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♦ La Chine doit aider la Syrie !

Publié le par S. Sellami

Selon la narration ressassée par les médias occidentaux, la guerre de Syrie aurait opposé une rébellion assoiffée de libertés démocratiques à un État autoritaire porté à bout de bras par ses alliés. Pour les faux naïfs, une héroïque « révolution syrienne » se serait même dressée contre un pouvoir clanique et mafieux, coupable par définition de tous les crimes imaginables. « Démocratie », « révolution », « droits de l’homme », tout le répertoire de la bien-pensance occidentale, tout le jargon déniché derrière les fagots de l'impérialisme par des hordes de plumitifs, a été mobilisé au service d’une propagande dont le seul but était de justifier, auprès d’une opinion qui n’y comprenait goutte, l’intervention multiforme des prétendus « Amis de la Syrie ».

Désignant la coalition internationale déterminée à liquider l’État syrien, cette appellation recouvrait ainsi d’un incroyable euphémisme l’opération consistant à adouber une constellation de groupes terroristes dont la loyauté à la cause dépendait de l’épaisseur de la valise de billets. Comme on le sait, le principal résultat de cette ingérence massive fut une décennie de guerre absurde et meurtrière. Gigantesque tribut payé à une folie collective orchestrée de l’étranger, qui a vu des mercenaires de 120 nationalités affluer au Pays de Cham en rêvant d’y instaurer un nouvel « émirat islamique » et promettant d’expédier « les chrétiens à Beyrouth et les alaouites au cimetière ».

Heureusement, et l’on ne tarda pas à s’en apercevoir, cette coalition anti-syrienne vassalisée par Washington n’était qu’un tigre de papier. Car de nombreuses nations ont rejeté ce nouvel avatar du néocolonialisme occidental repeint aux couleurs de la démocratie et des droits de l’homme. A tout bien tout honneur, la première à le faire fut la nation iranienne. Alliée géographiquement proche, la République islamique d’Iran a d’emblée mis en échec la tentative d’isolement de la Syrie, quitte à en découdre avec les Occidentaux, leurs affidés et leurs supplétifs. De l’envoi d’experts militaires à l’aide financière, Téhéran n’a jamais fait défaut à Damas au cours de cette longue épreuve où les Syriens ont appris à distinguer leurs vrais alliés de leurs faux amis.

Appartenant à l’axe de la résistance au côté du Hezbollah libanais et d’autres composantes, les deux États ont à l’évidence des objectifs partagés et des adversaires communs. Leur alliance stratégique a tenu bon en dépit des pronostics pessimistes de ceux qui prenaient leurs désirs pour des réalités. Les terribles sanctions économiques infligées par les États-Unis n’ont pas dissuadé l’Iran, manifestement, de remplir fidèlement ses obligations vis-à-vis de son allié. Mais cette configuration régionale de la résistance à l’impérialisme ne pouvait accomplir l’impossible. D’une grande importance stratégique, l’aide iranienne n’aurait pas suffi, pour autant, à faire basculer le rapport des forces. Il en fallait davantage pour repousser les hordes de mercenaires et conforter l’État syrien sur le plan politique, économique et militaire.

En intervenant militairement, en septembre 2015, la Russie a brisé les reins des milices extrémistes mandatées par la coalition impérialiste. Dotée de moyens modestes (5 000 hommes et 70 avions), mais menée de main de maître, l’entrée en lice de Moscou a permis à l’armée arabe syrienne de reconquérir peu à peu une grande partie du territoire national. Solidarité iranienne et intervention russe ont été les deux piliers auxquels l’État syrien a pu s’adosser pour faire face à la déferlante du mercenariat takfiriste.

La contribution chinoise à la défense de la souveraineté syrienne, jusqu’à présent, s’est montrée beaucoup plus discrète, mais elle a fait preuve d’une grande constance. Plus profondes qu’on ne le pense, les relations entre Pékin et Damas ne datent pas d’hier. Au lendemain de son indépendance (1946), c’est d’abord vers l’URSS que s’est tournée la Syrie. Un rapprochement qui s’est traduit par l’envoi de conseillers militaires soviétiques et l’établissement d’une base navale dans le port de Tartous en 1971.

