

Lors d’une visite à Jérusalem en 2005, le rabbin Rosenberg s’est rendu dans l’un des bains du quartier le plus pieux de la ville, Méa Shéarim. Il raconte : « J’ai ouvert une porte qui donnait sur un bain de vapeur. Il y avait de la buée partout, j’y voyais à peine. Je me suis frotté les yeux et j’ai alors vu un vieil homme de mon âge, avec une longue barbe blanche, assis dans la vapeur. Sur ses genoux, face à lui, se tenait un enfant qui devait avoir dans les 7 ans. Le vieil homme était en train de le sodomiser. »

Le rabbin marque une pause, reprend ses esprits et poursuit : « Ce garçon était littéralement harponné à la manière d’un animal, comme un cochon, et il ne bronchait pas. Sur son visage, on lisait la peur. L’homme m’a regardé sans la moindre crainte, comme s’il était au beau milieu d’une pratique habituelle. Il a continué. J’étais tellement énervé que je me suis approché. Il a alors décroché l’enfant de son pénis. Je lui ai lancé : “C’est un péché devant Dieu, un mishkovzucher. Qu’est-ce que tu fais avec l’âme de ce garçon ?” Il avait un manche avec une éponge au bout pour se frotter le dos, et il m’a frappé au visage avec. “Comment osez-vous m’interrompre !” a-t-il crié. J’avais déjà entendu parler de ce genre de choses mais là, je le voyais de mes propres yeux. »

Ces dernières années, le scandale des abus sexuels dans le judaïsme ultra-orthodoxe – comme dans l’Église catholique – a eu droit à son lot de gros titres. À New York et dans d’autres importantes communautés orthodoxes, en Israël et à Londres, les accusations de maltraitance et de viol sur enfants se sont multipliées. Les auteurs présumés sont toujours des figures masculines de l’autorité : professeurs, rabbins, pères et oncles. Les victimes, comme celles des prêtres catholiques, sont pour la plupart de jeunes garçons. Selon le rabbin Rosenberg, près de la moitié des jeunes adultes de la communauté hassidim de Brooklyn – la plus grande des États-Unis et l’une des plus importantes au monde – ont été victimes d’abus sexuels perpétrés par leurs aînés. Ben Hirsch, président de Survivors for Justice, une organisation de Brooklyn chargée de défendre les victimes d’abus sexuels dans la communauté orthodoxe juive, estime que le chiffre est encore plus élevé. « En me fondant sur tout ce qui a été raconté, je parlerais plutôt de plus de 50 %. C’est presque devenu un rite de passage. »

Les juifs ultra-orthodoxes ayant voulu dénoncer ces abus sont aujourd’hui ruinés, condamnés à l’exil par leur propre communauté. Le docteur Amy Neustein, une sociologue juive orthodoxe qui a publié Tempête dans le temple : Communautés juives et scandales de pédophilie, m’a raconté l’histoire de toutes ces mères hassidim de Brooklyn avec lesquelles elle avait été en contact et qui se plaignaient que leurs enfants étaient devenus les proies de leurs maris.

Dans ce genre d’affaires, les hommes accusés « contactent très rapidement les rabbins locaux, les politiciens orthodoxes et les rabbins puissants qui font des dons généreux aux clubs politiques ». L’objectif, m’a-t-elle expliqué, est « d’écarter au plus vite la mère de son enfant ». Les tribunaux rabbiniques mettent donc les mères de côté, et la sanction est irréversible. La mère est « amputée à jamais de son enfant ». C’est de cette façon qu’une étudiante en musique, avec laquelle le docteur Neustein s’est liée d’amitié, a été écartée de ses six enfants, dont un bébé qu’elle allaitait au moment de la séparation.

Le rabbin Rosenberg inspecte un mikvé (bain rituel judaïque). En 2005, il a été le témoin d’un viol d’enfant dans un bain similaire à celui-ci.

En 2006, le rabbin Rosenberg a lancé un blog visant à parler des abus sexuels dans sa communauté et a mis en place une hotline à New York afin de recevoir les plaintes d’abus sexuels. Il a posté plusieurs appels sur YouTube, est apparu sur CNN et a répandu la bonne parole partout aux États-Unis, au Canada, en Israël et en Australie. Aujourd’hui, il est l’un des seuls dénonciateurs parmi la communauté de Satmar. À ce titre, il est régulièrement injurié, calomnié, haï, parfois menacé de mort. Dans les journaux yiddish et hébreux, des prospectus provenant de soi-disant « grands rabbins et juges rabbiniques de la ville de New York » l’ont désigné comme étant « un ennemi de la maison d’Israël » ou « un inquisiteur public persistant dans sa rébellion », dont « la voix a atteint de nombreuses familles juives, y compris de jeunes innocents […] forcés d’écouter ses discours révoltants ». Des tracts distribués à Williamsburg et Borough Park, centres de l’ultra-orthodoxie de Brooklyn, montrent son visage barbu sur le corps d’un serpent. Sur l’un des tracts, on peut lire la mention « MOUCHARD CORROMPU », suivie de : « Rosenberg devrait pourrir en Enfer. Il devrait disparaître de la surface de la Terre, à jamais. »

Désormais, lorsque le rabbin Rosenberg veut prendre un bain dans un mikvé de Brooklyn, personne ne l’accepte. Quand il veut aller à la synagogue, il se heurte à un mur. « Il est fini dans la communauté », a déclaré un rabbin de la ville qui souhaite rester anonyme. « Personne ne le regarde dans la rue, et ceux qui osent lui parler doivent faire en sorte que cela ne se sache pas. La pression au sein de notre communauté est incroyable. »

Les hommes puissants – il est intéressant de noter que cette communauté est uniquement régie par des hommes – qui dominent le judaïsme ultra-orthodoxe préfèrent que leurs adhérents gardent les yeux fermés sur les horreurs que le rabbin Rosenberg expose. Comme les autorités catholiques, le rabbinat souhaite couvrir les crimes, calmer les victimes, protéger les agresseurs et faire oublier toute critique potentielle impliquant leur communauté. Ceux qui parlent sont vilipendés, et les fidèles doivent rester muets. Lorsque le père de l’enfant que le rabbin Rosenberg avait secouru dans le mikvé de Jérusalem est venu chercher son fils, il n’a jamais voulu croire ce que le rabbin lui disait. Il tremblait, terrifié, a emmené son fils dans l’hôpital le plus éloigné du mikvé ; mais jamais il n’a porté plainte. Selon Ben Hirsch, le directeur des Survivors of Justice, « dans ces histoires, le plus grand péché n’est pas l’abus en lui-même mais ceux qui en parlent. Les enfants et parents qui se plaignent font systématiquement l’objet de mesures d’intimidation ».

