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AHED

Publié le par S. Sellami

Elle a un joli nom qui en dit long sur son IJTIHED, son degré d'application et d'implication sur le terrain miné par l'occupant.

Elle n'avait que 11 ans lorsqu'elle eut l'audace de maltraiter l'intraitable armée israélienne !

Provocatrice disent les médias de la partie adverse, force motrice disent les militants palestiniens.

Elle osa lever la main sur celui qui lui a dérobé son destin...

Nul n'a encore mesuré l'impact de cette claque sur cette colonie pénitentiaire à ciel ouvert.

Ce n'est pas son courage qui est retentissant mais ce qu'il entraine dans son sillage : l'image d'un pays qui ne connaîtra jamais la paix...

La jeune blonde, une hyène qui n'a rien d'une aryenne, tentera jusqu'à son dernier soupir de libérer la terre qui l'a vu naître et qui la verra disparaître.

Et si par hasard elle passe à la trappe, d'autres, encore plus jeunes, encore plus innocents, reprendront cette guerre des pierres...

Dent pour dent... enfer pour enfer... car les palestiniens ne se laisseront jamais faire... tôt ou tard... ils finiront par dégager leur ennemi héréditaire.

3000 ans, c'est une goutte d'eau dans l'océan...

Et la Palestine a tout son temps, devant pas derrière !

https://www.lejournaldepersonne.com/2017/12/ahed

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Le mandat de l’élu, doit être bénévole et gratuit.

Publié le par S. Sellami

APN

Ils sont élus. Ils lorgnent, chacun de sa positon, la bonne place où, croient-ils toucher les douceurs soldatesques d’un trésor public à bout de souffle. L’indemnité est conséquente. Parfois elle dépasse le volume d’un salaire que l’on ne pouvait percevoir si l’on était admis sous un autre statut d’ordre professionnel. Ce sont ces indemnités qui font grandir la course aux listes et, partant, aux différents sièges électifs. Par postes permanents interposés dans les assemblées populaires, l’on constate la frénésie qui fait donner de l’ardeur aux uns et aux autres. Alors que l’on aurait aimé que cette ardeur, cette hargne soit exercée dans le noyau de l’acte militantiste. Pour certains, venir siéger après une inscription acharnée sur les listes et une fois admis et élu, l’ultime objectif demeure la possession en jouissance d’une « fonction » élective. Loin de tout cursus fourni, d’un profil adéquat, d’une qualité ès qualités, les tractations pour ce faire, se meuvent à la majorité dans les envies personnelles et la complaisance singularisée. Si l’accaparement d’une majorité se négocie, le poste permanent doit se mériter compétitivement et doit s’éloigner de p’tits calculs partisans. C’est du nouveau jus et de la qualité qu’il faudrait inclure dans l’âme de toute assemblée.

Ces indemnités ont tendance à fausser tout le jeu politique. Elles sont devenues presque à la limite d’un appât, une demande d’emploi avec recrutement assuré sans nulle condition statutaire. Outre les dissensions qu’elles engendrent dans la rivalité intra-partisane, elles détrônent tout idéal politique en plus de la perversion des mœurs liées à l’homogénéité et la sérénité des assemblées qu’elles excitent. Ceci s’applique pratiquement à toutes les assemblées, de surcroît à celles des collectivités locales.

Contrairement à leurs pairs de l’assemblée nationale ou du sénat où aucune responsabilité n’est encourue, les élus des communes sont en permanence sous étau. Ils sont dans une situation peu enviable tellement les enjeux et les exigences sont énormes Prendre les rênes d’une assemblée populaire communale n’est pas, par éthique, une sinécure ou un mode de finir ses jours dans un fauteuil de présidence municipale malgré les aléas des uns et les contrecoups des autres. Beaucoup viennent d’horizons assez rompus aux pratiques quotidiennes qu’ils prennent pour l’idéal d’une gestion idoine. Alors qu’une telle gestion ne peut justement se cantonner dans un savoir d’où prendre ses ordres et vers où les émettre.

Il est de principe de dire que les élus locaux ne sont que ces artisans qui agissent dans la déclinaison territoriale. La commune en tant que cellule de base sociale, vit une situation telle qu’elle recommande d’offrir une écoute attentive aux nombreuses doléances des citoyens. Ceci ne serait obtenable que grâce à des approches tendant d’abord à améliorer le statut matériel de l’employé communal, cheville ouvrière du plan de charge, le renforcement physique des capacités d’action du parc, une veille attentionnelle d’assiduité et de ponctualité, une disponibilité permanente et enfin un engagement passionnel. En ayant fait toutes ces opérations, d’une façon managériale, faire adhérer tout le monde, d’entre élus, administrations, organismes, associations, tutelle et citoyens autour d’un défi : le bien-être social reste un challenge à remporter par tout le personnel communal. La préoccupation, disons classique d’une commune, se confine en rendant plus agréable et attractif le cadre de vie citoyen.

Maintenant que la perspective dépasse la notion d’une simple administration de paperasserie, la commune tend à se hisser à l’ère numérique. Rien ne sert alors de flétrir cet élan en persévérant à servir ces drôles d’indemnités. Les pouvoirs publics et le fonctionnement de l’esprit politique gagneraient en crédibilité si la suppression de ces « mensualités » venait à être décidée. Tout travail mérite salaire, tout engagement politique exige sacrifice et bénévolat, sinon l’on se rapproche de l’enrôlement déguisé ou du mercenariat sans identité. 

par ElYazid DIB.

Le mandat de l’élu, doit être bénévole et gratuit.

http://www.lequotidienoran.com/?news=5254629

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Islam : pourquoi les sunnites et les chiites s’entretuent (vidéo) .

Publié le par S. Sellami

On présente souvent à tort la plus grande rivalité au Moyen-Orient comme celle opposant les juifs et les musulmans, conflit dont l’illustration la plus récente serait les tensions grandissantes au Proche-Orient. Ce serait oublier un conflit millénaire fratricide autrement plus sanglant, et dont les répercussions expliquent en partie la montée en puissance de l’organisation État islamique. Irak, Syrie, mais aussi Liban, Iran, Yémen, Arabie saoudite ou Bahreïn, pas un jour ne passe sans que des sunnites et des chiites s’entretuent. Pourtant, ces deux populations sont bel et bien issues de la même confession : l’islam. Comment expliquer cette guerre fratricide ?

Dans L’islam contre l’islam (éditions Grasset), le politologue franco-libanais Antoine Sfeir explique pourquoi cet antagonisme millénaire façonne tous les conflits actuels de la région. La mort du prophète Mahomet, subitement tombé malade en 632, laisse totalement ouverte la question de sa succession. Trop absorbé par les conquêtes militaires et par la prédication, le Prophète n’a pas eu le temps de désigner son successeur. Ses fidèles vont alors se déchirer sur son identité.

Guerre de succession

Tandis que certains militent pour désigner quelqu’un au sein de sa famille proche – le candidat évident demeurant le jeune Ali, fils spirituel du Prophète (il est le cousin et le gendre de Mahomet) -, d’autres plaident au contraire pour un retour aux traditions tribales : celles-ci voudraient que ce soit le plus digne et courageux compagnon de Mahomet qui soit nommé. Le candidat idéal est Abou Bakr, le plus fidèle et expérimenté des amis du Prophète. La deuxième option remporte une majorité de soutiens, et Abou Bakr est nommé en 632 premier “calife” (successeur du Prophète) d’un territoire qui s’étend de l’Arabie à l’Égypte.

Dans la même lignée, deux autres califes – Omar ibn Khattab et Othman ibn Affan – lui succéderont jusqu’en 646. Tout aussi pragmatique que ses prédécesseurs, Othman ibn Affan en profite pour placer ses proches à la tête de l’empire, notamment Mo’awiya, nommé gouverneur de Damas. Mais c’était compter sans le retour en force d’Ali, fils spirituel du Prophète et déçu de la première heure. Estimant qu’il est le dépositaire direct de l’enseignement de Mahomet, Ali, converti à l’islam à l’âge de dix ans, n’a jamais abandonné sa mission de rassembler tous les musulmans au sein d’une même entité.

Assassinats

L’assassinat, en 646, du troisième calife Othman ibn Affan, va lui permettre d’accéder au pouvoir. Ali est désigné quatrième calife, vingt-quatre ans après la mort du prophète Mahomet. Son règne, qui durera cinq ans, va définitivement sceller le clivage entre sunnites (fidèles de la sunna, la tradition du Prophète) et les chiites (partisans d’Ali). “La personnalité d’Ali est intéressante. Elle est à la fois enflammée, enthousiaste, un peu exaltée sur le plan religieux et, malheureusement, perçue – y compris par ses partisans – comme politiquement faible”, explique Antoine Sfeir dans L’islam contre l’islam.

Cette faiblesse va être largement exploitée par ses rivaux, notamment le gouverneur de Damas Mo’awiya, qui refuse de se soumettre à l’autorité d’Ali. Il accuse le quatrième calife d’avoir commandité le meurtre d’Othman ibn Affan et d’avoir ainsi usurpé un pouvoir qui lui était promis. Inéluctable, le conflit éclate en 657. Très vite, Ali et ses troupes prennent un avantage décisif sur les hommes de Mo’awiya. Mais le gouverneur de Damas fait alors jouer son sens aigu de la politique en trouvant un subterfuge. Il ordonne à ses soldats d’accrocher au bout de leurs lances des pages du Coran pour ainsi provoquer une trêve.

