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La vidéo choquante du célèbre footballeur Pascal Olmeta tuant froidement un éléphant à bout portant

Publié le par S. Sellami

Récemment, le skieur français Luc Alphand a suscité une vague de colère et d'indignation parmi les amis des animaux pour s'être affiché fièrement aux côtés d'animaux qu'il venait de tuer. Mais le quadruple champion du monde n'est pas le seul sportif à apprécier cette activité pour le moins critiquable.

 

Pascal Olmeta, l'ancien gardien de but de l'Olympique de Marseille, est également un grand amateur de chasse sportive. Et il n'hésite pas à parcourir le monde pour s'adonner à sa passion. Sur une vidéo particulièrement choquante repérée par la rédaction du Holidog Times, on découvre ainsi le footballeur retraité prendre plaisir à abattre un éléphant adulte sans défense.

 

 

pascal-olmeta-chasse-9Source : Christophe Morio

 

La scène se passe en 2012, au Zimbabwe. Accompagné par un "guide de grande chasse" dont il s'est offert les services, Pascal Olmeta a choisi de tirer un éléphant dans le cadre d'une chasse sans trophée (une prestation moins chère que la chasse au trophée qui consiste à abattre un animal sans ramener sa tête).

 

 

pascal-olmeta-chasse-3Source : Christophe Morio

 

 

Une fois le pachyderme localisé, l'ancien footballeur se positionne et le vise à la tête, ne lui laissant aucune chance. S'en suit une brève course pour s'approcher du corps de l'animal agonisant. "Tire à la tête", lui suggère le guide de chasse alors que l'on entend les cris de détresse de l'éléphant. Et Pascal Olmeta s'exécute, l'achevant à bout portant.

 

pascal-olmeta-chasse-5Source : Christophe Morio

 

Les deux hommes jubilent alors, s'empoignent et semblent échanger quelques félicitations. La dernière séquence montre Pascal Olmeta posant fièrement, tout sourire, à côté du cadavre de l'animal.

 

pascal-olmeta-chasse-1Source : Christophe Morio

 

Interrogé par le site NosChasses.fr  sur sa passion, Pascal Olmeta se confie :

 

D’ailleurs, si l’occasion ne se présente pas, il y a de fortes chances pour que je la crée ! À la chasse, il faut mettre de la joie, on n’est pas là pour se prendre la tête. On imite les autres, on chambre, on sort des blagues, bref nous on déconne à plein tube et on s’amuse ! C’est peut-être ça qui agace certains écolos dogmatiques qui ont toujours l’air triste et sévère comme des quakers anglais avec leur leçon de morale à deux balles !

 

Regardez l'intégralité de la séquence ici (attention, les images peuvent choquer) :

 

Depuis la mort très médiatisée du lion Cecil, la chasse au trophée est de plus en plus régulièrement critiquée. Mais les choses avancent lentement et il est regrettable que certaines célébrités continuent de véhiculer une conception rétrograde des animaux, qui ne seraient que des objets ou des marchandises dont nous pourrions disposer à loisir. En Afrique par exemple, on estime que plus de 7000 lions sont actuellement élevés dans des conditions miséreuses pour servir de trophée à de riches chasseurs avides de sensations fortes.

 

Pour signer la pétition demandant l’abolition de la chasse au trophée lancée par la Fondation Brigitte Bardot, cliquez ici.

 

*       *      *

 

MISE À JOUR 21/10/2016

 

Suite à notre article, les représentants de Pascal Olmeta ont tenu à publier un droit de réponse. Le voici dans son intégralité :

 

En décembre 2011, afin de pallier les dommages causés par la surpopulation d’éléphants au Zimbabwe, Pascal Olmeta a participé à une chasse légale et encadrée par le parc organisateur.

 

Né dans une famille de chasseurs, Pascal Olmeta ne s’est jamais caché de pratiquer la chasse. Il a d’ailleurs de nombreuses fois répondu à des interviews et fait la couverture de supports spécialisés.

 

En 2011, Pascal Olmeta se rend au Zimbabwe afin de participer à une chasse annuelle à l’éléphant qui est non seulement légale, mais qui a pour but de pallier les risques causés par la surpopulation d’éléphants sur le territoire.

 

Le problème de surpopulation des éléphants au Zimbabwe est un réel enjeu pour le pays. Les éléphants, en surnombre, provoquent des dégâts irréparables pour les habitations. Ils sont aussi à l'origine de nombreux morts au sein des populations locales.

 

Au total, plus de 17 000 éléphants sont présents sur le territoire zimbabwéen, un nombre bien trop important pour la superficie disponible d’accueil.

 

Pour cette raison, le Zimbabwe organise chaque année une chasse légale et encadrée afin de répondre au besoin de régulation de l’espèce. Les animaux concernés sont choisis au préalable par les autorités. Et seuls les animaux les plus âgés et causant le plus de dommages auprès des populations locales sont chassés.

 

Le seul but de la chasse à laquelle Pascal Olmeta a participé en 2011, et qui s'est déroulée dans la région de Tuli, dans un territoire de 40 000 hectares aux confins du Zimbabwé et du Botswana, était de participer à la pérennité de l'espèce, en maintenant un indispensable équilibre entre les sexes, et les tranches d'âge.