Lorsque le rabbin Rosenberg a exprimé ses préoccupations devant le Grand-Rabbinat d’Israël, il a été poursuivi par les mishmeres hatznius, autrement dit la « patrouille de modestie » de l’orthodoxie conservatrice, celle qui réglemente – souvent par le biais de menaces – la conduite morale de la communauté. La patrouille de modestie est une sorte d’équivalent des talibans chez les juifs. Selon le rabbin Rosenberg, le violeur pris en flagrant délit était un membre de ladite patrouille, la même qui le poursuivait quelques mois auparavant pour s’être affiché aux côtés d’une femme mariée dans une rue de Jérusalem. « Mais violer des enfants, ça n’a pas d’importance », ajoute-t-il.

Les abus sexuels et leur dissimulation sont symptomatiques d’un large dysfonctionnement politique ou plus précisément, d’une politique sociale désastreuse contrôlée par les élites religieuses.

« On ne parle pas de quelques cas isolés ou d’une vieille communauté refusant de parler d’un sujet tabou à la police », insiste Michael Lesher, juif pratiquant, qui a enquêté sur les abus sexuels dans le judaïsme orthodoxe et a défendu de nombreuses victimes. « Il s’agit ici d’une politique qui lie l’orthodoxie à d’autres croyances fondamentalistes et plus généralement, à des idéologies droitières. C’est un système dans lequel les valeurs religieuses ne seront jamais tirées vers le haut, pas tant qu’elles seront liées à des histoires malsaines qui font passer le statut et le pouvoir avant les droits fondamentaux des plus vulnérables. »

Michael, qui termine en ce moment un livre sur le sujet, a noté que les déclarations publiques du tristement célèbre rabbin Elior Chen, condamné en 2010 dans ce qui fut sans doute le pire cas de viols en série de l’histoire d’Israël, étaient toujours défendues par les plus grands rabbins ultra-orthodoxes. Parmi ses nombreux crimes, le rabbin avait forcé ses victimes à manger leurs excréments. Il affirmait que cette cruauté était nécessaire afin de « purifier » les enfants qu’il avait maltraités.

À en croire Ben Hirsch, la communauté ultra-orthodoxe n’a jamais été aussi autoritaire qu’aujourd’hui. La répression, comme il l’a rappelé, découle du grand nombre d’enfants dans les familles. Les familles nombreuses sont encouragées : chaque enfant hassidim est considéré comme « un doigt de plus dans l’œil d’Hitler ». Une famille hassidim de Williamsburg est en moyenne constituée de neuf personnes, et certaines d’entre elles comptent plus de quinze enfants.

Mikvah Israel of Boro Park, one of the many mikvahs in Brooklyn that no longer accept Rabbi Rosenberg.

Ces familles très nombreuses doivent souvent faire face à la pauvreté. On assiste alors simultanément à une séparation stricte des sexes – sans précédent dans l’histoire des hassidim – et à une défiance vis-à-vis de l’enseignement général, au point que la plupart des hommes de la communauté mettent un terme à leurs études dès la fin du collège. Ils ne reçoivent pas d’éducation sexuelle. Les journaux laïques ne sont pas autorisés dans le foyer, l’accès à Internet est interdit. « Les hommes de la communauté sont peu scolarisés, et c’est une chose souhaitée, affirme Ben. La communauté est infantilisée, formée à ne pas penser, soumise à un véritable contrôle totalitaire. »

C’est alors aux rabbins, à la tête de troupeaux frappés par l’ignorance et la pauvreté, de déterminer le sort de chaque individu dans la communauté. Rien ne se fait sans le consentement des autorités rabbiniques. Un homme veut acheter une nouvelle voiture : il va voir le rabbin, son conseiller juridique. Un homme veut se marier : le rabbin lui dit si oui ou non il doit épouser telle ou telle prétendante. Quant aux femmes, elles ne doivent jamais rien demander au rabbin. Elles sont méprisables.

Pour Michael, les dirigeants orthodoxes actuels, qui amassent des richesses sur le dos de leurs partisans, sont les représentants d’une « dérive droitière de la communauté, politique et religieuse ». Beaucoup de rabbins new-yorkais se sont récemment retrouvés sous la bannière du néolibéralisme. « Chaque publication orthodoxe américaine a soutenu Romney lors des élections de 2012, a décrié l’accès au soins médicaux pour tous ou a blâmé les libéraux sous prétexte qu’ils “corrompaient les classes populaires”, a-t-il ajouté. Dans la société orthodoxe, tout comme partout aux États-Unis, le fossé entre l’élite et le reste de la population est infiniment profond. »

Michael note que le problème ne se limite pas aux radicaux : « Les mêmes schémas qui condamnent la victime ou autorisent la dissimulation de graves abus se retrouvent de part et d’autre du spectre de l’orthodoxie juive. La gauche orthodoxe a été ridiculement lente à réagir à l’affaire du rabbin Baruch Lanner ou à celle impliquant le rabbin Mordechai Elon. » En 2000, le rabbin Lanner, proviseur d’un lycée yeshiva du New Jersey, avait été reconnu coupable d’abus sexuel sur des dizaines d’étudiants, étalés sur plusieurs décennies. Le rabbin Elon, qui avait publiquement dénoncé l’homosexualité, a été condamné en août dernier pour rapport sexuel forcé sur un adolescent, après plusieurs années de plaintes pour abus sur de jeunes garçons.

