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Service Premium et Politicide au pays des Beni Hendel, par Salima Ghezali

Publié le par Saoudi Abdelaziz

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Du courage et de la dignité dans le renoncement de Hollande ? Vraiment ?

Publié le par S. Sellami

Il n’avait aucune assurance d’être élu à la primaire du PS. Sans cette assurance et avec pour tout horizon, éminemment possible, un échec cuisant, sa fin de mandat se serait transformée en calvaire. Il ne pouvait pas prendre un tel risque. Ni pour lui, ni pour la gouvernance de la France. Et l’intérêt supérieur du pays est alors devenu alibi.

S’il n’y a pas là d’indignité, y a-t-il pour autant de la dignité dans tout cela comme on l’entend clamer dans le Landerneau médiatico-politique ? Et à quel titre ? N’y a-t-il pas eu en réalité chez lui juste un banal réflexe de préservation, un souci aigu d’échapper au plus grand déshonneur ? Avec bien entendu quelques autres considérations justificatrices comme effectivement l’intérêt supérieur du pays et tant qu’à faire, histoire de laisser le souvenir d’un homme éminemment responsable, le geste sacrificiel au bénéfice de l’unité espérée de son camp politique. Mais au nom de quel constat rétrospectif peut-on y trouver du courage ? Le courage était-il donc la marque de sa gouvernance ? Oui, on aurait aimé que contre toute attente il en témoigna ouvertement au cours de son mandat. Mais sauf preuve du contraire ce ne fut pas le cas.

Alors désormais puisqu’il est totalement dégagé du moindre enjeu électoral personnel, le verra-t-on appliquer certains de ses engagements avec lesquels, sans qu’ils aient été bien révolutionnaires, il avait pris ses distances ? Le verra-t-on s’attaquer à la finance, son ennemi ? Fermera-t-il Fessenheim ? Prendra-t-il ses responsabilités face aux stupéfiantes divulgations de l’état de fragilité dissimulée par EDF et Areva de l’acier de nombreuses pièces essentielles des centrales nucléaires anciennes ou en construction ? C’est dans ces quelques domaines, bien loin d’atteindre à l’exhaustivité, que l’on pourrait alors effectivement mesurer le degré de son courage, et non dans son souci de préserver sa personne.

Mais néanmoins à quelque chose comportement inusité est bon, et si sa décision de ne pas être candidat offre bien l’apparence d’une vertu c’est bien celui d’avoir ouvert le champ, rare comme a cru pouvoir le souligner Taubira mais elle par romantisme naïf (et pourtant je l’aime bien Taubira), de la question du renoncement douloureux et sincère au profit du bien commun chez les gens fiers ; autre vertu que l’actuel Président ne possède guère en abondance. N’est pas Castro ou Mandela qui veut. Oui, si ce geste inhabituel en politique est effectivement rare, peut-être aura-t-il - l’espoir s’en retrouve désormais activé - pour effet de faire naitre quelques autres vocations, elles véritablement sincères. Ainsi nous sera-t-il peut-être donner l’insigne fierté de voir Yannick Jadot (qui a parlé chez Hollande d’une lucidité qui l’honore), et, qui sait ?, Philippe Poutou et même Nathalie Arthaud, ce qui est tout de même moins probable (mais la désormais publicité des 500 soutiens saura par contre les y contraindre…), prendre la décision eux aussi de renoncer en faveur d’un candidat apte à rassembler sur son nom les aspirations d’un peuple de gauche cocufié ? Vous penserez probablement à Mélenchon quand en réalité celui-ci pourrait tout aussi bien être contraint à une alternative similaire tout aussi douloureuse. Et au profit de qui ? D’un Noël Mamère par exemple. Mais bon ne versons pas dans l’angélisme, et, prenant acte des véritables rapports de force politiques, ne pourrait-on pas imaginer par contre que Jean-Luc Mélenchon en vienne à annoncer quel pourrait être la composition de son gouvernement s’il était élu ? Ne pourrait-il pas annoncer en défaveur de son entourage immédiat qu’il nommerait Noël Mamère, qu’il a rencontré récemment, Premier ministre ? Et d’anciens ministres à des postes clés : Benoit Hamon, Christiane Taubira, Corinne Le Page ministre de l’écologie, Marie-Georges Buffet, et Yannick Jadot, Pierre Laurent à d’autres postes tout aussi importants ? Ah, à quelle belle traduction du renoncement et du courage politique assisterions-nous là ! Et nous serions alors reconnaissants à François Hollande d’avoir ainsi réussi, sans même y avoir songé, à l’ouverture d’un champ du possible à l’improbable union des vraies forces progressistes (1).