Mais la Chine n’est pas oubliée. Le 1er août 1956, la Syrie est le second pays arabe, deux mois après l’Égypte, à reconnaître la République populaire de Chine. Ulcérés par l’expédition coloniale de Suez, les progressistes arabes voient un allié privilégié dans le monde communiste, toutes tendances confondues. Un peu distantes durant le schisme sino-soviétique, les relations entre Pékin et Damas s’intensifient à nouveau à la fin des années 1960. Un renouveau diplomatique qui se traduit par un premier accord de fourniture d’armements en 1969, l’établissement de relations militaires de haut niveau, bientôt suivis de participations chinoises dans le secteur des hydrocarbures.

Les échanges commerciaux se développent, et en 2010 la Chine devient le premier fournisseur de la Syrie, avec 7% du total. Pays en développement dont le potentiel est considérable, carrefour stratégique des itinéraires pétroliers et gaziers, la Syrie a naturellement vocation à coopérer avec cette grande puissance asiatique au pacifisme assumé, qui n’a jamais transigé avec les principes dont elle se réclame.

Les responsables chinois n’ont eu de cesse de le rappeler. La Chine soutient résolument la Syrie dans la sauvegarde de sa souveraineté nationale et de son intégrité territoriale, dans l’amélioration des conditions de vie de sa population, dans ses efforts pour rejeter les sanctions unilatérales et atténuer les difficultés humanitaires. La Chine s’oppose fermement à toute tentative d’imposer un changement de régime en Syrie, et elle soutient résolument ce pays dans sa lutte contre toutes les forces terroristes.

Bref, la Chine n’est pas l’Occident. Du côté chinois, respect scrupuleux de la souveraineté des États et de la loi internationale ; refus de toute ingérence et insistance sur la nécessité d’une solution syrienne à la crise syrienne ; souci primordial pour le sort des populations civiles et urgence de la reconstruction ; engagement au côté de l’État syrien dans la lutte contre l’extrémisme. Du côté occidental, mépris absolu pour la loi internationale et ingérence systématique dans les affaires intérieures syriennes ; indifférence au sort des populations prises en otage par des sanctions économiques criminelles ; hypocrisie de la lutte contre le terrorisme et connivence avec les organisations extrémistes.

S’imaginant qu’ils allaient provoquer sa chute à la faveur des soi-disant « printemps arabes », les dirigeants occidentaux ont feint d’ignorer la légitimité dont jouissait le gouvernement syrien. Ils pensaient que l’armée régulière se déliterait sous l’effet de désertions en masse qui n’eurent jamais lieu. Aveuglés par leur lecture orientaliste de la société syrienne, ils la croyaient dominée par la minorité alaouite. Ils faisaient mine de croire à la légende d’un peuple héroïque dressé contre un despote aux abois, alors que la légitimité du président Assad se trouvait confortée, au contraire, par sa détermination à lutter contre les ennemis de la Syrie.

Tandis que la myopie volontaire du regard occidental sur la Syrie pulvérisait tous les records, les Chinois comprenaient la véritable nature des rapports de forces. En Occident, l’imagination propagandiste réduisait au silence le simple bon sens. En Chine, le bon sens disait à ses dirigeants qu’un État qui résiste avec succès à une tentative de déstabilisation d’une telle ampleur n’est pas près de s’écrouler. Les Russes ont fait le même raisonnement, et ils sont intervenus militairement pour aider leur allié arabe.

Lors de leurs échanges, les responsables chinois et syriens ne manquent jamais d’évoquer la présence dans la région d’Idlib de plusieurs milliers de combattants du Xinjiang. Branche ouïghoure d’Al-Qaida, le « Mouvement islamique du Turkestan oriental » se bat pour l’indépendance du Xinjiang et l’instauration d’un État islamique fondé sur la charia. Ces extrémistes responsables de sanglants attentats en Chine entre 2009 et 2014 sont apparus en Syrie, vraisemblablement acheminés par les services secrets turcs. En 2017, certaines sources proches du renseignement ont évoqué l’envoi de forces spéciales chinoises en Syrie pour y combattre les extrémistes ouïghours, mais cette information n’a jamais été confirmée.