« J’ai des enfants qui viennent me voir avec leurs parents ; parfois, du sang s’écoule encore de leur anus. » C’est ce que le rabbin Rosenberg m’a dit la première fois que nous nous sommes rencontrés. « Ils sont condamnés à vie. Que faire pour empêcher ça ? »

C’est la vraie question, et il est impossible d’y répondre pour le moment. Michael conserve un peu d’espoir, mais alerte : « Si les institutions orthodoxes continuent sur leur lancée, la situation pourrait encore empirer. »

Quelques semaines après notre entretien, le rabbin Rosenberg se promenait dans le quartier de Williamsburg, à Brooklyn, lorsqu’un homme non identifié s’est précipité sur lui pour lui jeter un bol d’eau de Javel au visage. Temporairement aveuglé, il s’est rendu à l’hôpital, brûlé aux joues. Voilà comment s’exprime la justice dans la communauté de Satmar. Un rabbin jadis respecté, aujourd’hui banni de la communauté, se retrouve agressé dans son propre quartier parce qu’il essaie d’en défendre les enfants.

Plus tard, le rabbin Rosenberg m’a raconté qu’il s’était aussi fait encercler par de jeunes garçons dans Williamsburg. Les garçons l’ont insulté, se sont moqués de lui, l’ont menacé et lui ont craché dessus. Il s’est alors demandé combien d’entre eux finiraient par se faire violer.

Source :

https://www.google.dz/amp/s/www.vice.com/amp/fr/article/mvz9qv/et-yahve-dit-vous-avez-le-droit-v7n12#ampshare=https://www.vice.com/fr/article/mvz9qv/et-yahve-dit-vous-avez-le-droit-v7n12

henrymakow
Il y a 4 années
freud12

(Shlomo Freud, un agent Illuminati)

La société a subi un lavage de cerveau pour lui faire croire que les rapports sexuels sont un moyen de se reconnecter à Dieu. De cette façon, l’humanité a été initiée à un culte sexuel satanique.

Tout comme les homosexuels font usage de l’excès sexuel afin de compenser le manque de saine intimité entre un homme et une femme, les Illuminati veulent que les hétérosexuels s’y adonnent aussi pour compenser la perte du lien avec Dieu.

Le sexe, l’amour et les « relations » sont devenus l’ersatz religieux de la société moderne.

Le message implicite que le Sexe est le chemin vers Dieu se trouve au cœur de notre culture depuis au moins les années 60.

Les films dépeignent les relations sexuelles en termes mystiques, des corps parfaits s’accouplant sous les chants des anges.

L’industrie Illuminati de la musique met en avant le thème induisant que l’amour romantique et le sexe permettent de nous relier à Dieu. Prenez Kathy’s Song (1965) de Paul Simon :

“So you see I have come to doubt / All that I once held as true / I stand alone without beliefs / The only truth I know is you.”

“Ainsi vois-tu j’en suis venu à douter / De tout ce que je tenais pour vrai / Je me retrouve seul et sans croyance / Tu es la seule vérité que je connaisse.”

Ceci fut suivit de cette exégèse universitaire : l’homme est « aliéné » et seul dans l’univers. La vie n’a aucune valeur intrinsèque alors nous devons lui en trouver une. L’homme surmonte sa séparation avec Dieu à travers les relations sexuelles, qui sont de nature mystique. En d’autre termes, l’homme parvient à ne faire qu’un avec Dieu en copulant.

Nous étions loin de nous douter que la mystification du sexe est de la pure Kabbale. La Kabbale, la religion des Illuminati, est du Satanisme.

POURQUOI SATANIQUE?
Pour commencer, seul le juif kabbaliste et ses disciples sont séparés de Dieu. Ils en sont séparés en vertu de leur rébellion luciférienne reposant sur leur désir d’être Dieu. Ils ont convaincu l’humanité de rejoindre leur rébellion et de se sentir « aliénée ». Je soupçonne que la plupart des dysfonctionnements trouvent leur origine dans cette raison fondamentale qui constitue l’essence de la « modernité ». Au lieu et place de la réalité, nous vivons dans un solipsisme Juif Maçonnique (c’est-à-dire une réalité auto engendrée). Remarquez que Dieu n’en fait pas partie. Dieu est un vilain mot.

Grâce à leur contrôle des médias, les Illuminati ont convaincu l’humanité que l’union sexuelle restaurait l’unité avec le Divin. Cela est de la Kabbale.

Dans son ouvrage, « Sigmund Freud & the Jewish Mystical Tradition », (1958) le professeur de psychologie juif David Bakan, écrit :

« L’âme, d’après le Zohar (c’est-à-dire la Kabbale) a une soif inextinguible d’être unie avec sa source en Dieu. Cette union est décrite de manière caractéristique dans la métaphore sexuelle. D’une manière générale, l’union de l’homme et de la femme est considérée comme la forme d’existence idéale. Ainsi, les relations sexuelles humaines deviennent les véhicules symboliques des actes divins, et la créativité divine est interprétée elle-même comme ayant un caractère profondément érotique. » (p. 273)

D’après la Kabbale, Dieu a un côté femelle, appelé la Shekinah.

Tout comme l’homme cherche l’unité avec Dieu à travers le sexe, Dieu est supposé chercher de son côté l’union avec sa nature féminine. En d’autres termes, l’homme imite et aide Dieu en ayant des rapports sexuels.

Tout cela n’est que non-sens. Même les sources juives démontrent que la Kabbale est un canular.

Néanmoins, ce canular, est ce qui avec le Talmud, définit le Judaïsme.
duchovny

(David Duchovny, star de la série Californication, au sujet d’un accro au sexe)

Voici quelques raisons pour lesquelles la Kabbale est de nature satanique.

Premièrement, elle nie notre connexion avec Dieu et la manière dont Il nous parle à travers notre esprit Divin (l’âme).

La Kabbale prêche que Dieu est sans forme et inconnaissable. Le but de la religion est de vénérer Dieu (de lui obéir). Comment pouvez-vous obéir à quelque chose qui est « sans forme » et « inconnaissable » ? Naturellement les Satanistes convaincront les ignorants que Dieu est inconnaissable.