 

Patrick Samba

(1) dans lesquelles bien entendu on ne situe pas Montebourg

http://www.agoravox.fr/

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Le choix de François Hollande : il préfère se rendre aux obsèques du roi d'Arabie saoudite qu'à ceux de Fidel Castro par Jean LEVY

Publié le par Jean Lévy

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Le New York Times exprime la fureur de Washington sur la débâcle en Syrie

Publié le par S. Sellami

Le New York Times exprime la fureur de Washington sur la débâcle en Syrie

Les remarquables défaites militaires subies par les « rebelles » soutenus par les États-Unis dans la ville d’Alep depuis ce week-end ont déclenché une vague de récriminations démoralisées au sein de l’establishment politique de Washington, des appareils militaires et des renseignements, et des médias du grand patronat qui ont instigué et défendu ensemble cinq ans et demi de guerre sanglante pour obtenir un changement de régime contre le gouvernement du président Bashar al-Assad.

Les troupes syriennes, soutenues par les combattants du Hezbollah du Liban et les milices chiites d’Irak, ont réussi à envahir près de la moitié de la partie orientale d’Alep, que les « rebelles », une coalition des milices dominée par la filiale syrienne d’Al-Qaïda, le Front al-Nosra, avait tenu pendant plus de quatre ans.

La consolidation du contrôle gouvernemental sur l’ensemble d’Alep, désormais presque universellement reconnu comme inévitable, priverait ces forces soutenues par les Américaines de leur dernier bastion urbain et placerait tous les principaux centres de population de la Syrie sous le contrôle du gouvernement.

Parmi les réactions les plus amères à ce développement, il y a un article publié en première page mardi par le New York Times intitulé « Le trophée d’Assad s’il gagne : la Syrie en miettes », qui reconnaît à contrecœur que « le président Bashar al-Assad commence à paraître capable de survivre à l’insurrection, même dans l’estimation de certains de ses adversaires les plus inébranlables ».

Pour le Times, c’est vraiment un choc. Depuis que le président Barack Obama a déclaré en 2011 qu’« Assad doit partir », et que la CIA et le Pentagone, travaillant avec les dictatures monarchiques les plus réactionnaires au Moyen-Orient – Arabie saoudite, Qatar, Émirats arabes unis – afin de fournir des armes et de l’argent pour soutenir les mercenaires djihadistes, le Times, « le journal de référence » des États-Unis, a fonctionné comme le principal propagandiste pour un changement de régime en Syrie.

Ses pages éditoriales sont supervisées par James Bennet, une personne qui entretient les liens les plus étroits avec l’appareil d’État et les échelons supérieurs du Parti démocrate. (Son père est un ancien chef de l’USAID, une façade pour la CIA, et son frère est sénateur du Colorado depuis plusieurs mandats). Le Times a publié d’innombrables éditoriaux et chroniques hypocrites de la part d’écrivains comme Nicholas Kristof et Roger Cohen justifiant le bain de sang lancé par l’impérialisme américain en Syrie comme une croisade pour les « droits de l’homme » et promouvant une intervention plus agressive, y compris une confrontation avec le principal allié de la Syrie, la Russie.

L’article de première page le plus récent ne fait que souligner que la ligne entre la propagande éditoriale et la couverture médiatique dans ce journal a depuis longtemps cessé d’exister. Le Times a utilisé sans vergogne ses reportages pour justifier les attentats terroristes et les atrocités sectaires commises par les islamistes soutenus par la CIA comme des actes légitimes des révolutionnaires démocratiques, tout en diabolisant Assad de la même manière que Saddam Hussein et Muammar Kadhafi afin de préparer l’opinion publique aux guerres américaines d’agression en Irak et en Libye, qui ont impliqué toutes deux l’assassinat des dirigeants ciblés.