Voulue par Washington, Londres, Paris et Ankara, la guerre de Syrie a été provoquée par l’appétit de domination impérialiste. Elle a mobilisé une piétaille fanatisée, issue de masses manipulables, abruties au dernier degré par l’idéologie wahhabite. Véritable boîte de Pandore, ce conflit a fait jaillir un impressionnant florilège d’ignominies : des dirigeants occidentaux qui prétendent combattre les terroristes tout en leur procurant des armes au nom des droits de l’homme ; des États dits démocratiques qui infligent un embargo sur les médicaments à des populations civiles coupables de ne pas combattre leur gouvernement.

En restaurant la souveraineté nationale sur la majeure partie du territoire habité, la courageuse armée syrienne a infligé un camouflet à tous ceux qui rêvaient de remplacer la Syrie par une constellation d’entités confessionnelles. Calomniée par les propagandistes occidentaux, cette armée nationale a payé un lourd tribut pour libérer le sol de la patrie. Mais si elle est victorieuse sur le plan militaire, la Syrie souveraine subit toujours les affres de l’embargo occidental. En réaffirmant le principe de la souveraineté syrienne, en mettant l’accent sur l’impératif de la reconstruction, en exigeant avec fermeté la fin des sanctions économiques, la politique chinoise prend le contre-pied de cette politique occidentale mortifère.

La Chine a contribué avec succès à rompre l’isolement de la Syrie. Attachée à la loi internationale et hostile à toute forme d’ingérence, elle s’est vigoureusement opposée à toutes les tentatives visant à délégitimer l’État syrien et à renverser son gouvernement. Cette politique a conforté la résistance d’une nation syrienne qui s’est battue avec acharnement pour défendre sa souveraineté. Mais la politique chinoise a aussi accéléré le déplacement vers l’Est du centre de gravité de la politique mondiale. Avec Moscou, Pékin a fait basculer le rapport des forces et fourni aux adversaires de l’impérialisme une solide base arrière.

Ceux qui pensaient plier le Moyen-Orient à leurs ambitions ne sont plus les maîtres du jeu. Non seulement la Chine est restée fidèle à ses principes, mais elle a fait preuve de sens politique en misant sur la résistance du peuple syrien. Et demain, elle pèsera de tout son poids pour réinsérer la Syrie dans les circuits d’échanges internationaux. Après avoir soutenu cette courageuse nation durant les années de guerre, il faut souhaiter que la Chine l’aide massivement à reconstruire son économie en temps de paix.

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♦ Que vient faire le Saint Père ?

Publié le par S. Sellami

 

« Je ne viens pas en France, je viens à Marseille »
La poésie des commencements n’est plus d’actualité…
Les lettres majuscules sont devenues minuscules et tout lyrisme ridicule.
La vision de la vie est désormais plus tragique que jamais.
On mange le fruit et on jette l’écorce.
L’union n’est plus sacrée, mais seulement le divorce
Qui laisse entendre que la vie est une promesse
Qui ne peut être tenue que par ceux qui ne l’ont pas vécue.
Il en est ainsi MAIS il peut en être autrement
Si et seulement si on se souvient que l’absolu est à la portée de la main,
Il suffit de la tendre pour changer de destin.
Si vous ne le croyez pas, je vous dirai que Dieu en est témoin…
Le Saint Père vous le rappellera demain en vous disant :
Prenez bien soin de vos chiens sans collier, ils sont mal-traités à Lampedusa.
♦ Que vient faire le Saint Père ?
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♦ La Russie assure la dissuasion militaire... Pendant que la Chine torpille la machine à sanctions

Publié le par S. Sellami

Que celui qui n’a pas entendu parler des « Poseïdon » embarqués par les sous-marins nucléaires russes K-239 Belgorod prenne le temps de lire un des articles décrivant cette arme ultime.

Et nous allons aussi laisser de côté l’Opération Spéciale menée par la Russie contre l’OTAN , qui lui vaut à juste titre les Unes médiatiques, pour nous intéresser à l’autre versant du conflit, celui des sanctions.

Longue est la liste des sanctions activées par les EU : un pdf de 88 pages en donnera une petite idée à ceux qui ne peuvent s’endormir qu’en comptant des moutons.

Master Sanctions List - August 15, 2023 (state.gov)

Le Président Trump a manifestement regardé les sanctions économiques comme une une option plus attractive que les outils militaires. Une option qu’il a rapidement utilisée et/ou renforcée contre l’Iran, le Venezuela, Cuba, la Russie, et la Chine en particulier.