Culture du martyre

Ali n’a alors d’autre choix que d’accepter le cessez-le-feu, au grand dam de ses partisans. En vertu de la tradition tribale, le quatrième calife doit alors accepter un arbitrage. Mais, trop crédule, il ne se rend pas compte que son propre arbitre a été acheté par son adversaire. Mo’awiya accède au pouvoir à la mort d’Ali, assassiné en 661 par des combattants dissidents radicaux opposés au principe même de califat (les kharidjites, troisième branche dissidente de l’islam).

Le cinquième calife inaugure la dynastie des Omeyyades. Son fils Yazid prendra sa succession à sa mort, en 680. Mais les chiites n’ont pas rendu les armes pour autant. Le flambeau de la révolte est repris par le second fils d’Ali, Hussein. Aussi réfléchi et exalté que son père, Hussein avec soixante-douze de ses soldats lance depuis la ville de Koufa (Irak) la bataille décisive contre le nouveau calife Yazid. Mais, de nouveau trahi par ses proches, le fils d’Ali se retrouve vite encerclé. Hussein, sa famille et ses hommes sont massacrés à Kerbala, en 680, par les armées omeyyades.

Clandestinité

Cet événement est l’épisode fondateur du chiisme. Dès lors, les partisans d’Ali ne cesseront de commémorer le martyre de Hussein en jouant le “tazieh” (témoignage de condoléances) : ils se frappent la poitrine en signe de contrition, allant même pour certains jusqu’à se flageller avec des lames pour que le sang purificateur recouvre le drap blanc revêtu pour l’occasion. Une exaltation religieuse symbolisant la résistance et le sacrifice, aux antipodes de l’orthodoxie sunnite, qui n’hésite pas à la qualifier d'”hérésie”.

Pour s’éviter les persécutions des sunnites majoritaires, les chiites vont alors plonger dans la clandestinité. C’est l’avènement de la “taqiyya”, ou “dissimulation religieuse”. Si les deux courants de l’islam se réclament du même socle – les quatre premiers califes -, ils vont se fracturer sur plusieurs questions : tout d’abord le rôle des imams. Choisi par une autorité politique ou par les croyants chez les sunnites, l’imam est appelé durant la prière du vendredi à lire des passages du Coran et à les commenter. “Dans le sunnisme, il n’y a pas d’intermédiaire entre le croyant et Dieu, et donc pas de clergé”, explique Antoine Sfeir dans L’islam contre l’islam. “Dans le chiisme, l’imam est le véritable guide de la communauté.” Après la mort de l’imam Hussein, le chiisme verra se succéder neuf autres imams.

Le mahdi : l’imam caché

 

 

Autre différence notable, le développement chez les chiites de l’ijtihad (effort d’interprétation), auquel ont renoncé les sunnites dès le XIe siècle. Cette démarche impérative est motivée par la croyance dans le retour au douzième imam : le mahdi. “L’impossibilité pour les imams après Ali d’accéder au pouvoir politique les pousse à développer une justification théologique de leur mise à l’écart : leur pouvoir est désormais occulté“, explique Antoine Sfeir. Ainsi, les chiites duodécimains (majoritaires) attendent depuis 874 le retour du douzième imam, Mohammad al-Mahdi, disparu à l’âge de cinq ans, qui est censé introduire justice et bien-être sur terre. Viendront ensuite la fin du monde et le temps du jugement dernier.

Écarté de la politique pendant huit siècles, le chiisme fait un retour fracassant en Perse, en 1501 (les Perses ont tout d’abord été convertis à l’islam sunnite après l’invasion arabe du VIIe siècle). Pour se démarquer des Ottomans sunnites, la dynastie Séfévide, qui vient d’accéder au pouvoir, instaure le chiisme comme religion d’État de l’empire. Depuis, les mollahs iraniens ont fait de ce courant un des piliers du pays. “Depuis le XVIe siècle, l’Iran est en quelque sorte le Vatican du chiisme”, explique Antoine Sfeir. Au cours du XXe siècle, la religion en Iran va se teinter d’idées tiers-mondistes antiaméricaines qui refusent l’ordre établi, et ainsi se rapprocher de sa force révolutionnaire d’origine.

Mouvements fondamentalistes sunnites

Pendant ce temps, “l’apparition de mouvements fondamentalistes radicaux dans les pays sunnites, comme les Frères musulmans en Égypte et en Syrie et le mouvement wahhabite en Arabie saoudite, contribue à exacerber, une nouvelle fois, l’hostilité de la majorité des musulmans contre les chiites”, affirme Antoine Sfeir. L’inquiétude des sunnites arrive à son apogée en 1979, avec l’éclosion de la révolution islamique en Iran. Surtout qu’à son arrivée à la tête de la République islamique d’Iran, l’ayatollah Khomeiny,

image:

l’ayatollah Khomeiny

devenu Guide de la révolution, ne fait pas mystère de sa volonté d’exporter son modèle à l’ensemble du monde.

S’estimant menacées, les monarchies du Golfe, qui possèdent de fortes minorités chiites, soutiennent, avec la majorité de l’Occident, l’invasion de l’Iran par Saddam Hussein, en 1980. La guerre durera huit ans et fera plus d’un million de morts, sans pour autant rien changer aux frontières des deux pays. Si les chiites représentent aujourd’hui moins de 10 % des 1,2 milliard de musulmans à travers le monde, leur nombre demeure toutefois majoritaire (70 %) dans le Golfe, où est concentrée plus de la moitié des ressources pétrolières mondiales.

Discriminations

Ils forment ainsi 98 % de la population iranienne, 75 % à Bahreïn, 54 % en Irak, 30 % au Liban, 27 % aux Émirats, 25 % au Koweït, 20 % au Qatar, en Afghanistan et au Pakistan, et 10 % en Arabie saoudite. À l’intérieur des pays du Golfe, les chiites – qui résident surtout dans les régions pétrolifères – restent socialement et politiquement opprimés par un pouvoir central sunnite qui les considère comme des “hérétiques”. Une situation qui les rapproche inexorablement de Téhéran. “Il serait faux de croire les chiites du Golfe instrumentalisés par l’Iran, mais la situation d’exclusion qu’ils subissent les rend plus réceptifs au soutien de leur voisin”, note Antoine Sfeir, qui précise toutefois que ces minorités confessionnelles restent attachées à leur pays.

Si la République islamique n’est – pour l’heure – pas parvenue à exporter sa révolution chiite, elle a en revanche trouvé dans le Hezbollah chiite libanais, les alaouites (secte issue du chiisme) au pouvoir en Syrie et le gouvernement chiite irakien de parfaits alliés pour étendre son influence régionale. Au détriment des populations sunnites de ces pays qui se sont retrouvées discriminées à leur tour. Ces inégalités sociales profondes ont favorisé les révoltes populaires qui ont éclaté au cours des dernières années en Syrie et en Irak .

Guerre froide Arabie saoudite-Iran

image:

Guerre froide Arabie saoudite-Iran

Or, ce vent de contestation, qui s’inscrit dans la droite lignée du Printemps arabe, a été rapidement récupéré par les deux grandes puissances de la région. Tandis que la République islamique d’Iran a armé les régimes syrien et irakien, l’Arabie saoudite a, de son côté, financé les rebelles syriens, l’insurrection sunnite irakienne. Cette véritable guerre froide par forces confessionnelles interposées a fait le lit de l’organisation État islamique.

Surfant sur le sentiment d’exaspération et d’oubli des populations sunnites de Syrie et d’Irak, les djihadistes ont été tout d’abord accueillis en vrais libérateurs. En juillet 2014, ils ont proclamé le rétablissement du “califat islamique”, représentant l’âge d’or de l’islam sunnite, disparu en 1924 avec le démantèlement de l’Empire ottoman. Et en ont profité pour décréter l’effacement des frontières entre la Syrie et l’Irak, héritées des accords franco-britanniques de Sykes Picot sur le partage du Moyen-Orient.


En savoir plus sur http://cybercomnet.fr/2017/12/islam-pourquoi-les-sunnites-et-les-chiites-sentretuent-video/#1B6WTjXu8juSHFqs.99

Vidéo AFP lepoint

http://cybercomnet.fr/2017/12/islam-pourquoi-les-sunnites-et-les-chiites-sentretuent-video
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(Alep) “Le Journal de Myriam”, la guerre en Syrie à hauteur d’enfant

Publié le par S. Sellami

Je retombe sur ce billet que j’aurais dû sortir cet été, sur le 2 poids 2 mesures à Alep

Source : France 24, Assiya Hamza, 07/06/2017

© DR Philippe Lobjois | Les rues dévastées de la ville d’Alep, en janvier 2017.

Texte par Assiya HAMZA

Myriam a grandi sous les bombes d’Alep en Syrie. Aujourd’hui âgée de 13 ans, elle publie, avec le journaliste Philippe Lobjois, “Le Journal de Myriam”, un témoignage inédit sur le huis clos de la guerre et une enfance déchirée.