L’auteur de l’article de mardi est Alissa Rubin, qui a servi comme chef du bureau de Bagdad pour d’abord le Los Angeles Times, puis le New York Times entre 2003 et 2009, une période dans laquelle on estime que l’invasion illégale des États-Unis a conduit à la mort d’environ un million d’hommes, de femmes et d’enfants irakiens.

On ne devinerait jamais que l’indignation morale feinte des correspondants du Times comme Rubin contre l’utilisation par l’armée d’Assad de « bombes barils » et du bombardement russe des positions d’Al-Qaïda dans les zones urbaines habitées que le même journal a promu une guerre impliquant des crimes beaucoup plus importants en Irak ainsi que l’opération américaine de changement de régime qui a déclenché le carnage en Syrie.

La majeure partie de l’article de Rubin se compose de citations de défenseurs bien connus de l’intervention syrienne pour un changement de régime et de son escalade, tels que les anciens ambassadeurs américains Ryan Crocker et Robert Ford.

Crocker prédit que les combats en Syrie vont « continuer pendant des années », même si le gouvernement reprend l’ensemble d’Alep. Il le compare à la guerre civile de 15 ans au Liban avoisinant, suggérant que le bain de sang en Syrie est susceptible de continuer encore plus longtemps.

Ford remarque que même si le gouvernement consolide sa domination sur toute la Syrie, le pays sera réduit à « un cadavre à demi mort […] cette blessure béante qui s’étend à perte de vue ».Rubin écrit : « La victoire d’Assad, s’il l’atteignait, pourrait bien être à la Pyrrhus : il gouvernerait une friche

lement que le pays serait privé de moyens économiques pour reconstruire ce que la guerre pour le changement de régime a détruit.

« Le Congrès américain n’est que peu susceptible d’y contribuer, les institutions comme la Banque mondiale et le Fonds monétaire international non plus puisque les opposants de M. Assad comme les États-Unis et l’Arabie Saoudite y ont une influence considérable », écrit-elle.

Sans doute, ces pré

économique entravée par une insurrection de basse intensité mais durable ». Elle prédit égavisions sont compatibles avec des options politiques spécifiques actuellement à l’étude à la Maison Blanche, au Pentagone et à la CIA. Même si Assad réussit à arrêter pour l’instant la tentative américaine de le renverser, tous les efforts seront faits pour continuer à saigner le pays à blanc.

Derrière la colère ouverte et le ton vindicatif de la pièce de Rubin se trouve la connaissance que la campagne de propagande menée par le Times pour promouvoir l’intervention impérialiste en Syrie avec une rhétorique hypocrite sur les « droits de l’homme » et la « démocratie » s’est révélée un échec. Ce même sentiment est sans doute partagé par toute une partie de la pseudo-gauche, tendances telles que l’Organisation socialiste internationale et d’autres, dont les arguments à l’appui de la guerre pour le changement de régime étaient pratiquement indiscernables de la ligne dictée par la CIA au Comité de rédaction du Times.

http://reseauinternational.net/
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Le renoncement d’Hollande PAR JACQUES SAPIR · 1 DÉCEMBRE 2016

Publié le par S. Sellami

Le renoncement d’Hollande PAR JACQUES SAPIR · 1 DÉCEMBRE 2016

François Hollande aura, pour une fois dans sa vie, créé la surprise. Alors que tout laissait penser qu’il annoncerait début décembre sa décision de se représenter, que le plan de cette campagne était déjà établi, il a annoncé le jeudi 1er décembre à 20h00 sa décision de ne pas se représenter. Au vu des sondages et de la perte de crédibilité et de légitimité qui le frappe, du risque de disparition pur et simple du parti « socialiste », cette décision est logique. Cela ne veut pas dire qu’elle ait été évidente. Dans l’allocution prononcée par le Président de la République, on sent une grande tension ; la voix est blanche, le débit n’est ni fluide ni assuré. C’est un homme qui doit prendre sur lui-même qui parle, et la raison ne va pas dans le sens du cœur. Mais, la raison a triomphé. Reconnaissons que c’était la chose la plus intelligente qu’il pouvait faire.