Deuxièmement, en faisant du sexe un moyen d’atteindre Dieu, les kabbalistes mettent en place un faux Dieu. D’après les kabbalistes, la relation sexuelle est l’équivalent de l’union mystique. L’orgasme est la révélation.

En fait, l’union avec Dieu est atteinte par la grâce, l’adoration, la dévotion, le désintéressement et la discipline spirituelle, non pas en forniquant. Mais tout comme les homosexuels font usage d’excès sexuels pour compenser l’absence de saine intimité entre un homme et une femme, les hétérosexuels l’utilisent pour compenser la perte de Dieu. Évidemment, les Illuminati veulent que nous imitions les homosexuels.

Troisièmement, le « Dieu » de la Kabbale combine le bien et le mal. Quelque part, le bien émane du mal. Une fois encore, tout cela n’a aucun sens. Dieu est moral. Il est la perfection. “Soyez donc parfait comme votre Père céleste est parfait.” (Matthieu 5:48) Dieu parle à l’homme à travers ses idéaux spirituels comme la Vérité, la Beauté, la Justice et l’Amour.

Ainsi la Kabbale est typiquement Satanique : faisant passer le mal pour le bien, le mensonge pour la vérité, ce qui est malsain pour quelque chose de normal, et vice-versa.

Finalement, Bakan écrit : « l’ascétisme sexuel n’a jamais fait partie des valeurs religieuses de la tradition Juive. » Rien que cela disqualifie le Judaïsme en tant que religion. Toutes les véritables religions prônent le renoncement au désir charnel.

Loin de tout ascétisme, le Talmud et la Kabbale font l’apologie de tout ce qui est dégénéré, ouvrant la voie à la pédérastie et à l’inceste. La Kabbale prétend aussi que l’homme est bisexuel, ce qui explique la promotion Illuminati de l’homosexualité et de l’androgénie. Tout ce qui renverse l’ordre naturel et qui crache à la face de Dieu.

Les Illuminati ont utilisé Sigmund Freud, un kabbaliste, afin de convaincre le monde que la continence sexuelle conduisait à la névrose et à la maladie.

Dans un discours devant le B’nai Brith lors de son 70ème anniversaire, Freud souligna sa judéité. Il déclara qu’il avait rejoint cette loge maçonnique juive à cause de « nombreuses forces émotionnelles ténébreuses » qui rendaient « les Juifs et le Judaïsme irrésistibles ». Il avouait avoir été amené à « la prise de conscience de notre propre identité intérieure et de l’intimité émanant de la même structure psychique. » (Bakan, p.305)

La plupart des Juifs n’ont jamais entendu parler du Talmud ou de la Kabbale, peu d’entre eux les ont lu ou compris. Ils ne savent pas que le Judaïsme est un culte satanique qui se fait passer pour une religion. On pourrait dire la même chose des dupes se faisant appeler les Chrétiens Sionistes.

LES DÉESSES
Ainsi, la Kabbale est la raison pour laquelle le vagin est le Saint Graal et les jeunes femmes sont idéalisées comme des déesses.

ee44ec74Ce culte sexuel païen est colporté par les médias contrôlés par les Illuminati. Voici quelques gros titres récents du Huffington Post, qui se considèrent lui-même comme une source journalistique sérieuse :

28 janvier : « Oups, Amanda Seyfried a perdu sa culotte »

« La robe de Jennifer Lawrence s’est-elle déchirée au SAG Awards ? »

31 janvier : « Chloé Kardashian : Mon vagin sent la rose »

1er février : « Jennifer Lawrence décrit ses seins »

3 février : « La robe de star des filles laisse voir leurs nichons »

3 février : « Miss France fait un appel de phare » (montre ses seins)

Sommes-nous des adultes ? Apparemment non. De nos jours, “adulte” est devenu synonyme de pornographie, de violence et de développement arrêté. Après tout, nous sommes leur goyim (bétail).

L’élévation des jeunes femmes au statut de déesse est bien plus que sexuel. Hollywood les dépeint aussi comme des guerrières et des génies. Dans « Zero Dark Thirty », une Jessica Chastain pesant 60 kilos a l’insigne honneur de traquer et de tuer Oussama Ben Laden. Même les lesbiennes ont trouvé que le film était de la « propagande ». Mais les réalisateurs de films Illuminati pensent que de dépeindre le mensonge en le faisant passer pour vrai est suffisant pour qu’il le devienne. Comme l’a fait observer George Orwell, lorsque tout le monde est dysfonctionnel (malade), la déviation devint la nouvelle norme.

La concentration sur les femmes se reflète aussi à travers l’obsession pour les « relations », encourageant ainsi un peu plus la vénération à leur égard et la dépendance envers elles. Les « relations » sont une préoccupation féminine. Rien de tout cela ne signifie que les Illuminati se soucient des femmes. Ils en font la promotion afin de féminiser la société pour mieux la déstabiliser, et parce qu’ils peuvent les contrôler plus facilement que les hommes.

CONCLUSION
Les êtres humains sont des animaux étranges. S’ils sont hypnotisés pour leur faire croire que les relations sexuelles sont mystiques, ils vont vouloir en faire l’expérience. Mais finalement, ils réaliseront qu’il ne s’agissait de rien d’autre que de l’infatuation et de l’effet de mode. Le sexe, selon les propres termes d’Andy Warhol, pourtant un autre pion Illuminati, est : le « plus gros néant au monde ».

Néanmoins, la société a été complètement sexualisée. Trente pour cent de tout le trafic internet est de la pornographie. Malgré 50 ans de féminisme, ou à cause de lui, les femmes définissent leur valeur en termes de sex-appeal, tout comme les homosexuels.

La société est saturée de sexe dégradant toutes les relations humaines, y compris avec les enfants, les réduisant au dénominateur commun le plus bas.

La culture populaire est de plus en plus imprégnée par la mort, la destruction, la pornographie et l’occulte. Nous voyons rarement une vision positive et réjouissante. A cause de la haine juive kabbalistique (maçonnique) multiséculaire pour les autres Juifs, Dieu et l’humanité, la dépravation et les divagations occultes passeront toujours pour de la culture. Le « progrès » et le « changement social » feront toujours la promotion de la désintégration .