Elle s’appelle Myriam, elle a 13 ans aujourd’hui. Comme de nombreuses petites filles de son âge, elle confie son quotidien à un journal intime. Comme de nombreuses petites filles de son âge, elle consigne tout, les rires, les pleurs, les anniversaires, les amitiés…. Myriam n’est pourtant pas tout à fait comme les autres, elle est syrienne. Son quotidien, ses souvenirs, ses émotions, tout ce qu’elle couche minutieusement sur le papier se noue dans un pays en guerre. Dans “Le Journal de Myriam”, publié aux éditions Fayard, Myriam Rawick raconte le chaos à Alep-Ouest, zone sous contrôle gouvernemental, en Syrie, de novembre 2011 à décembre 2016. Un témoignage inédit recueilli par le reporter de guerre Philippe Lobjois. En décembre 2016, il décide de se rendre en Syrie, pays qu’il ne connaît pas, pour comprendre cette guerre que personne ne raconte de l’intérieur. Il rencontre alors Myriam et sa mère Antonia à la congrégations des frères maristes bleus à Alep-Ouest, dans la zone sous contrôle gouvernemental.

À voir “Maintenant, je n’ai plus peur à Alep”

“Dans un petit cahier d’écolier, Myriam avait consigné sur une cinquantaine de pages des anecdotes pour se souvenir de ce qu’ils avaient vécu”, explique Philippe Lobjois. Des souvenirs que le journaliste a enrichi avec la jeune Aleppine en l’interrogeant sur des évènements importants, comme la chute de la citadelle.

Myriam grandit à Jabal Saydé, aussi connu sous le nom de Cheikh Maqsoud, un quartier d’Alep-Ouest à majorité kurde. Originaire d’Arménie, la famille Rawick s’est installée en Syrie en 1915 après avoir fui le génocide en Turquie. Dans ses pages écrites en arabe, la fillette raconte les glaces à la rose, les mahallabieh, les brochettes au cumin… Un véritable “paradis de couleurs, d’odeurs, de saveurs”… jusqu’aux “évènements”. Au début, il s’agit de quelques manifestations à Damas, puis à Alep. Malgré les efforts de sa mère pour la préserver, elle aperçoit les images lorsque les adultes regardent la télévision. Les mines sont fermées, l’air inquiet.

Les bons vs les méchants

Les semaines passent. Les manifestations se poursuivent mais à présent, elle entend des coups de feu. Myriam essaye de comprendre en écoutant “la dame des informations”. En vain. “Il y a ceux qui sont pour le président. Ceux qui sont contre. Ils s’affrontent dans tout le pays. Mais la télévision syrienne dit que ceux qui sont contre sont des musulmans dangereux payés par l’Arabie saoudite. Quand papa et maman changent de chaîne, on dit que les manifestants sont pacifiques et que c’est le gouvernement qui leur tape dessus. Je ne comprends rien”, écrit-elle. Les bons et les méchants. Des mots d’une simplicité déconcertante qui résument cependant bien la lecture manichéenne de ce conflit qui a fait aujourd’hui plus de 400 000 morts.

“En Occident, y compris dans les médias, dès le début de la guerre en 2011, on a considéré que Bachar al-Assad était le méchant et ceux d’en face, l’Armée syrienne libre (ASL) et les rebelles, étaient les gentils, analyse le reporter. On est alors en pleine période des printemps arabes et la France, comme les États-Unis, a décidé qu’il fallait que le président syrien dégage. Six ans après, il est toujours en place et une large partie de la population qui voulait son départ, même si elle aspire à davantage de libertés, ne veut surtout pas de ceux d’en face. L’idée était de donner la parole à des gens qu’on n’a jamais entendus, ceux du camp loyaliste”.

Alep, après sa libération, en janvier 2017

Au fil des pages, sans jamais parler de guerre, la petite fille évoque l’enlèvement de son oncle Fadi, les larmes, la tristesse, la “rançon” payée pour le faire libérer. Dans sa bouche d’enfant résonnent bientôt des mots d’adultes : kalachnikov, douchka, tirs, sniper, bombe, mortier… Myriam voit son quotidien changer. On l’accompagne à l’école, quand elle peut y aller. Un véritable crève-cœur pour cette élève modèle. Mois après mois, elle raconte les coupures d’électricité, d’eau, les prix des denrées alimentaires qui flambent, comme celui du gaz. Les journées passées dans la cage d’escalier de l’immeuble ou dans le sous-sol de l’école. Et puis il y a la peur. Celle qui lui donne mal au ventre et qui la fait vomir lorsque les premières explosions surviennent dans son quartier de Jabal Saydé. Parfois, aussi, quelques larmes. Mais jamais Myriam n’évoque ses émotions avec des mots crus. On se prend même à sourire en lisant les subterfuges psychologiques qu’elle échafaude pour vaincre la peur en courant sur la ligne de front, point de passage obligé pour rejoindre son quartier. “J’ai serré les lanières de mon cartable très fort. Je me suis dit que, s’il était bien accroché sur mon dos, je serais protégée des balles et des éclats”, écrit-elle.

La douleur de l’exil

En 2013, la famille de Myriam est contrainte à l’exil. Les “terroristes”, mot qu’elle emploie peu dans ces 295 pages, sont entrés dans son quartier. Ils portent “des masques noirs et des bandeaux blancs autour du front”. Il faut partir, tout laisser derrière soi. “[Avec Joëlle, ma petite sœur], nous avons dit au revoir à toutes nos poupées, regroupées dans une grande valise ouverte. Nous leur avons fait un gros bisou à toutes en leur disant qu’on espérait les revoir bientôt et qu’on ne les laisserait pas longtemps toutes seules”.

Myriam plonge le lecteur dans une réalité souvent ignorée : la partie ouest de la ville, pourtant loyale au président syrien, a elle aussi été assiégée. “Pendant 5 ans, on a cru que c’était les loyalistes qui assiégeaient Alep-Est, en fait c’était le contraire, souligne Philippe Lobjois. L’ASL et les islamistes, qui détenaient quasiment 70 % de la ville, assiégeaient ce minuscule quartier d’Alep-Ouest. C’est seulement à partir de juillet-août 2016 qu’il y a eu une inversion complète : les loyalistes, avec l’armée russe, ont commencé à bombarder tous les quartiers détenus par les rebelles et l’ASL. Là, c’était eux qui étaient assiégés. En Europe, personne n’avait vraiment compris ça”.

Avec le blocus, Myriam ressent encore plus la faim. Les mois passent et les bombes se font toujours plus menaçantes. “Je ne reconnais plus Alep quand je traverse la ville, écrit-elle en mars 2015. (…) les immeubles ont presque tous perdu deux ou trois étages qui dégoulinent sur le sol. On croise des barrages, des gens armés”. Myriam égrène les histoires de décès. Survivre est de plus en plus difficile. Les Aleppins se sentent abandonnés, livrés à leur triste sort. À l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, le frère mariste Georges rappelle ainsi que les enfants d’Alep sont les grands oubliés du conflit. Une colère silencieusement assourdissante. L’image des 30 petites victimes de l’attaque chimique d’Idlib le 6 avril 2017, puis des 68 enfants brûlés vifs dans un bus dix jours plus tard lors d’une évacuation à Alep ont fait la une des journaux du monde entier. La ligne rouge avait été franchie depuis si longtemps avant que le monde ne s’indigne vraiment. C’est cela aussi que Myriam renvoie au lecteur. Si elle a eu la chance d’être préservée par ses parents, qui ont tout fait pour maintenir un semblant de vie normale, combien n’ont pas eu sa chance ?

Lorsqu’Alep est libérée, Myriam n’a qu’une hâte : retourner dans son quartier de Jabal Saydé. Le 22 janvier 2017, c’est en compagnie de sa mère qu’elle découvre un champ de ruines. Dans leur appartement dont presque plus rien ne subsiste, elle retrouve quelques jouets. “C’est là pour la première fois que j’ai compris ce que signifiait la guerre. La guerre, c’était mon enfance détruite sous ces ruines et enfermée dans une petite boîte”. La guerre à hauteur d’enfant. Tout simplement.

Source : France 24, Assiya Hamza, 07/06/2017

“La guerre, c’est mon enfance détruite”: Myriam, 13 ans, raconte sa vie à Alep

Source : Romandie, AFP, 14-06-2017

Elle a été chassée de son quartier, a subi les bombardements et est devenue une réfugiée dans sa propre ville en Syrie: Myriam Rawick, 13 ans, a tenu pendant cinq ans la chronique de sa vie à Alep, qui vient d’être publiée. / © AFP / JOEL SAGET

Elle a été chassée de son quartier, a subi les bombardements et est devenue une réfugiée dans sa propre ville en Syrie: Myriam Rawick, 13 ans, a tenu pendant cinq ans la chronique de sa vie à Alep, qui vient d’être publiée.

“Le journal de Myriam”, c’est la guerre vue par une enfant, issue d’une famille chrétienne modeste, d’origine arménienne, dont la vie est bouleversée par des “choses de grand”: les slogans révolutionnaires peints sur les murs, les manifestations contre le gouvernement, l’enlèvement de son cousin, le blocus, les combats…

“Quand la guerre a commencé, Maman m’a encouragé à écrire un journal quotidien. J’y mettais tout ce que je faisais pendant la journée. Je me disais qu’un jour je pourrai ainsi me souvenir de ce qui s’est passé”, témoigne Myriam dans un entretien avec l’AFP.