Pour rappel, Trump avait nommé Wilbur Ross ministre du commerce.

24 ans chez Rothschild en tant que « responsable de l’activité de conseil en insolvabilité et restructuration de l’entreprise » (un tueur pour faire court) : Ross avait le profit ad’hoc.

Trump avait aussi choisi comme conseiller Peter Navarro, écrivain à succès, qui avait basé ses ouvrages d’anti-chinois forcené sur les témoignages de Ron Vara.
Amusant... Il s’est avéré que ce fameux Ron Vara était un caractère totalement fictif, dont le nom est l’anagramme de Navarro.

En mai 2019, le Ministère américain du Commerce place Huawei sur sa liste noire (blablabla, sécurité nationale, blablabla).

Plus le droit d’utiliser Android, plus le droit de recevoir ses propres circuits intégrés que le groupe faisait fabriquer en sous-traitance à Taïwan : l’activité smartphones de Huawei est condamnée.

Les EU obtiennent en outre l’interdiction des équipements de télécommunications Huawei dans les pays qui leur sont soumis (G7, OTAN...), maintenant ainsi leurs capacités d’espionner leurs alliés.

Cerise sur le gâteau, la saga Meng Wanzhou : la fille du fondateur, responsable financier, est arrêtée par les autorités canadiennes sur la base d’un dossier foireux monté par HSBC pour échapper à la condamnation qui leur pendait au nez aux EU.

Soit dit en passant, cette affaire a toujours été comparée par les médias chinois au traitement subit par Frederic Pierucci qui n’aura, malheureusement pour lui, reçu aucun support de son groupe et du gouvernement français.

Trois ans coinçée au Canada, avec un bracelet à la cheville, croyez-moi, Meng Wanzhou qui a pris la tête du groupe Huawei, fallait pas l’enerver, et elle n’a pas fini de présenter l’addition.

En plus du coup de massue sur Huawei, l’administration aura réussi à obtenir un accord commercial avec la Chine qui a profité aux céréaliers étasuniens. L’histoire ne dit pas toujours que cela s’est fait aux dépends des producteurs Autraliens. Rien de nouveau sous le soleil, les alliés des EU seront toujours les premiers cocus.

Mais à part ça, les conséquences sur le déficit commercial annuel de 800 milliards de dollars avec la Chine sont restées limitées. Quant aux taxes sur les importations, elles auront mis en route la tendance inflationniste.

C’est pourquoi quelques économistes naïfs ont pensé que l’administration Biden se montrerait plus raisonnable et pondérée. Quelle blague... Washington ne vit que pour maintenir son empire au-dessus de tous les autres, quelles que soient les conséquences pour les peuples.

Sous Joe Biden, Gina Raimondo a pris le relais.

C’est un obscur Bureau de l’industrie et de la sécurité des États-Unis (BIS) qui est responsable des sanctions. Le BIS est minuscule : 350 agents et fonctionnaires, un budget de 140 millions de dollars, pour surveiller des transactions d’une valeur de plusieurs milliers de milliards de dollars dans le monde entier.
Les sanctions se sont faites plus dures, et ont pris pour objectif non seulement d’empêcher tous les industriels chinois de produire des circuits intégrés performants.

Mais aussi de se les procurer.

Sans ces circuits, impossible de développer l’AI et ses applications militaires (essaims de drones, systèmes de défense...).

Et la production de ces composants est si complexe qu’il faudra certainement au moins 10 ans à la Chine pour acquérir des capacités industrielles indépendantes très inférieures en termes de performance.

Un plan de 280 milliards de dollars (The CHIPS and Science Act of 2022) est adopté par le Congrès des EU en juillet 2022 pour subventionner les entreprises étasuniennes, développer la recherche et la production locale de semi-conducteurs. L’UE fait semblant de pouvoir réagir face à ces aides massives.
Et pour blinder leur position hégémonique, le 7 octobre 2022, les autorités étasuniennes obligent les pays alliés (Japon, Corée du sud, Pays-bas) à accompagner ce diktat.