Source :

https://www.google.dz/amp/s/henrymakow.wordpress.com/2013/07/11/la-kabbale-comment-le-sexe-est-devenu-notre-religion/amp/#ampshare=https://henrymakow.wordpress.com/2013/07/11/la-kabbale-comment-le-sexe-est-devenu-notre-religion/

« C’EST UNE ABOMINATION » – UN VERSET, DIX lecture PS
ואת-זכר–לא תשכב, משכבי אשה: תועבה, הוא.
“Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination.”
LÉVITIQUE 18:22
Tenou’a a demandé à dix personnalités juives, rabbins et intellectuels, de donner leur lecture de ce verset du Lévitique. Un seul point réunit tous les intervenants de ce numéro : tous condamnent sans ambiguïté toute forme de rejet des personnes homosexuelles pour ce qu’elles sont.

CES ACTES NE SONT PAS QUALIFIÉS DE PÉCHÉS
JOEL HOFFMAN, LINGUISTE, NEW YORK
Il existe, concernant le Lévitique 18:22 cinq déformations importantes entre la lecture moderne et le sens ancien du texte.
Au cœur de ce verset, les rapports sexuels entre hommes sont qualifiés de toeva en hébreu, communément en français : « abomination ». C’est la première déformation. Le terme hébreu toeva signifie « tabou » – un acte inapproprié en raison des normes sociales et non un mal absolu. Isolé, donc, le Lévitique 18:22 parle de tabou, et non d’abomination.

Le contexte, cependant, nous éloigne de ces nuances de toeva pour nous rapprocher du modèle général du Lévitique 18, chapitre dans lequel plusieurs synonymes décrivent des comportements indésirables: toeva ici, zimah (« crime ») plus haut, tevel (« perversion ») plus loin, etc. Par ce contexte, le Lévitique 18 liste des pratiques indésirables, quelles que soient les subtilités du terme hébreu toeva.
Mais pour indésirables qu’ils soient, ces actes ne sont pas qualifiés de « péchés ». La deuxième déformation, donc, est de prétendre que le Lévitique 18:22 parle de péché.

La troisième déformation consiste à étendre le domaine du Lévitique 18:22 à l’homosexualité en général. Il ne s’agit ici que d’un acte homosexuel masculin spécifique.

La quatrième déformation se fait en sens inverse : en s’appuyant sur le langage euphémistique (ne pas coucher avec un homme « comme on couche avec une femme »), certains suggèrent que les rapports sexuels entre deux hommes ne posent pas de problème tant qu’ils ne sont pas exactement identiques aux rapports sexuels entre un homme et une femme. Ceux-là se méprennent sur la façon dont fonctionnent les euphémismes.

Finalement, le Lévitique 18:22 ne fait qu’une ligne (ou deux si on y ajoute son double en Lévitique 20:13). La cinquième déformation consiste à considérer ces deux lignes hostiles aux rapports sexuels entre hommes comme plus importantes que, par exemple, le verset similaire de Lévitique 19:19 (qui proscrit le port d’un « vêtement tissé de deux espèces de fils » différentes).

Débarrassé de ces cinq déformations, le Lévitique 18:22 réprouve un acte homosexuel masculin, parmi une longue liste de prohibitions anciennes, dont bon nombre sont souvent ignorées dans le monde moderne, tant par nos contemporains religieux que laïcs.

Le Dr Joel M. Hoffman est spécialiste de la Bible à New York. Son dernier ouvrage, The Bible’s Cutting Room Floor: The Holy Scriptures Missing From Your Bible est paru en septembre 2014. Plus d’informations sur http://www.lashon.net

COMMENT POURRAIS-JE AVOIR EN ABOMINATION LE JUIF HOMOSEXUEL ?
GABRIEL ABENSOUR, ANIMATEUR DU BLOG MODERNORTHODOX.FR
Pour une raison que j’ignore, la Torah a en abomination l’acte homosexuel. L’acte lui-même, mais non pas le sujet qui le commet. A fortiori, la Torah ne peut pas haïr une identité. « Tu n’auras point en abomination l’Édomite, car il est ton frère » (Deutéronome23:8), nous demande la Torah. Alors comment pourrais-je avoir en abomination le juif homosexuel, mon véritable frère qui, contrairement à l’Édomite, ne m’a jamais causé le moindre tort ?

La Torah, si consciente du statut de l’Autre et de l’abomination des oppressions sociales, ne peut tolérer une politique de discrimination. En Israël, le taux de suicide des homosexuels issus des milieux religieux est vingt fois plus élevé que celui du reste des jeunes. Ainsi, l’homophobie tue. Nous tuons tous un peu, par notre silence, par notre lâcheté, par notre refus de reconnaître que s’il existe une abomination en ce qui concerne l’homosexualité, celle-ci est sans aucun doute dans le rapport que nous, juifs hétérosexuels, entretenons avec nos frères et sœurs homosexuels.

Levinas nous a enseigné que « Le “Tu ne tueras point” est la première parole du visage ». Pourtant, « le meurtre, il est vrai, est un fait banal : on peut tuer autrui ; l’exigence éthique n’est pas une nécessité ontologique ». Je ne sais pas pourquoi la Torah a interdit à deux hommes d’avoir un rapport homosexuel. Je sais cependant que cette même Torah m’interdit catégoriquement le meurtre. J’aimerais que les zélotes, si prompts à nous rappeler ces deux lignes de la Bible, soient aussi capables de se rappeler les chapitres entiers qui condamnent la haine et l’oppression de l’Autre. J’aimerais que le monde religieux réalise que par son attitude, il verse du sang innocent jour après jour.