Quand le journaliste français Philippe Lobjois entend parler en décembre 2016 de Myriam et de son journal intime, un cahier d’une cinquantaine de pages en arabe, il comprend que c’est l’occasion de faire raconter cette guerre de l’intérieur: développé et traduit en français, le Journal, couvrant la période novembre 2011-décembre 2016, vient d’être publié aux éditions Fayard.

Une des plus anciennes cités du monde, Alep regorgeait de trésors classés au patrimoine mondial de l’Humanité, avant de devenir le principal champ de bataille de la guerre en Syrie, jusqu’à la reprise des derniers secteurs rebelles par l’armée de Bachar al-Assad, appuyée par ses alliés russe et iranien, fin 2016.

“Alep, c’était un éden, c’était notre éden”, écrit Myriam, une enfant qui aime dessiner et chanter et qui n’oubliera jamais les sinistres jours de mars 2013 où “les hommes en noir”, des rebelles islamistes, ont contraint sa famille au départ.

“Je me suis réveillée un matin, j’ai entendu des objets qu’on brisait, des gens qui hurlaient +Allah Akbar+ (Dieu est le plus grand, en arabe). J’ai eu tellement peur, j’avais envie de vomir. Je tenais ma poupée serrée contre moi, je lui disais +N’aie pas peur, n’aie pas peur, je suis avec toi+”, se souvient-elle.

– Du sucre contre la peur –

“J’ai couru mettre mes livres dans mon sac à dos, j’adore les livres, je ne peux pas m’en passer. J’ai enfilé deux anoraks l’un par-dessus l’autre, pour me protéger des balles perdues. Dans la rue, j’ai vu un homme à la barbe touffue, en djellaba noire, une arme à la main, j’avais très peur. Nous avons marché longtemps pour gagner un quartier plus sûr”, à Alep-Ouest, la partie de la ville sous contrôle gouvernemental, régulièrement visée par des bombardements des rebelles.

“Ce qui me faisait le plus peur, c’était les missiles. Un soir, j’allais me mettre au lit lorsque le ciel est devenu rouge, avec un bruit assourdissant. Un missile était tombé dans la rue à côté de la nôtre. Pour nous calmer, on nous donnait du sucre, on nous disait que cela nous aiderait à ne plus avoir peur… Mais moi je trouvais que cela ne changeait rien! Nous nous sommes réfugiés chez une voisine, on m’a installé un matelas devant une baie vitrée, j’avais peur, j’ai peur des vitres, des éclats de vitres. Je suis belle, je ne veux pas être défigurée”, plaisante-t-elle.

La capitulation des derniers rebelles en décembre 2016 a permis le retour à une certaine normalité, même si l’approvisionnement en eau et en électricité reste aléatoire.

“Nous n’avons plus peur que des bombes tombent sur nos têtes. Je reprends mon enfance, je recommence à jouer avec les enfants des voisins”, se réjouit Myriam, le regard pétillant.

Depuis la fin des combats, elle n’est retournée qu’une seule fois dans son ancien quartier: “c’était comme si mon coeur reprenait vie. Tout était détruit, mais je me souvenais de tous les moments que j’y avais vécu. Il y avait comme un parfum de bonheur passé. Mais je ne retournerai pas y vivre”.

L’adolescente, qui rêve d’être astronome car elle adore les étoiles, continue à écrire dans son journal: “c’est beau ce que je suis en train de vivre et je ne veux pas non plus l’oublier. Je me suis même endormie hier soir sur mon cahier!”.

(©AFP / 14 juin 2017 19h18)

Source : Romandie, AFP, 14-06-2017

Voir aussi : A Alep, Myriam Rawick, 13 ans, écrit la guerre, “Le journal de Myriam”, une enfance passée sous les bombes d’Alep

https://www.les-crises.fr/alep-le-journal-de-myriam-la-guerre-en-syrie-a-hauteur-denfant/
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RT France : le grain de sable dans l'amollissement de la société française?

Publié le par Jean Lévy

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La Maffia israélienne. Trafic d'organes humains et Pédophilie

Publié le par S. Sellami

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Des journaux en ont parlé, même s’ils n'ont pas accordé à cette information l’importance qu’elle mérite. Car si, en effet, l’implication de rabbins dans des affaires de corruption de politiciens et de blanchiment d’argent ressortit, en dépit du caractère étrange de l’implication d’hommes du culte dans cette affaire, à des formes de délinquance classiques, il n’en va pas de même dans le cas du trafic d’organes dirigé par un certain Levy-Izhak Rosenbaum.
Dans ce dernier cas, nous touchons en réalité à une forme de crime auquel l’opinion un peu partout dans le monde est très sensible.
Pourquoi cette affaire n’a pas eu le retentissement qu’elle mérité a certainement à voir avec la crainte d’attiser des sentiments antisémites (au sens d’anti- juif). Après tout, le parlementaire sioniste Nissim Ze’ev n’écrit-il pas dans le Jerusalem Post du 27 juillet que l’opération du FBI était un cas d’antisémitisme?
Or, à mon avis, ces arrestations ne nous apprennent rien sur les Juifs ou le judaïsme d’une manière générale mais en disent long sur la nature de l’entité sioniste: une voyoucratie qui, naturellement, est le havre idéal de toutes sortes de délinquants, en col blanc, en blouse blanche, en costume cravate etc.
Vous trouverez dans les articles ci-dessous un faisceau d'indices concordants qui convergent vers une responsabilité de l’entité sioniste dans un vaste réseau de trafic d’organes et d'autres réseaux de trafics d'enfants et d'organes humains, et la liste n'est pas exhaustive.
Toutes les informations présentées renvoient à des sources dignes de foi et montrent aussi que les voleurs d’organes, quand ils en ont la possibilité, n’hésitent pas à le faire sur les corps de leurs propres coreligionnaires en kaki.

Nous ne nous trouvons donc certainement pas là devant un texte antisémite. Il n'y aucune raison de penser qu'il y a, proportionnellement parlant, plus de maffieux juifs que musulmans ou chrétiens. La seule différence de taille est que, les malfrats juifs sont AUTOMATIQUEMENT protégés par Israël. 