 

Le parc national organisateur avait autorisé la chasse de cet animal, qui menaçait les villages et les habitants alentours.

 

Les défenses ont été remises au parc national et la viande a été distribuée aux villageois.

 

Par ailleurs, le Zimbabwe souscrit au principe de l’utilisation raisonnée de ses ressources naturelles. Ce qui signifie que tous les revenus tirés de la chasse sont utilisés pour contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations locales vivant avec la faune ou à proximité des aires protégées, et pour soutenir les programmes de conservation.
 

Pascal Olmeta rappelle qu'il est engagé depuis de nombreuses années dans des causes philanthropiques. Il a d’ailleurs créé sa propre association "Un sourire, un espoir pour la vie". A laquelle il a toujours reversé l’intégralité des sommes qu’il a pu toucher via, notamment, ses partenariats avec des marques de chasse.

 

Andrea A                                                                                                                                             La vidéo choquante du célèbre footballeur Pascal Olmeta tuant froidement un éléphant à bout portant (holidogtimes.com)  

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Emirats Arabes Unis : Un pont pour Israël et un mandataire de renseignement des Américains (Analyse)

Publié le par S. Sellami

-L'armée émiratie est la seule force arabe qui a participé à l'occupation américaine de l'Afghanistan en 2001

Emirats Arabes Unis : Un pont pour Israël et un mandataire de renseignement des Américains (Analyse)

Istanbul

AA / Istanbul 

La signature par les Emirats d'un accord de coopération militaire avec les Etats-Unis, en 1994, représente un moment fort et une date décisive dans les efforts entrepris par ce pays arabe pour accroître son activité militaire dans la région.

Cet accord s'est renforcé au cours des dernières années, en témoignent plusieurs événements régionaux qui ont eu lieu, en particulier, les activités menées par les Emirats en Afghanistan et les calculs stratégiques dans l’accomplissement de ses missions.

Les Emirats sont le plus grand exportateur d'armes au Moyen-Orient, mais faute de disposer des ressources et des capacités humaines suffisantes pour activer et utiliser ces armes, ce pays a recours à l’enrôlement au sein de son armée de soldats en provenance du Pakistan, de la Colombie et de la Jordanie.

En dépit de cela, les Emirats avaient participé, en 2001, à l'occupation américaine de l'Afghanistan et ont joué un rôle actif, tout au long de la période de l'occupation, en fournissant à leurs alliés de nombreux chasseurs de type F-16.

Notons que la superficie et la population des Emirats ne représentent, respectivement, que le huitième et le dixième de celles de l'Afghanistan.

 

- Activités expansionnistes

Avant les événements du 11 septembre, les Emirats ne considéraient pas le Mouvement des Talibans qui contrôlaient l’Afghanistan comme étant une menace et ce, malgré l'accueil par le Régime des Talibans des dirigeants de l'organisation d'Al-Qaïda.

En effet, les Emirats, l'Arabie saoudite et le Pakistan considéraient ce Mouvement comme étant le représentant légal de l'Afghanistan, durant la période s'étalant de 1996 à 2001.

Après les attaques du 11 septembre, les Emirats ont ouvert leurs équipements et installations militaires aux Etats-Unis et à leurs alliés pour les utiliser dans les opérations menées contre l'Afghanistan. 

L'armée émiratie était la seule force arabe présente en Afghanistan, et après la chute du Mouvement des Talibans, Abou Dhabi a poursuivi sa coopération dissimulée avec l’OTAN et a continué à mener la mission que dirigeaient les Etats-Unis en Afghanistan. 

Une force émiratie composée de 250 soldats est déployée, sur décision du prince-héritier de Abu Dhabi, Mohammed Ben Zayed, dans les villages et les banlieues pauvres de la province de Orozgân en Afghanistan, depuis 2003 jusqu’à aujourd'hui. 

Par moments, cette force procède à un défilé militaire moyennant des chars fabriqués au Brésil et en Afrique du SUD. De plus, les forces émiraties s'emploient à toucher la fibre religieuse des habitants, à travers la remise, à titre gracieux, d’exemplaires du Noble Coran, afin de dissiper les doutes du peuple afghan à l'endroit des forces de l'OTAN. 

A la suite de la signature d’un Accord de partenariat stratégique avec l'Afghanistan, au mois de janvier 2015, les Emirats ont étendu leurs plans, 

Les Emirats ont tenté, également, d'accroître leur influence en Afghanistan après la réouverture de leur ambassade, dans la capitale Kaboul, en février 2018. 

De plus, la construction d'unités d'habitation et l'aménagement d'écoles religieuses se sont poursuivis, en allouant des fonds d’une valeur de 180 millions de dollars USD, en particulier dans les provinces australes de l'Afghanistan, dans l'objectif de renforcer l'influence et le pouvoir des Emirats dans le pays. 