Un président sur fond de désastre

L’annonce de sa non-candidature rebat les cartes ; mais c’est un jeu pratiquement sans atouts que les autres prétendants devront désormais jouer. Car, François Hollande laisse derrière lui un paysage dévasté, un P « S » en ruine, tant il est divisé politiquement et à court de projet, une « gauche » éparpillée. Sa responsabilité est grande. L’obstination dont il a fait preuve sur la loi « travail », ou loi El Khomri, n’est pas sans conséquences dans ce désastre. Et, ce n’est pas le seul problème posé par l’action, et parfois l’inaction, de ce Président. De la volonté à faire passer une loi sociétale, le fameux « mariage pour tous » que rien n’imposait, aux abandons divers, qu’il s’agisse du renoncement représenté par le TSCG, voté dès l’automne 2012, ou de celui concernant le dossier d’ARCELOR-MITTAL, en passant par les divers pantalonnades, de l’escapade en scooter à l’affaire Léonarda, François Hollande a accumulé les erreurs, que ce soit sur le fond comme dans la forme. Quoi qu’il dise, son bilan est désastreux. Son image ne s’est d’ailleurs pas relevée des errements de sa pratique très personnelle, et très particulière, du pouvoir. Ainsi, ce qu’avait commencé le livre écrit par son ancienne compagne, Valérie Trierweiler, Merci Pour ce Moment, un autre livre l’achève avec les confidences égrenées devant Gérard Davet et David Lhomme dans Un Président ne devrait pas dire ça. L’ouvrage que l’on annonce d’Aquilino Morelle aurait sans doute été l’ultime clou dans son cercueil. Il avait promis une présidence « normale », alors qu’il aurait du dire « simple » ; il nous a offert une présidence oscillant entre le banal et le ridicule, si ce n’était les diverses tragédies qui ont endeuillé la France depuis le mois de janvier 2015. Il était devenu un homme détesté et haï, mais surtout méprisé. On pouvait croire, jusqu’à l’annonce de ce soir, que tout glissait sur lui comme l’eau sur les plumes d’un canard. Il faut croire qu’il lui restait une once de conscience, un brin d’intelligence, un éclair de lucidité. En décidant de ne pas se représenter il a incontestablement pris une bonne décision. Mais la question que l’on peut se poser est de savoir si c’est peut-être bien la seule de son quinquennat.

Les prétendants

Il laisse donc derrière lui un champ de ruines. Les prétendants ne seront pas à la fête. Manuel Valls, piaffant d’impatience, va donc certainement déclarer sa candidature à la primaire du parti « socialiste ». Mais, il n’est plus le même homme qu’en 2012. Il a été usé par la fonction de Premier-ministre. Chez lui désormais les éléments de langage remplacent la politique, et les tics prennent le pas sur le langage. S’il était choisi, sa candidature dégouterait une partie des militants de la « gauche », et il n’aurait d’autre choix que de disputer à Emmanuel Macron, voire à François Bayrou, les débris d’un socialo-centrisme, lointaine réminiscence de la « troisième force » de la IVème république.

Arnaud Montebourg veut incarner quant à lui la « gauche » du P »S », encore que cette position lui soit contestée tant par Benoît Hamon que par d’autres candidats. Arnaud Montebourg, tout comme Valls, était lui aussi présent à la primaire de 2011. Son bon résultat de l’époque l’avait mis en selle. Il fut Ministre que ce soit dans le gouvernement d’Ayrault ou de Manuel Valls, avant d’être démissionné avec pertes et fracas à l’été 2014. S’il n’a rien oublié de son passage au gouvernement, il n’a rien appris non plus. En particulier, il n’a rien appris sur l’incompatibilité qu’il existe entre l’euro, et la politique que ce dernier impose, et la tache de redressement productif qu’il s’était fixé. Cette incapacité à nommer ses adversaires le condamne à des gesticulations où il peut retrouver les postures de l’ancien avocat pénaliste qu’il fut mais certes pas convaincre les français. De plus, sur la gauche, la place est déjà prise. La position de Jean-Luc Mélenchon, qui – lui – semble avoir compris que l’euro n’est pas simplement une monnaie mais constitue en fait un instrument de gouvernance au service de la finance et de l’austérité, est autrement plus cohérente et autrement plus forte.