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D’où viennent les reins ?
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Je parle des reins offerts par un « organiste » nommé Izzy Rosenbaum. Le FBI l’a coincé au terme d’une enquête pour corruption centrée sur des pots de vin versés à des politiciens du New Jersey (rien d’étonnant de ce côté là) et le blanchiment d’argent par des rabbins connus.
L’enquête a également touché Levy Izhak Rosenbaum de Brooklyn, qui est accusé d’avoir organisé la vente d’un rein humain pour une transplantation. Selon le procès-verbal, Rosenbaum dit avoir fait l’intermédiaire pour la vente de reins pendant une dizaine d’années.
«Son boulot était de convaincre des personnes vulnérables de céder un rein pour 10.000$ qu’il revendait de son côté pour 160.000$, » déclare Marra.
Marra est un procureur fédéral impliqué dans ce dossier. Les informations parues dans la presse citées ci-dessus donnent à penser aux lecteurs que les «donneurs» étaient à la fois volontaires et indemnisés, et que cette transaction était purement privée. Mais des preuves substantielles indiquent que l’affaire est beaucoup plus inquiétante. Les reins étaient « donnés » de force par des victimes non consentantes
Le gouvernement israélien dirigeait la sinistre combine de Rosenbaum.
De grands hôpitaux américains ont participé en toute connaissance de cause à cette magouille.
Avant d’en venir aux éléments probants, posons-nous deux questions simples : A qui exactement a-t-on pris ces reins ? Et quel genre de médecin extrairait le rein d’un patient sain ?
Je suis ce qu’on appelle un arrangeur [matchmaker], » avait déclare Rosenbaum à l’agent infiltré selon le procès-verbal de la plainte.
Si la transaction avait été réelle, affirment les autorités fédérales, elle aurait été le chapitre le plus récent des dix années de carrière de Rosenbaum en tant qu’intermédiaire dans une activité illicite. Dans tous les cas, il prélevait un échantillon de sang du receveur potentiel et le transmettait à un de ses associés dans une compagnie d’assurance qui pouvait l’analyser en laboratoire sans éveiller les soupçons.L’échantillon était ensuite expédié en Israël où des hommes de l’art étaient payés pour trouver un donneur compatible.
« Il ciblait des personnes vulnérables, » indique Mark McCarron, substitut du procureur fédéral de district. Rosenbaum arrangeait alors le voyage du donneur pour New York, dont l’obtention du visa, expliquent les autorités. Une fois le donneur rendu au USA, Rosenbaum fabriquait une relation entre le donneur et le receveur – une histoire que tous deux répéteraient aux professionnels de santé. Les deux pouvaient prétendre être associés en affaires par exemple, ou des amis proches dans une congrégation religieuse.
« Les hôpitaux semblaient être dans l’ignorance de la réalité, » déclare MCCarron.
Comme nous le verrons, nous devrions prendre cette affirmation avec d’énormes pincettes.
La lecture serrée de
 l’intégralité de l’acte d’accusation contre Rosenbaum est troublante. Rosenbaum a craché le morceau à un informateur se faisant passer pour un acheteur potentiel d’organes. Pendant leurs discussions, un agent du FBI se faisait passer pour le secrétaire du client.
Examinons quelques extraits de l’acte d’inculpation. « CW » réfère à l’informateur dont le vrai nom est Solomon Dwek. « UC » réfère à l’agent « secrétaire. »
L’UC a demandé au défendeur Rosenbaum comment le défendeur Rosenbaum pourrait obtenir pour l’oncle d’UC, et le défendeur Rosenbaum a expliqué que le défendeur Rosenbaum pouvait envoyer un échantillon du sang de l’oncle d’UC en Israël pour trouver un donneur compatible potentiel. Le défendeur Rosenbaum a ajouté que « si vous voulez que les choses aillent plus vite, j’amène le donneur ici… L’hôpital est l’autorité capable de dire s’il est compatible ou pas. Pas moi, pas vous, pas lui ni personne.»
Le défendeur Rosenbaum a alors expliqué qu’il serait nécessaire de fabriquer une sorte de relation entre le donneur et le receveur. Le défendeur Rosenbaum a déclaré que « nous mettons en place quelque chose – la relation. L’hôpital demande quelle est la relation entre « le donneur et le receveur. Le défendeur Rosenbaum a poursuivi, «Alors nous présentons une relation, amis ou voisins, ou relations d’affaires, n’importe quelle relation.»
Le défendeur Rosenbaum a expliqué qu’il n’était pas médecin et qu’une fois qu’il a amené un donneur volontaire dans le pays, « ce n’est plus de mon ressort. » Il a ajouté que « Je m’en occupe [du donneur] après, après l’opération chirurgicale aussi.» Pressé sur ce dernier point, le défendeur Rosenbaum a expliqué que « Je le place quelque part, » pour prendre soin du donneur. Le défendeur Rosenbaum a ensuite déclaré : « Vous devez vous en occuper comme d’un bébé parce qu’il peut avoir un problème de langue ou peut-être pas.» Le défendeur Rosenbaum a expliqué la démarche pour trouver un donneur en Israël et déclaré que « il y a des gens là bas qui renchérissent la transaction… Une des raisons de son prix très élevé est qu’on doit arroser des gens tout le temps [terme yiddish shmear : réunir des gens dont on a besoin]. »
1. Le défendeur Rosenbaum a indiqué que parmi ceux qu’il fallait payer se trouvaient le donneur et les médecins en Israël qui doivent examiner le donneur avant d’ajouter les dépenses induites par le travail d’obtention du visa et les dépenses du donneur pendant son séjour aux États-Unis.
Les seules preuves que le donneur est volontaire sont fournies par Rosenbaum, qui avait les motifs suivants pour mentir : Il devait soulager la conscience du receveur potentiel.
2. Il devait justifier les fortes sommes d’argent impliquées.
3. Il devait protéger les médecins et les hôpitaux impliqués dans l’opération. Rosenbaum savait qu’il s’était lancé dans un commerce risqué et que même s’il se faisait prendre, il lui fallait quand même protéger les hôpitaux et les médecins liés à ce misérable commerce. Avons-nous des éléments de preuves que les donneurs étaient contraints ? Oui. En fait nous avons le témoignage d’un «témoin» de l’intérieur.
Nancy Sheperd-Hughes de l’université de Californie, Berkeley, a été et reste toujours très claire sur le rôle de Rosenbaum dans le réseau.
« Il est le principal intermédiaire étatsunien pour un réseau international de trafic d’organes, » dit-elle.
Parmi ses sources, un homme qui avait commencé à travailler avec Rosenbaum en s’imaginant qu’il allait aider des personnes dans une situation désespérée. Cet homme a alors commencé à voir les donneurs, ou pour être plus précis, les vendeurs, qui étaient ramenés de pays pauvres comme la Moldavie.
« Il dit que c’était affreux. Ces gens étaient amenés aux USA et ne savaient même pas ce qui était supposé se passer et ils volaient rentrer chez eux, et ils pleuraient, » raconte Scheper-Hughes.
Cet homme qualifiait Rosenbaum de «voyou» capable de sortir un pistolet, qu’il semblait avoir le droit de porter, pour dire aux vendeurs, " Vous êtes ici. Un accord est un accord. Maintenant, vous allez nous donner un rein ou vous ne rentrerez jamais chez vous".
(Incidemment, la Moldavie est un petit pays limitrophe de l’Ukraine).
Scheper-Hughes, qui écrit un livre sur ce sujet, s’est présentée au FBI en 2002. Ses preuves avaient été écartées. Le Département d’Etat a publié en 2004 un rapport qui stigmatisait le trafic d’organes comme «légende urbaine.» Alors que les autorités d’autres pays ont agi en suivant ses pistes et procédé à des arrestations.
Scheper-Hughes a eu plus de chance en Afrique du Sud et au Brésil où l’institution judiciaire a corroboré ses découvertes et agi avec fermeté.
Mais le réseau a continué à fonctionner ailleurs. Scheper-Hughes a visité des villages moldaves dont «20 % des hommes adultes avaient été recrutés pour être des vendeurs de reins sur le même principe.»
Arrêtons-nous pour réfléchir à nouveau aux déclarations de Rosenbaum à l’informateur du FBI. Comment une personne sensée qui travaille dans un hôpital pourrait-elle gober l’histoire selon laquelle lesreceveurs – des Juifs Américains – assistaient à des offices religieux avec des Brésiliens et des Africains ?
Vous pouvez voir une conférence de l’héroïque Nancy Sheperd-Hughes ici. La vidéo donne aussi son résumé qui est très impressionnant. Son témoignage devant une sous-commission de la Chambre des Représentants se trouve ici.
Brian Lehrer de NPR a interviewé Scheper-Hughes. Extrait :
J’avais commencé à remonter un réseau complet – un réseau criminel qui a tout l’air, a le parfum d’une sorte de mafia. Le quartier général de cette structure pyramidale se trouve en Israël, avec des intermédiaires en Turquie, à New York, à Philadelphie, à Durban, à Johannesburg, à Recife au Brésil, en Moldavie un peu partout. Et j’ai utilisé mes compétences dans l’enquête ethnographique pour sillonner le terrain et tenter d’assembler les pièces du puzzle.
Ce qui, à la fin, m’a conduite à identifier Isaac Rosenbaum comme étant l’intermédiaire principal d’Ilan Peri en Israël qui est, à la base, le cerveau de l’opération, et qui est un type insaisissable. Les Israéliens ont essayé de le coincer de l’arrêter. Ils ont essayé de l’avoir pour fraude fiscale et il a fui en Allemagne. Je pense qu’il est revenu en Israël. Un esprit cynique dirait que M. Peri a ce que le Mossad appelle «un cheval» qui court pour lui (en Israël, un « cheval » est un terme d’argot pour désigner un gros bonnet qui offre une aide en sous-main et qui le protège). Même s’il est très peu connu du public, M. Peri et ses activités sont mentionnés dans cet article de 2004.
Cet article fascinant de l’Agence France Presse apporte des informations de premier ordre. 

Un officier de l’armée israélienne en retraite nommé Geldaya Tauber Gady a été arrêté au Brésil pour sa participation à ce réseau international de trafic d’organes. (je suppose que les informations de Scheper-Hughes – qui ont été prises au sérieux au Brésil – ont mené à l’arrestation de Gady).
Il a expliqué au tribunal que le gouvernement israélien finançait l’opération. Et encore : Gady a déclaré au tribunal qu’un officiel du gouvernement israélien, identifié seulement comme Ilan, l’avait mis en contact avec un intermédiaire au Brésil…
Le témoignage de Gady devant le tribunal jette une lumière entièrement nouvelle sur le dossier Rosenbaum.

La couverture par la presse américaine a amené l’opinion à croire que le trafic de reins par Rosenbaum était simplement une affaire d’enrichissement personnel. Mais un ancien officier Israélien a déclaré sous serment que le gouvernement israélien dirige ce réseau .et que la tête du réseau – «Ilan» est à l’évidence Ilan Peri – agit en tant qu’agent de ce gouvernement.
(Maintenant je me demande : le gouvernement israélien était-il impliqué dans le blanchiment d’argent qui s- faisait par les synagogues du New Jersey ?).
Franchement, je soupçonne Scheper-Hughes d’être au courant de l’intégralité du témoignage de Gady et de ses implications pour le dossier Rosenbaum. Elle a probablement choisi de se taire à ce sujet pour éviter de se décrédibiliser devant la presse américaine.
Dans la suite de l’interview avec Lehrer, Scheper-Hughes donne plus de détails sur ses découvertes en Moldavie. Dans des villages de ce pays, de nombreux hommes jeunes rapportent qu’on leur a dit qu’ils pourraient trouver du travail comme peintres en bâtiment dans d’autres pays (dont les Etats-Unis). Une fois dans cet autre pays, on les forçait à donner un de leurs reins.
Selon l’informateur de Scheper-Hughes à l’intérieur de l’organisation de Rosenbaum, des Russes perdus et désorientés étaient transférés à New York par des intermédiaires Israéliens qui les contraignaient par la force des armes à «donner» leurs reins.
Scheper-Hughes : Ils m’ont donné les noms de ces hôpitaux, et c’étaient nos meilleurs hôpitaux !
Brian Lehrer: Et savaient-ils, professeur, qu’ils pratiquaient de la chirurgie rénale sur des gens qui ne participaient pas de leur plein gré et qui étaient exploités et menacés ?
Scheper-Hughes : Mon point de vue est, comment certains d’entre eux pouvaient-ils ne pas le savoir ? Les gens qui arrivaient, certains d’entre eux ne parlaient pas les mêmes langues, ils étaient très pauvres, ils étaient désorientés…Nous avons des règles. Nous avons des commissions de régulation des transplantations. Nous avons des règles éthiques. Et on ne laisse pas comme ça les gens sortir des clous
.
Elle en vient à citer l’hôpital Mont Sinaï, contre lequel elle a des preuves filmées. Elle a porté cette bande vidéo à l’attention de 60 minutes qui ne l’a pas diffusée. Plus loin dans l’interview, elle parle des opérations pratiquées au centre médical Albert Einstein. L’hôpital Mont Sinaï affirme que ses donneurs de reins «sont soumis à une évaluation approfondie pour leurs propres sécurité et bien-être.»
Des années durant, de nombreuses personnes ont accusé Israël de trafiquer les organes de Palestiniens. Les Palestiniens eux-mêmes ne doutent pas du caractère courant de cette pratique.
Récemment, en 2004, le Département d’Etat a officiellement dénoncé comme un « mythe » l’affirmation qu’il existe un trafic d’organes aux États-Unis. Comme nous le savons maintenant, ce « mythe » a une base réelle.