« La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi » (Genèse 4:10)

LA BIBLE RITUALISE LA SEXUALITE, ELLE NE LA MORALISE PAS
DAVID ISAAC HAZIZA, PHILOSOPHE
Avant toute chose, je crois qu’il convient de dissiper un malentendu. Même dans une perspective orthodoxe, la prohibition de l’homosexualité en tant que telle n’existe pas dans le judaïsme. Le Lévitique interdit une certaine pratique sexuelle, qu’il ne nomme d’ailleurs pas « sodomie » car c’est là une vision chrétienne tardive, et il l’interdit si elle a lieu entre hommes (là encore, soit dit en passant, cela reste permis entre hommes et femmes même dans une perspective orthodoxe ou « halakhiste ») ; il l’interdit néanmoins comme il interdit tout une série de pratiques que nous qualifierions d’hétérosexuelles. La Loi de Moïse ne raisonne pas selon les catégories sexuelles que nous connaissons : elle ne légifère pas sur des identités sexuelles qui n’existent certainement pas sous leur forme actuelle à l’époque, mais sur des gestes, qu’elle permet ou interdit. Il n’y a ni hétérosexuels ni homosexuels dans l’Antiquité : voyez les mœurs de Socrate et de Platon ! Au reste, la Bible ne dit rien du lesbianisme et certaines militantes orthodoxes, aux États-Unis ou en Israël, tirent aujourd’hui profit de ce silence jamais vraiment comblé par la jurisprudence rabbinique, pour affirmer leur homosexualité (que ce soit sur le plan de l’identité ou du mode de vie) tout en restant fidèles au cadre de la halakha.

J’ajoute à ces considérations une chose : les interdits sexuels ne sont pas des interdits moraux mais plutôt des interdits rituels, des houkim plutôt que des mishpatim. Leur « moralisation » est selon moi une lecture chrétienne, qui a toutefois pu déteindre sur le judaïsme. Par exemple, c’est le Nouveau Testament qui fait de Sodome le symbole des « débauchés » alors que notre tradition y voit plutôt le nom de l’égoïsme, de l’injustice sociale et de la xénophobie, péchés bel et bien moraux pour le coup. La loi biblique ritualise la sexualité, ce qui ne lui est d’ailleurs pas propre, mais elle ne la moralise pas.

Cela dit, il reste que le monde a changé depuis le temps de nos prophètes. Ces pratiques condamnées alors parmi beaucoup d’autres comportements, sont revendiquées au nom d’identités qui n’existaient pas encore. L’Homme a des droits et non plus la seule responsabilité de garder la Loi. Le corps lui-même, le corps de l’individu, a désormais des droits – et non plus de simples « permissions » accordées à ceux qui savent par ailleurs se conformer aux commandements. Je suis de ceux qui croient à la nature partiellement historique de nos textes, je ne m’en cache pas. Cela n’en exclut d’ailleurs pas un substrat divin. Et cela ne veut pas dire qu’il faille tout abandonner notre civilisation, cette immortalité que chacun est forcé de lui reconnaître, réside surtout dans la conservation de ses rites et de ses lois à travers les siècles. Mais alors, que faire? Ce qui est sûr, c’est que nous sommes à la croisée des chemins, c’est que l’existence de nombreuses communautés réformées gay friendly ne suffit plus : c’est tout le peuple juif qui est concerné, tout le judaïsme. Des Juifs sont homosexuels, autant qu’ailleurs, c’est leur droit et les juger ou les en empêcher serait atroce. Une chose permettra pourtant toujours aux haineux de les haïr: la vision de la Loi comme entièrement incréée, éternelle, au- dessus de l’histoire. « C’est écrit », disent- ils, « c’est comme ça, on n’y changera rien! » Et pourtant, oui, nous devons changer de perspective, nous approprier les textes et les rites, voir notre condition non pas comme celle d’esclaves de Dieu, mais comme celle d’un peuple, libre héritier d’une très ancienne civilisation. Je crois que nous possédons, dans notre tradition même, les outils pour résoudre la difficulté posée au judaïsme par l’émergence de la sexualité et des identités sexuelles : comme le dit le Talmud, la Torah n’est pas au ciel, elle est donnée aux hommes, comme la terre où ils vivent debout et non prosternés, et comme la liberté de contredire leur Créateur. Avoir cela en tête doit aider les Juifs à accepter la différence en leur sein, à l’aimer et à la protéger.

UN INTERDIT POUR L’ANIMAL PULSIONNEL EN L’HOMME
JEAN-PIERRE WINTER, PSYCHANALYSTE
Le moins qu’on puisse dire à propos de ce verset c’est qu’il n’a pas fait couler beaucoup l’encre de nos commentateurs et de nos Maîtres. Rashi, par exemple, passe directement du verset 21, qui condamne le rituel sacrificiel et idolâtrique au dieu Moloch, au verset 23 qui interdit la pratique zoophile… aux femmes. Cela trahit peut-être soit une évidence soit un certain embarras. Considérons plutôt que ces trois versets sont solidaires. Apparaîtrait alors l’idée qu’il s’agit de refuser tout rapport charnel entre l’Homme et le radicalement Autre : un dieu-idole ou un animal mais aussi entre l’Homme et le semblable fusionné avec l’Autre. Ce partenaire, homme ou femme, se doit d’être l’Autre… sexe, d’où la formulation : « Avec un mâle tu ne coucheras pas comme avec une femme ». Ce qui est plus littéral que la traduction du Rabbinat qui dit: « Ne cohabite point avec un mâle, d’une cohabitation sexuelle… ».
« Avec un mâle (zakhar)… » et non avec « un homme » ! D’où se déduira que c’est bien l’animal pulsionnel en l’homme qui est concerné par cet interdit.

GARDER LA DIFFERENCE DES SEXES ET NON SE GARDER D’ELLE
GILLES BERNHEIM, GRAND RABBIN
Deux observations s’imposent à la lecture de ce verset :

1. L’interdit biblique de l’homosexualité masculine semble ne souffrir d’aucune exception effective, contrairement par exemple à :
– l’adultère, entre David et Bethsabée, dont l’amour coupable est néanmoins générateur à terme d’une histoire, celle de Salomon, édificateur du Temple.
– l’inceste de Loth et de ses filles, ancêtre du Messie, issu de Ruth la Moabite. Mais il n’y a pas trace d’amour homo- sexuel effectif dans la Bible par lequel « passerait » l’histoire. Ni d’homosexualité féminine, même si celle-ci reste formellement interdite.