Par le biais de ces contrôles à l’exportation, en interdisant les ventes de circuits intégrés à la Chine, leur premier marché mondial, les fournisseurs occidentaux, japonais, taïwanais et coréens sont face au plus sérieux des problèmes : la Chine achète habituellement leurs composants pour une valeur de 400 milliards de dollars. Beaucoup plus que les achats de pétrole, ou que le budget militaire chinois.
Un article du New York Times de juillet 2023 traduit assez bien les enjeux.

Les medias se focalisent habituellement sur les machines à « graver » les milliards de transistors dans le silicium, les machines de lithographie aux ultraviolets extrêmes (EUV) fabriquée par ASML, une société néerlandaise.
Simplifications abusives, les UV dissolvent en fait des films photoresist déposés sur une couche de silicon dioxyde.

Et ce ne sont là que quelques points d’étranglement parmi des dizaines d’autres : les matériaux purs, les machines de test, les logiciels de conception... Tant de choses que les entreprises chinoises achètent à l’étranger.

Mais pensons-y... 400 milliards de dollars d’importations annuelles, quelle formidable motivation pour les entreprises nationales chinoises à rattraper leur retard.

Fin août 2023, Gina Raimondo, la grande prêtresse des sanctions arrive en Chine pour des « discussions constructives » avec son homologue chinois.
Peut-être aurait-il fallu se montrer moins sûr d’être en position de force.
Car sous l’impulsion de Huawei, des talents scientifiques de tout premier plan comme Mao Wei, Luming Duan sont revenus au pays.

Films photoresist, matériaux purs, machines de test, logiciels de conception... La Chine avait d’ores et déjà des solutions locales.

Il y a eu aussi un logiciel qui concurrence les produits du groupe ORACLE. Et cet autre logiciel, Harmony, qui permet de se passer d’Android.

Mardi 29 août... Surprise surprise.

Juste pendant la visite de Gina Raimondo,
Huawei met en pré-vente son tout nouveau smartphone, le P60 Pro.
Sans aucune annonce préalable, rien d’autre que le bouche à oreilles.
Le site officiel de Huawei est étonnament discret sur les performances ou les composants utilisés : ce sont les premiers utilisateurs qui filment les débits de données atteints par l’appareil.

Les circuits, l’écran, les caméras, les matériaux du boîtier, le système d’exploitation Harmony... Tout est conçu et fait maison, avec des technologies originales. Aucune autre société au monde ne peut en faire autant.
Détail stratégique : l’appareil permet d’échanger vidéos et messages directement par satellite sans équipement supplémentaire.

Les dirigeants d’Apple qui ont prévu de lancer leur dernier modèle le 12 septembre prochain sont restés silencieux. Quoi qu’il arrive, ils savent qu’ils ont perdu des millions de ventes sur le marché chinois.

Jack Sullivan annonce que le gouvernement a commandé une analyse technique des composants de l’appareil. Un abîme de 400 milliards de dollars s’est ouvert devant ses pieds.

Le Président de la Corée du Sud annonce vouloir relancer une coopération trilatérale avec la Chine et le Japon (tremble Samsung...).

Huawei annonce un logiciel concurrent de Windows dans les mois qui viennent. Et je parie qu’il y aura bientôt un PC chinois, sans processeur Intel, enfin débarassé des logiciels espions illégaux de la NSA.

Je vous l’ai dit... Fallait pas énerver Meng Wanzhou.

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♦ Nahel.... Tout serait bidon ?

Publié le par S. Sellami

Une affaire qui a donné lieu à beaucoup d’articles et de commentaires.
Et un buzzz considérable.
...
Et qui a entraîné le chaos que l’on sait.

Un chaos d’avantage contrôlé par les "grands frères" des banlieues que par la police.

Il faut dire que, au moins un membre de la police, déguisé en casseur (à moins que ce ne soit sa fonction à plein temps) a été filmé en train de monter dans une voiture de la BAC après son ’intervention"...Impossible d’être au four et au moulin...

La BAC, c’est la brigade anti-criminalité me précise Baidu : "une unité de la police nationale spécialisée dans la lutte contre la petite et moyenne délinquance. Elle veille à l’ordre public sur l’ensemble du territoire, et plus particulièrement dans les quartiers dits sensibles."

Effectivement...

Un... comment dire... citoyen éveillé ? complotiste ?

Pfff... A vous de choisir...

Enjoy...

https://crowdbunker.com/v/zodo9Qj23X

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