Les accusations destinées à nous faire taire en nous accusant d’antisémitisme ne devraient pas nous dissuader de mener une enquête honnête et sans préjugés sur le dossier israélien. J’observerai que ceux qui évoquent le trafic d’organes en Chine et en Inde ne sont pas accusés d’hostilité raciste envers les Chinois ou les Indiens.
Ce livre en ligne est d’une haute tenue et cite des sources fiables, dont Scheper-Hughes. Les références bibliographiques attribuent le récit qui suit à David Yallop, un auteur respecté.
Gaza, 8 février 1988
Khader Elias Tarazi, un Palestinien Chrétien de 19 ans, allait faire des courses à Gaza. Alors qu’il rentrait, deux sacs sur sa bicyclette, il traversa une route près d’une manifestation où des lanceurs de cailloux fuyaient les soldats de l’armée israélienne. Les soldats s’emparèrent de Khader et le frappèrent au corps et à la tête avec des matraques. Les commerçants criaient que Khader n’était pas dans la manifestation mais les soldats brisèrent une jambe et un bras de Khader. Ils continuèrent à le frapper puis le balancèrent contre le capot de leur jeep pour menotter Khader  inconscient à la barre anti crash avant de leur véhicule. Ils roulèrent en freinant souvent brusquement, ce qui provoqua d’autres blessures dont une fracture de la colonne vertébrale, des traumatismes crâniens et son visage cognait sans arrêt contre le capot.
Le médecin de la prison militaire de Gaza refusa de soigner Khader à cause de la gravité des blessures et des lacunes dans les formalités administratives. Il fut emmené à la prison Ansar 2 et jeté dans une tente hébergeant 30 à 40 prisonniers. Les autres détenus Palestiniens hurlèrent qu’il devait être conduit à l’hôpital et les gardes leur répondirent en les obligeant à se déshabiller et à rester dehors dans le froid hivernal. Khaled décéda dans la tente et fut ensuite emmené à l’hôpital Soroka à Beer Sheba où son décès fut constaté.

La mère de Khader était à l’extérieur de la prison quand des responsables Israéliens ont nié avoir un prisonnier de ce nom à l’intérieur. Plus tard, ils reconnaîtront qu’il était à l’intérieur mais diront qu’il devait être très malade quand il est parti faire des courses car il était mort maintenant.
Les officiels Israéliens refusèrent de restituer le corps qui fut transféré à l’hôpital Abu Kabeer, officiellement pour une autopsie. Mme Tarazi a déclaré à David Yallop que pendant ce temps de nombreux organes ont été prélevés illégalement de son corps.
Aucune enquête n’a été menée sur le décès et la famille Tarazi s’est entendue dire que si elle continuait à demander une enquête elle aurait des problèmes. Cinq mois plus tard, des soldats et la police secrète rendirent visite au domicile des Tarazi, frappèrent le frère et le père de Khader et jetèrent le premier en prison.
Yallop est aussi la source pour ce qui suit.
Cisjordanie, 30 octobre 1988
Des Palestiniens Catholiques Romains qui quittaient la messe furent confrontés à l’armée israélienne et commencèrent à lancer des pierres. Iyad Bishara Abu Saada, 19 ans, fut tué par une balle en caoutchouc qui lui avait sectionné l’artère abdominale. La même chasse sinistre au cadavre s’ensuivit. Les proches de la victime échappèrent aux Israéliens et Iyad fut enterré quelques heures plus tard. De manière quelque peu prévisible, les Israéliens tirèrent des grenades lacrymogènes dans le domicile familial quatre jours plus tard. Mme Saada a déclaré à David Yallop que la pratique du prélèvement d’organes était courante et a cité des hôpitaux arabes et israéliens où, selon elle, les organes étaient retirés. Elle disait que des médecins, accompagnés de soldats, offraient de grosses sommes d’argents aux familles des tués.
Mary Barrett, une photographe de presse de Boston (je ne sais rien d’autre sur elle) a écrit ce 
texte en 1990.
Le Dr Abu Ghazalah attribue l’étendue des craintes au sujet des vols d’organes qui s’est emparée de Gaza et de la Cisjordanie depuis le début de l’Intifada en décembre 1987 à plusieurs facteurs. " Il y a des indications que pour une raison ou pour une autre, des organes, particulièrement des yeux et des reins, ont été prélevés sur des cadavres pendant la première année ou le premier an et demi. Il y a eu tout simplement beaucoup trop de récits de la part de gens crédibles pour qu’il ne se soit pas passé quelque chose. Si quelqu’un a été tué d’une balle dans la tête et rentre à la maison dans un sac en plastique sans ses organes internes, qu’en déduiront les gens ?"
Le médecin en arrive à dire qu’il y a eu « quelques incidents qui pointent dans cette direction » comme en 1990. Incidemment, le texte mentionne le Dr Yehuda Hiss, tout récemment accusé
 de prélever sans autorisation des organes de soldats Israéliens morts.
Selon un article publié par Haaretz (une source qu’on ne peut pas accuser d’antisémitisme), les autorités roumaines ont accusé une agence israélienne d’adoption de participer à une conspiration de trafic d’organes à l’échelle internationale.
L’ambassade de Roumanie en Israël a demandé et obtenu du ministère israélien du travail et des affaires sociales, une liste de tous les enfants nés en Roumanie et envoyés en Israël pour y être adoptés ces dernières années. Les responsables Roumains cherchent à vérifier que tous ces enfants sont arrivés en Israël avec l’intégralité de leurs organes.

 

Histoire d’un don volontaire d’organe par un Palestinien.
En 2005, dans la ville de Jenine, l’armée israélienne a tué par balles un enfant Palestinien nommé Ahmed Khatib. Son père, affligé, avait autorisé à ce que divers organes de son fils puissent servir à sauver la vie d’autres enfants, Juifs ou Arabes. Une offre généreuse et humaine. Néanmoins, le père d’une fille juive dont la vie a été sauvée ainsi a déclaré qu’il ne permettrait jamais à sa fille de se lier d’amitié avec un Arabe – par crainte d’une mauvaise influence.
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« Survivant de l’holocauste » et trafiquant d’organes

Normalement, l’arrestation en Europe du chef d’un réseau de trafic d’organes humains aurait dû faire les gros titres des journaux.
Il n’en a pourtant rien été avec l’arrestation d’un certain Gedalya Tauber le 6 juin 2013 à l’aéroport de Rome. On ne trouve que quelques références sur cette affaire sur internet comme cet article du journal Ouest-France, un des plus détaillés de ce que la presse francophone a à nous offrir:
Italie. Un Israélien arrêté à Rome pour trafic d’organes
Faits divers vendredi 07 juin 2013
Gedalya Tauber, un ex-officier israélien de 77 ans à la tête d’un trafic international d’organes humains a été arrêté jeudi à l’aéroport Leonard de Vinci de Rome, a annoncé vendredi la police italienne. L’homme était recherché depuis octobre 2010.
Recherché par toutes les polices du monde et fiché par Interpol, l’ancien militaire a été identifié à l’aéroport par deux agents, dont le responsable de la police de l’air et des frontières, Rosario Testaiuti.
« Nous avons arrêté Gedalya Tauber qui est visé par un mandat d’extradition à la suite d’une condamnation à la peine de prison à perpétuité en Israël », a déclaré Antonio Del Greco, un responsable de la police à l’aéroport.
Cerveau du trafic d’organes entre le Brésil et Israël
Israëlien résident au Brésil, Gedalya Tauber avait été arrêté en 2010 pour trafic d’organes, avec son partenaire Eliezer Ramon et six autres Brésiliens, à Recife, au nord-est du Brésil. Considéré comme le cerveau du trafic d’organes entre le Brésil et Israël, il organisait des opérations à l’hôpital de Sainte Augustine de Durban, en Afrique du Sud.
Son groupe enrôlait des Brésiliens provenant des quartiers pauvres de Recife et payait entre 3.000 et 10.000 dollars pour un rein, qui était ensuite transplanté à l’acheteur. Tauber s’occupait aussi bien de trouver les donneurs que les bénéficiaires, ces derniers tous Israéliens. Selon les médias il aurait organisé plus de 35 opérations illégales dans l’hôpital de Sainte Augustine.
Gedalya Tauber est donc un ressortissant  israélien, ancien officier de l’armée de surcroît, deux bonnes raisons d’être discret car ne sommes-nous pas là devant ce qu’on appelle des circonstances atténuantes?
Et puis, nous apprend la presse sioniste, Gedalya Tauber a aussi été chef de la police de Tel-Aviv et, surtout, il serait un survivant de l’holocauste

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Gedalya Tauber, une souffrance incomprise

Israël : sept personnes inculpées pour un trafic d'organes international
 Sept Israéliens ont été inculpés mercredi à Tel-Aviv pour appartenance à un réseau international de trafic d'organes et de greffes illégales au Kosovo, en Azerbaïdjan, au Sri Lanka et en Turquie, a indiqué le ministère israélien de la Justice. AFP / Jacques Demarthon
 
Une partie d'un réseau international de trafic d'organes et de greffes illégales a été démantelée ce mercredi. Sept Israéliens ont été inculpés mercredi à Tel-Aviv, accusés d'avoir donné à des malades israéliens des organes en provenance du Kosovo, d'Azerbaïdjan, du Sri Lanka ou de Turquie.
 