2. Il s’agit, dans ce verset, de garder la différence des sexes et non de se garder d’elle. Mais la prise en compte de ce qu’il nous faut garder suggère une réelle maturité sexuelle, si l’on veut bien accepter ces mots en dehors de toute connotation morale. Car ce deuil de la connaissance complète de l’identité sexuelle de l’autre est nécessaire pour que puisse s’instaurer l’amour. Deuil de tant de leurres et de tant d’illusions, constitutifs de la vie sexuelle.

CE TEXTE EST NÔTRE MAIS NOUS AVONS LE DROIT DE NE PAS ÊTRE D’ACCORD
YANN BOISSIÈRE, RABBIN DU MJLF, PARIS
Il y a trois stratégies face à ce texte. Tout d’abord le degré zéro de l’interprétation – mais c’en est une : la lecture littérale. Dans sa version brute, elle n’a pas grand-chose à ajouter, tant elle est certaine de sa « lecture C.Q.F.D. ». Dans sa version sophistiquée, on verra ce littéralisme se fendre d’un petit air contrit pour décliner son Non possumus : désolé, camarade homosexuel, aussi loin que puissent aller mes sympathies à la cause, il n’y a rien à faire, c’est marqué dans la Bible !

Deuxième stratégie : l’érudition. Par une dose massive de scholarship, de relativisme historique conjugué au Sitz im Leben (étude du contexte de vie), on élargit le propos, on réduit sa portée, on contextualise, bref on « amollit » le verset, on le travaille au corps pour démontrer qu’il réfère en fait à l’homosexualité rituelle, ou aux relations violentes entre non-égaux, ou encore à l’humiliation et au dénigrement, autrement dit, qu’il concerne tout sauf l’homosexualité telle que nous l’entendons (le beau responsum de Joel Roth – CJLS 2006 – se fait le relai des travaux érudits des trente dernières années sur la question).
Thèses parfois brillantes, peut-être même convaincantes. Jusqu’à un certain point.

Car cette stratégie de la chirurgie érudite esquive selon moi le fond du problème, qui exige de prendre ses responsabilités face au texte. Se dédouaner de cette responsabilité en noyant le verset sous un déluge d’érudition, lui appliquer toutes sortes de compresses interprétatives pour prétendre lui faire dire le contraire de ce qu’il dit, certes, nous, rabbins, nous y entendons. En l’occurrence, cependant, ce trop-plein de Wissenschaft (dont les résultats demeurent, tout au plus, conjecturaux) frise selon moi la mauvaise foi. Je veux parler ici de la troisième stratégie, celle, précisément, de la responsabilité : face à certains versets, et Lévitique 18:22 en fait assurément partie, je préfère reconnaître qu’il réprouve bel et bien l’homosexualité. Mais qu’il exprime un état de connaissance et une mentalité que nous ne recon- naissons plus comme les nôtres. Soyons clairs : que nous ne souhaitons pas reconnaître comme les nôtres.

On le voit, il s’agit ici non de la simple interprétation d’un verset, mais d’un principe global de méta-interprétation, d’une attitude globale de lecture et de responsabilité face au texte. Pour le dire très simplement : ce texte est nôtre, mais nous avons le droit de ne pas être d’accord. Alors, tous mes respects à Lévitique 18:22, mais bienvenue à Deutéronome 30:12 : « [Cette Torah] n’est pas dans le ciel, pour que tu dises : “Qui montera pour nous au ciel et nous l’ira quérir, et nous la fera entendre afin que nous l’observions ? ».

EST-IL QUESTION D’HOMOSEXUALITE DANS CE VERSET ?
JONAS JACQUELIN, RABBIN DE L’ULIF, PARIS
Est-il question d’homosexualité dans ce verset ? Si par homosexualité nous entendons la relation amoureuse entre deux personnes de même sexe, force est de constater que ce verset n’aborde le phénomène que de façon très limitée: il n’est question ici que d’homosexualité masculine et le rapport n’est décrit qu’au travers de sa matérialisation sexuelle, laissant de côté les autres dimensions d’une telle liaison.

Un autre point frappe l’attention, il est écrit : « Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme ». Cette union n’est pas envisagée directement pour ce qu’elle est mais au travers d’une comparai- son avec la relation hétérosexuelle. Il semble y avoir comme une difficulté à appréhender et penser la relation homosexuelle dans sa singularité d’où le recours à cette comparaison.

C’est sur ce verset que se sont appuyés les décisionnaires rabbiniques pour interdire l’homosexualité. En partant du postulat selon lequel la relation homosexuelle recouvre plus que les rapports sexuels entre deux hommes, mais aussi toute la gamme de raisons et motifs sur lesquels s’appuient les couples en général, il est impossible de ne pas se poser la question de la pertinence du recours à cette seule source scripturaire pour condamner cette orientation sexuelle.

Une approche complète de l’homosexualité exige sans doute dans un premier temps de s’intéresser à toutes les dimensions sur lesquelles se base et se développe un couple homosexuel et à partir de cela rechercher les manières dont la Torah pourra les éclairer et nous donner à les penser.

L’HOMOSEXUALITE EST CONSIDEREE COMME UNE FAUTE
HAIM NISENBAUM, RABBIN DU BETH LOUBAVITCH, PARIS
L’immédiate proximité de la fête de Shavouot – le don de la Torah – date à laquelle j’écris ces quelques lignes, invite à réfléchir à l’interdiction biblique des relations homosexuelles dans ce contexte spirituel particulier.

Il faut d’abord relever que, pour la tradition juive, cette interdiction n’est pas une prescription humaine, liée à la morale d’un temps, mais bien un ordre divin. En effet, la création, tant dans sa globalité que dans chacun de ses détails, est la mise en œuvre d’un plan conçu par D.ieu dans lequel l’homme joue le rôle essentiel. C’est dire que tel acte est interdit car c’est cette harmonie qu’il remet en cause, introduisant un véritable déséquilibre.

Dans cette optique, la relation sexuelle homme/femme ne correspond pas seulement à une donnée de nature mais à une correspondance avec des événements spirituels longuement décrits par les textes kabbalistiques. Les hommes en général, et les Juifs en particulier, ayant une mission d’origine Divine à assumer, ce qui en détourne ne peut qu’être interdit. L’homosexualité est donc considérée comme une faute.