Après cela, l'ambassadeur des Emirats à Kaboul, Jomaa Mohamed Kaabi a subi, lors de sa visite dans certaines provinces afghanes, au mois de février 2017, une attaque à Kandahar, qui lui a coûté la vie ainsi que celle de cinq diplomates parmi ses compatriotes. 

Les Emirats ont diligenté, avec l'aide de la police britannique, une enquête globale au sujet de cette explosion, mais les résultats de ces investigations n'ont pas été dévoilés aux médias. Les Emirats ont, ensuite, suspendu leurs activités en Afghanistan, pendant neuf mois, avant de les reprendre à nouveau.

 

- Hostilité envers le Qatar 

Si l'on examine les pays de la région du Golfe en général, nous constatons que les Emirats soutiennent toujours l'Arabie Saoudite, tout en s’employant à engager ce pays dans une position hostile au Qatar, au vu de sa volonté de l'affaiblir, aussi bien en temps de paix que de conflit. 

Abou Dhabi a tenté de jouer un rôle axial, au nom de Ryad, dans les pourparlers de paix entre le Mouvement des Talibans et le gouvernement afghan, et c'est dans cette optique qu’une attaque médiatique des plus acharnées a été lancée contre le Qatar, tout en exerçant une pression politique à l’encontre de ce pays. 

Malgré cela, et à l’encontre des desiderata émiratis, les pourparlers entre le gouvernement afghan et le Mouvement des Talibans se sont déroulés, sous les auspices du Qatar, dans la capitale Doha, qui continue d’accueillir le Bureau politique du Mouvement des Talibans. 

D'autre part, le président afghan, Ashraf Ghani, a adopté une approche différente de celle de son prédécesseur Hamid Karazai, en s’employant à fonder des relations stratégiques avec les pays arabes, notamment, avec l'Arabie Saoudite, le Qatar et les Emirats. 

En résultat de ces politiques, il a été constaté une augmentation des activités de ces trois pays en Afghanistan, au cours des dernières années. 

Actuellement, l'Afghanistan et les Emirats sont deux alliés stratégiques sur le papier uniquement, dès lors que le gouvernement afghan a signé une série d’accords similaires avec d'autres pays, mais n'en a pas tiré profit sur le terrain.

Il est possible d'avancer que les Emirats ont saisi l’existence d’un vide économique et culturel en Afghanistan et se sont employés à l’exploiter, à travers le renforcement de leur influence dans ce pays. 

 

- Un mandataire de renseignement 

Au mois d'octobre 2020, le gouvernement afghan a accordé à des compagnies émiraties la gestion des opérations et des prestations de sécurité dans les aéroports de Kaboul, de Kandahar, de Herat et de Balkh. 

Un journal afghan a rapporté que 90 soldats israéliens, qui maîtrisent la langue arabe, seront envoyés en Afghanistan sous la protection des forces émiraties. 

Il se dégage donc de l'intérêt porté par les Emirats aux prestations sécuritaires, au sein des aéroports, parallèlement à ces informations, que les activités d’Abou Dhabi en Afghanistan portent des dimensions sécuritaires et politiques, autres qu'économiques. 

Toute coopération susceptible d'être engagée entre les Emirats et l'Afghanistan, en particulier s’agissant de la mise en fonction des aéroports, doit être traitée, au cours d'une première phase, à l’aune de cet angle sécuritaire et politique.

Alors que les Etats-Unis planifient de quitter l'Afghanistan et de retirer leurs bases militaires des aéroports de ce pays, les Emirats continuent d’êtres présents sur place, ce qui pourrait être interprété comme étant la poursuite de l'accomplissement du rôle qui est le leur en tant que mandataire de renseignement agissant par procuration pour leurs alliés. 

Il est probable que les Emirats coopèreraient avec Israël, à qui les activités de l'Iran en Afghanistan seront transmises. 

En dépit de la détérioration des relations entre les Emirats et les Talibans, depuis la chute de « l'émirat islamique d'Afghanistan », en 2001, il n'en demeure pas moins que les Emirats souhaitent actuellement abriter un Bureau des Talibans sur leur sol, élément qui peut être interprété comme étant une indication de la stratégie qu’adoptera ce pays à l'endroit de l’Afghanistan.

Pour éviter de porter atteinte à leurs intérêts économiques, il est probable que les Emirats prendraient, au cours des prochaines années, des mesures diplomatiques positives envers les Talibans. 

Les mesures prises par les Emirats et les pays de la région en direction de l'Afghanistan, au cours des dernières années, peuvent être expliquées comme étant une volonté de gouvernants des pays du Golfe de jouer un rôle de premier plan dans les pourparlers de paix en cours entre les protagonistes afghans.

Cependant, il faut préciser que ces efforts émanent plus de la concurrence qui existe entre ces pays, que de l'intérêt que portent les Etats du Golfe à l'avenir de l'Afghanistan.

Diana Shalhoub -   |05.12.2020                                                                                                                                                                                                                                                                 *Traduit de l’Arabe par Hatem Kattou                                                                                       Emirats Arabes Unis : Un pont pour Israël et un mandataire de renseignement des Américains (Analyse) (aa.com.tr) 

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