Ils auraient réalisé des profits en se livrant «à des dizaines d'occasions» à des trafics d'organes entre 2008 et 2014, a affirmé le ministère dans un communiqué, en les accusant d'avoir exploité «la détresse économique des donneurs et la détresse médicale des receveurs».
 

Déjà connus des autorités


Un des accusés, Avigad Sandlar, repérait les malades israéliens en vue de leur proposer des organes de personnes vivant au Kosovo, en Azerbaïdjan et au Sri Lanka. Un autre, Boris Wolfman, était chargé de repérer des donneurs potentiels, qui acceptaient de vendre un rein, au Kosovo et en Azerbaïdjan, avant d'étendre ses activités au Sri Lanka et à la Turquie.

Le troisième inculpé, Moshé Harel, sévissait également au Kosovo avec un médecin turc, Yusuf Ercin Sonmez. Leurs deux noms avaient déjà été évoqués lors d'un procès en 2013 pour trafic d'organes au Kosovo mais aucune suite n'avait été donnée. Un autre inculpé, le docteur Zaki Shapira, considéré comme un expert en matière de greffes d'organes, était chef de service pour ce genre d'intervention à l'hôpital Beilinson près de Tel-Aviv jusqu'à ce qu'il prenne sa retraite en 2003.
 

Les donneurs se voient promettre 15 000 euros


Il faisait partie «intégrante» des activités illégales des autres inculpés au Kosovo, en Azerbaïdjan et au Sri Lanka, a affirmé le ministère. «Il a exploité sa renommée pour aider les autres inculpés en mobilisant des receveurs potentiels, en s'occupant des démarches administratives et en vérifiant la qualité des hôpitaux et des médecins qui effectuaient les greffes», a-t-il ajouté.

En avril 2013, un tribunal européen avait condamné cinq médecins kosovars à des peines allant jusqu'à huit ans de prison pour trafic d'organes au Kosovo. Les donneurs, recrutés en Europe et en Asie centrale, se voyaient promettre 15.000 euros tandis que les receveurs d'organes étaient prêts à débourser jusqu'à 100.000 euros pour une telle intervention. Dans l'acte d'accusation, Moshé Harel avait été présenté comme étant le cerveau d'un réseau de recrutement de donneurs et de receveurs d'organes, alors que Yusuf Ercin Sonmez était soupçonné d'avoir effectué les greffes.

Portrait mondial du commerce d'organes
Voici les principaux organes et tissus demandés : 
 
La liste ci-dessus permet de voir où sont survenus des scandales récents liés au trafic d'organes.
Bernard Kouchner au Kosovo

L’existence du trafic d’organes au Kosovo ne fait plus aucun doute, et bon nombre d’amis de Bernard Kouchner sont impliqués dans le réseau: http://www.egaliteetreconciliation.fr/Trafic-d-organes-les-amis-de-Bernard-Kouchner-impliques-18574.html
http://blogs.mediapart.fr/blog/jean63/250814/trafic-dorganes-les-amis-de-bernard-kouchner-impliques
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Le SIFT (Special Investigative Task Force) a confirmé l’existence passée d’un réseau de trafic d’organes au Kosovo et a apporté de nombreuses preuves. La plaque tournante de ce réseau était une clinique de la banlieue de Pristina, la capitale du Kosovo:
Afficher l'image d'originehttp://www.euractiv.fr/sections/elargissement/larmee-de-liberation-du-kosovo-accusee-de-trafic-dorganes-303822
Le cerveau présumé du réseau serait l’Israélien Moshé Harel. Lui et un médecin turc aurait réalisé d’énormes profits grâce à ce trafic. Une grande partie des commandes d’organes provenait d’Israël.
http://www.20minutes.fr/monde/1607875-20150513-sept-israeliens-inculpes-trafic-organes-international

L’ancien ministre des affaires étrangères sous l’ère Sarkozy avait reçu en 2009 à Paris des hommes impliqués dans ce réseau, déclarant être « heureux » et avoir reçu des « amis ».
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Kouchner et le peu recommandable 
Hashim Thaçi





 

Pour bon nombre de personnes, Bernard Kouchner était au courant de ces crimes et il était un des leaders du réseau. Pourtant, en mars 2010 dans l’enclave serbe de Gracanica, Kouchner nia l’existence du réseau et préféra en rire à gorge déployée.

 

En 2014, interrogé par les micros d’AIL sur la « maison jaune », le médecin de formation Bernard Kouchner nie toujours le trafic d’organe au Kosovo alors que les preuves sont accablantes. Il semble même gêné de la présence des journalistes. Il nie tout en bloc.

Donc, un avis sur cela Bernard?
http://lesmoutonsenrages.fr/2014/08/20/le-rapport-de-la-special-investigation-task-force-pour-le-kosovo-confirme-les-crimes-de-guerre-et-les-accusations-de-trafic-dorganes-ton-avis-bernard/

« C’étaient des enfants et ils leur coupaient la tête » explique un enfant – les réseaux pédocriminels
par  - 

 

 
Cet article va vous présenter sommairement la triste réalité sur les réseaux pédocriminels, des réseaux ultra-protégés par les plus hautes sphères de l’État dans de nombreux pays et qui sévissent en quasi totale impunité. C’est pour cela qu’il faut mettre ces gens et ces sujets sous les projecteurs. Ils n’aiment pas être mis dans la lumière.
L’élite est particulièrement impliquée dans ces réseaux (les familles royales, avocats, ministres etc). Pour ne citer qu’un exemple, on peut prendre le cas du prince Andrew:

http://www.chaos-controle.com/archives/2015/01/05/31263209.html

Vous ne verrez  que le sommet de l’iceberg dans ces vidéos.
Afficher l'image d'origine
Thierry Lévy
Lors du visionnage des vidéos, vous deviendrez  fou de rage quand vous entendrez l’avocat Thierry Lévy s’offusquer sur France 3 sur le fait qu’on ne puisse pas abuser tranquillement les enfants dans notre société. (vidéo 1)
galement, vous verrez Maurice Gutman, membre du CRIF, demander à une fille de 12 ans de montrer son entrejambe sur Internet et de venir le rencontrer sur Paris, pour aller un plus peu plus loin dans l’horreur. Il s’est fait piéger par une émission de télévision. Il s’en est sorti avec un simple sursis !


Frédérick Mitterand a aussi avoué aimer les enfants, les jeunes garçons, « la chair fraîche« . Comme il le dit si bien, « au-dessus de 14 ans c’est dégueulasse« . Les réseaux pédophiles élitistes sont omniprésents dans l’Europe Occidentale, comme vous le verrez dans cette vidéo (fr):
 