Est-ce à dire que l’homosexuel est mis au ban de la communauté? En aucun cas car le défaut à remplir une obligation spirituelle ne fait pas disparaître la judaïté, qui est un fait d’essence. En d’autres termes, l’orienta- tion sexuelle ne peut servir de marqueur identitaire. Et c’est à la lumière du lien avec D.ieu et de l’importance de la norme fondatrice que la question doit être pensée.

PROJETER LA QUESTION HOMOSEXUELLE SUR CET UNIQUE VERSET EST HASARDEUX
YESHAYA DALSACE, RABBIN DE LA COMMUNAUTÉ MASSORTI DOR VADOR, PARIS
Ce verset reste à mon avis obscur et ne peut être retiré de son contexte historique, d’une part, et de lectures à diverses époques, y compris la nôtre, d’autre part. Dans son contexte, il ne parle pas à mon avis d’homosexualité au sens actuel du terme, mais d’une pratique sexuelle, peut-être rituelle, condamnée. Projeter, comme beaucoup le font de nos jours, la vaste question homosexuelle sur cet unique verset me paraît hasardeux et réducteur. De plus, le judaïsme se méfie d’une approche trop littérale des textes et je ne vois aucune raison de se laisser enfermer dans la littéralité de celui-ci. Par ailleurs, le judaïsme implique la lecture réfléchie et critique de textes très divers, y compris des textes déplaisants, voire choquants, et il n’y a aucune raison que ce verset échappe à cette discipline. Cependant, la condamnation de la « coucherie masculine », de même que celle de la confusion volontaire du masculin et du féminin demeurent et on peut en apprendre quelque chose sans pour autant tomber dans la condamnation facile de l’homosexualité autrement complexe. En d’autres termes, la pratique homosexuelle pose de toute façon un problème à la tradition juive, bien au-delà de ce verset et il faut entendre cela aussi. Mais en tout cas, ce que subissent les homosexuels dans bien des milieux religieux est une honte et la transgression claire de commandements fondamentaux. Lutter contre ces discriminations et aider à réduire la souffrance est une mitsva. Ce verset, en tout état de cause, nous stimule et fait débat, en cela, il ne me pose pas de problème.

COMMENT PRIVER UN INDIVIDU D’UN BESOIN ELEMENTAIRE ?
HERVÉ ELIE BOKOBZA, TALMUDISTE
Il n’est pas chose aisée de commenter un tel verset, surtout lorsque l’affirmation lapidaire ne laisse place à aucun compromis. Je ne vais donc pas tenter de camoufler sa cohérence, mais me contenter d’en questionner son principe.

La Torah ne perçoit pas l’homosexualité comme une norme spécifique mais comme une perversion de l’hétérosexualité. C’est donc toute la question du rapport à la sexualité qui est posée ici.

On sait par ailleurs que la Torah distingue le commandement de procréation, du devoir conjugal. C’est ce que la Torah appelle ona (cf. Exode 21:10).

On connaît le débat au sujet de savoir si la fin des temps verra un changement de la nature du monde. Selon Maïmonide, le principe « le monde suit son cours » est valable même après les temps messianiques. Dans son Épître sur la résurrection des morts, Maïmonide s’appuie sur un passage du Talmud qui dit qu’à la fin des temps cesseront toutes les activités corporelles, telles que le manger, le boire, et les relations sexuelles (Berachot 17, a). Comment ainsi prétendre que Dieu laisse subsister des organes inutiles ?

Ce passage du Talmud qui place la sexualité avec le manger et le boire montre que celle-ci est autant nécessaire à l’être humain que de se nourrir. Comment donc priver un individu, qui n’a aucune attirance pour un membre du sexe opposé, d’un besoin élémentaire à sa vie ?

Nous laisserons la question en suspend afin de nous faire réfléchir sur l’intérêt évident de revoir certaines des dispositions de la Torah à l’aune des questions nouvelles qui se posent à nous au fur et à mesure du temps.

Source :

« C’est une abomination » – Un verset, dix lectures

Mosh Idel – Mtaphores et pratiques sexuelles dans la cabale

C’est un lieu commun de dire que les littératures mystiques tendent à exprimer la relation entre l’âme du mystique et le divin au moyen d’une imagerie érotique (4). Tous les corpus classiques …

http://jec2.chez.com/idelmetasex.htm

L’industrie judéo-pornographique

De la sculpture nue ou du dessin obscène, à la littérature érotique, ensuite au « minitel rose » les sociétés occidentales (et même plus) sont passée aux « films pornographiques » sous pression…

https://francenationaliste.wordpress.com/2013/09/19/lindustrie-judeo-pornographique/

La pédophilie et l’argent, armes de guerre des sionistes kabbalistes – Islam,la vraie Religion.

Mot à dire : La pédophilie chez les sionistes relève du domaine du divin.En effet, la doctrine kabbalistique juive considère que l’union entre deux êtres est la symbolique de l’union avec leur…

http://islamvraiereligion.over-blog.com/2017/12/israel-refuge-des-pedophiles-juifs-du-monde.html

À Service Canada, on demande d’éviter les mots « monsieur », « madame », « père » ou « mère »

OTTAWA | Le gouvernement fédéral a été forcé de remettre les pendules à l’heure, mercredi, après qu’une directive demandant aux fonctionnaires de Service Canada d’éviter les mots « monsieur »…

http://www.journaldemontreal.com/2018/03/21/a-service-canada-on-demande-deviter-les-mots-monsieur-ou-madame-pere-ou-mere

Voir l’article à sa source ici :

http://islamvraiereligion.over-blog.com/2017/12/mysticisme-juif.html

Voir aussi »l’homosexualité n’est pas un péché dans le judaïsme « :

https://tenoua.org/homosexualite-levitique/

Une question : l’affaire Epstein relève-t’elle de ce mysticisme ? A vous d’en juger :

https://salimsellami.wordpress.com/2019/08/15/le-lien-entre-epstein-et-weinstein-est-il-dans-le-talmud-ou-le-mossad/

Vidéo sur les stars du show biz adeptes de la kabbale :

Vidéo sur la kabbale juive satanique :

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