Israël : Paradis pour le trafic d’organes
israel trafique organeLes palestiniens, en plus d’être victimes de l’occupation, des meurtres, des tortures et autres spoliations, sont aussi une cible de choix pour le trafic d’organes dont l’entité sioniste est aujourd’hui, le leader mondial.
A la lecture de ces lignes, les défenseurs du régime criminel crieront certainement au complot antisémite et évoqueront les anciennes croyances médiévales racistes, prétendant que les Juifs tuaient les enfants chrétiens pour leur sang etc… Mais les faits sont implacables, à condition d’avoir de la mémoire et il n’est pas question ici de théorie du complot :
En effet, on se souvient qu’en 1998, un Ecossais mourait dans des circonstances étranges à l’aéroport de Tel Aviv, et que son autopsie réalisée à Glasgow révéla que le cœur, ainsi qu’un petit os du cou manquaient, ce qui poussa l’ambassade britannique à Tel Aviv à porter plainte contre l’État d’Israël.
En 2004, un réseau international de trafic d’organes qui avait des ramifications en Israël a été démantelé à Recife au Brésil impliquant là aussi deux citoyens israéliens dont un officier de l’armée en retraite qui avait expliqué au tribunal qu’il ne pensait pas que son activité était illégale puisque le gouvernement israélien finançait l’opération …
En 2009, un vaste réseau de trafic d’organes qui prenait source en Israël avait été démantelé par le FBI dans une opération gigantesque lors de laquelle 5 rabbins avaient été arrêtés (certains des organes avaient été prélevés sur des enfants enlevés en Algérie).
En 2010, le quotidien israélien Haaretz révélait que six Israéliens, parmi lesquels un général de brigade en réserve de l’armée et deux avocats avaient été arrêtés pour trafic d’organes.
En 2013,  un ex-officier israélien a été arrêté à Rome, il était responsable d’un trafic d’organes impliquant un groupe hospitalier privé de l’Afrique du Sud.
Il y a quelques jours, l’Israélien Gedalya Tauber a été arrêté en Belgique, il était le chef d’un important réseau de trafic d’organes, sévissant depuis des années au Brésil. Il est à noter que durant ses années de cavales, le criminel se déplaçait pourtant sans aucun souci en Israël ou aux USA….
Ce ne sont là que quelques exemples d’une longue liste d’affaires impliquant les réseaux israéliens de trafic d’organes, et les pays dans lesquels ils sévissent sont nombreux (Moldavie, Kossovo, Roumanie..), mais le premier d’entre eux reste évidemment, l’entité sioniste qui dispose de victimes de choix : les Palestiniens.
Dernièrement, aux Nations Unies, le représentant de l’Autorité palestinienne a accusé Israël de restituer les corps des Palestiniens tués avec des « organes manquants », ce qui a été qualifié de « diffamation sanglante » par l’occupant.
Pourtant, le 29 Octobre dernier, le rabbin Yaakov Menken qui gère l’un des sites juifs le plus important du monde a déclaré qu’il était « favorable au prélèvement d’organes sur des Palestiniens tués (qu’il appelle évidemment « terroristes ») ce qui n’avait ému personne dans notre patrie des droits de l’homme.
Etrange aussi que l’armée d’occupation ait décidé, dorénavant, de refuser de rendre à leurs familles les corps des martyrs palestiniens(d’ailleurs les cadavres de milliers de Palestiniens tués dans des conditions ambigües, n’ont jamais été restitués à leurs proches depuis de nombreuses années).
On se rappelle alors de cet article publié en été 2009, dans un journal suédois et qui avait créé une crise diplomatique entre Stockholm et Tel-Aviv. En effet, il dénonçait justement, l’affaire des vols et trafics d’organes prélevés sur des Palestiniens exécutés par l’armée israélienne.
Le journaliste Donald Bostrom y évoquait par ailleurs, le fait que les Palestiniens soupçonnaient fortement Israël de capturer des jeunes hommes qui  servaient de réserves d’organes avant d’être tués. Une accusation très grave, mais avec suffisamment de points d’interrogation pour motiver la Cour internationale de Justice (CIJ) à ouvrir une enquête sur d’éventuels crimes de guerre.
Il y racontait que lors de son séjour en Palestine occupée, des membres du personnel de l’ONU l’avaient contacté en affirmant que des vols d’organes avaient certainement lieu.
Évidemment, l’auteur avait été taxé alors d’ignoble antisémite, et aucun début de réponse n’avait été donné quant aux questions soulevées dans son article.
Ainsi, Israël est clairement et notoirement impliqué dans plusieurs affaires concernant le trafic d’organes, dans divers pays et depuis de nombreuses années, mais il serait inenvisageable qu’elle prélève illégalement les organes des Palestiniens qu’elle assassine impunément depuis des décennies ???
Pourquoi aucune émission télé ou radio ne parle de ce sujet qui est gravissime?
Pourquoi avoir peur de dévoiler la nature diabolique et criminelle de ce régime illégitime?
Pourquoi ce silence des habituels défenseurs des droits de l’homme ?



 

Pédophilie et esclaves sexuelles autorisées en ISRAEL
http://numidia-liberum.blogspot.pe/2015/12/la-maffia-israelienne-trafic-dorganes.
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Migrants: la vidéo choc d'Amnesty international qui dénonce les complicités entre l'Europe et la Libye

Publié le par S. Sellami

Un migrant secouru par l'ONG allemande Sea-Watch au large de la Libye, le 6 novembre 2017 Un Un migrant secouru par l'ONG allemande Sea-Watch au large de la Libye, le 6 novembre 2017 - ALESSIO PADUANO / AF migrant secouru par l'ONG allemande Sea-Watch au large de la Libye, le 6 novembre 2017 - ALESSIO PADUANO / AF

Dans un rapport publié le 12 décembre dernier, qui s'accompagne désormais de preuves en images, Amnesty international accuse les gouvernements européens de se rendre complices des violations des droits humains des réfugiés et des migrants perpétrées par la Libye.

Une stratégie qui semble avoir fait ses preuves puisque les arrivées de migrants sur les plages italiennes ont chuté de 65% entre juillet et décembre,  par rapport à la moyenne aux mêmes périodes entre 2014 et 2016. "Mais les réfugiés et les migrants interceptés par les garde-côtes libyens sont envoyés dans les centres de détention où ils subissent des traitements terribles (détention arbitraire,  torture, travail forcé, extorsion, homicides illégaux...)", dénonce Amnesty international.

En Libye, les migrants sont torturés, violés et vendus. L'Euro...

En Libye, les migrants sont torturés, violés et vendus. L'Europe s'indigne... pourtant elle est complice. Des preuves accablantes à partager le plus possible.

Publié par Amnesty International France sur lundi 18 décembre 2017

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La fin de l’entité sioniste..

Publié le par S. Sellami

CES SCÈNES M'ARRACHE LE COEUR VOILA POURQUOI NOUS DEVONS HAÏR LES SIONISTES TSAHAL L'ARMÉE LA PLUS MORALE DU MONDE

Publié par Gérard Royet sur samedi 6 août 2016
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Yassine Belattar répond à Alain Finkielkraut.

Publié le par S. Sellami

Yassine Belattar repond à Alain Finkielkraut

Yassine Belattar repond à Alain Finkielkraut.

Publié par Le Libre Penseur sur dimanche 17 décembre 2017
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En France même les miss doivent être juives.

Publié le par S. Sellami

En France pour accéder à la lumière il faut être juif.

Oui je sais ce n’est pas un titre politiquement correct mais comment dire? L’excès est l’ennemi du bien. Or il se trouve que l’omniprésence de la toute petite communauté juive dans tous les postes de pouvoir et de représentation de la France finissent par devenir écœurant.

On savait déjà que nos politiques étaient juifs (Sarkozy, Hollande, Copé, DSK, Hamon, Fabius et j’en passe), on savait que ceux-ci doivent se prosterner chaque année devant le CRIF, on savait que pour être artiste dans notre pays il valait mieux appartenir à une communauté, on savait que pour être journaliste, économiste, intellectuel il valait mieux appartenir à une toute petite communauté qui prétend représenter la France à elle toute seule… Désolé mais trop c’est trop.

La nouvelle miss France est donc juive comme l’était celle de l’année dernière et comme le sera les suivantes. Surtout depuis qu’Endemol, société israélienne qui domine la production médiatique en France et dirigée par des juifs, s’est octroyé les droits. Vous me direz et alors? Les juifs n’ont-ils pas le droit de travailler? Certes. Mais ont-ils le droit de manipuler les programmes, les informations à leur profit uniquement et pour celui de LEUR état: Israël? Où est l’intérêt de la communauté nationale qui vous le constaterez avec stupéfaction n’est pas uniquement juive? oh il y a bien quelques juifs mais on trouve surtout des français catholiques, athées, agnostiques et aussi beaucoup de musulmans. Alors pourquoi accepter que tous les leviers de pouvoir soient entre les mains des juifs? En quel honneur?

Le problème c’est que cette société Endemol financée par la banque Goldman Sachs, produit des programmes pour manipuler nos esprits naïfs. Cela est insupportable pour tous ceux qui ont un esprit libre et qui entendent défendre la liberté de penser. Or la domination juive est une véritable dictature comme nous le constatons aux USA et dans notre pays. Interdit de critiquer Israël sous peine d’excommunication généralisée. C’est un abus de position dominante insupportable dans notre pays.
Mais aucun risque que cela change puisque nous avons vu que 150 de nos parlementaires ont entonné l’hymne israélien pour se défendre de la reconnaissance de l’état palestinien! Vous vous croyez en France? Vous pensez que le métissage est un projet de société pour tous? Pas du tout! Le métissage c’est pour vous le peuple! Au sommet il faut obligatoirement être juif, ou soumis, pour espérer accéder aux responsabilités. Elle est où la liberté, l’égalité et la fraternité? Pas dans notre pays et pas dans l’empire occidentalo-sioniste non plus.

Pour celle et ceux qui n’ont pas encore compris et qui pensent encore que cela est une vision raciste, il est temps d’ouvrir les yeux! Voici ce que déclarait impunément notre va-t-en-guerre N°1 BHL lorsqu’il parle de la guerre de Libye. L’a-t-il fait au nom des intérêts français? Pas du tout, il l’a fait en tant que juif et  » fidèle au sionisme et à Israël« . Ca ne vous choque pas vous que notre pays soit entre les mains de cette petite communauté agissante raciste, théocratique et fasciste? Moi oui.

Non au sionisme! Non à la domination juive sur notre pays! Vive la liberté! Vive la France libre!

https://litinerantcitoyen.wordpress.com/2011/12/04/en-france-meme-les-miss-doivent-etre-juives

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