Ni Manuel Valls, qui représente la ligne social-libérale de François Hollande, ni Arnaud Montebourg dont le discours se réduit à des formules, ne peuvent espérer incarner une alternative crédible à François Fillon. Fort de son succès à la primaire de la droite et du centre, ce dernier propose un programme d’ajustement économique au cadre de l’euro et de l’Union européenne. Si l’on pense que ce programme va provoquer une catastrophe sociale et ne résoudra aucun des problèmes économiques auxquels la France doit faire face, il faudra lui opposer une autre cohérence. Mais de cela, ni Manuel Valls ni Arnaud Montebourg ne sont en l’état capables.

Aller de l’avant!

Le discours dans lequel François Hollande a annoncé son renoncement a insisté sur l’unité des français, alors que sa politique a largement contribué à les diviser. Il a présenté comme un adversaire fondamental le protectionnisme alors que ce dernier est pratiqué par nombre de pays et constitue un instrument légitime pour un pays cherchant à reconstruire son industrie. Ainsi, jusqu’au bout, François Hollande aura menti, travesti la réalité, inventé de fausses peurs pour faire oublier de vrais ennemis. Il convient donc de tourner la page, de renvoyer François Hollande et son quinquennat aux livres d’histoire, dans lesquels – n’en doutons pas – ils seront considérés comme les symptômes d’une France abaissée, tant économiquement que socialement, tant politiquement que moralement.

Il convient de préparer l’avenir. Il convient d’opposer au programme de François Fillon qui provoquerait, s’il était appliqué, des déchirures irréparables dans le tissu social français, une autre cohérence bâtie sur la compréhension que rien ne sera possible tant que la France restera dans l’euro. Cette autre cohérence doit être construite dans la reconnaissance que la Souveraineté est première pour reconstruire une véritable Démocratie, qui seule est capable d’assurer aux français une véritable Sécurité. Laissons les morts enterrer les morts, et reprenons le chemin du progrès.

https://russeurope.hypotheses.org

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Pas de deuxième mandat pour Hollande, BHL s'est (encore) trompé 1 déc. 2016, 23:54

Publié le par S. Sellami

Décidément, les temps sont durs pour l'éminent philosophe et devin politique autoproclamé Bernard-Henri Lévy. Lui qui rêvait de voir François Hollande briguer un second mandat voit (encore !) ses espoirs s'envoler. Et ce n'est pas la première fois.

La décision de François Hollande de ne pas se représenter en 2017 en a surpris plus d'un, certes. Mais s'il y en a un qui risque d'être carrément abasourdi, c'est bien Bernard-Henri Levy, décidément habitué désormais à ce genre scénario, totalement contraire à ses prédiction et à ses espérances. 

Encore interrogé le 11 novembre sur France Info, BHL avait martelé que Hollande avait été «un bon président» et ce, bien qu’une large majorité de Français jugeaient sévèrement le bilan du quinquennat de Hollande. 

 

Il aurait volontiers voté pour lui s'il s'était représenté, puisque selon le philosophe, Hollande a été «tout à fait formidable sur le plan international», évoquant sa gestion des conflits au Mali, en Centrafrique ou encore en Ukraine.

Manque de lucidité ou panne de boule de cristal ? Le 1er décembre, son favori décide de jeter l'éponge au terme d'un mandat jugé catastrophique autant par l'opposition que par une partie de la gauche. 

N'en déplaise à sa chemise blanche immaculée, ce n'est pas une première pour le riche intellectuel qui enchaîne les débandades dans ses prédictions politiques. En août dernier, à quelques mois de la présidentielle américaine, Bernard Henri-Lévy était on ne peut plus sûr de lui : jamais, ô grand jamais, le peuple américain ne pourrait élire un homme «soupçonné par tous les grands médias d'être à la botte de Poutine et qui plus est osait lancer "Eh, les Russes ! Si vous m'entendez, j'espère que vous serez capable de retrouver les 30 000 emails manquants"», faisant allusion à l'affaire de l'emailgate mettant en cause sa rivale Hillary Clinton qu'il voyait déjà présidente des Etats-Unis.

Pourtant, ce fut tout le contraire. le 8 novembre, le magnat de l'immobilier Donald Trump devenait le 45e président des Etats-Unis. Encore un «fail».

Autre cas de panne de boule de cristal du penseur survenue plus tôt dans l'année : la sortie de l'Union européenne du Royaume-Uni lors du référendum de juin 2016. BHL était pourtant déterminé, préconisant une défaite probable du Brexit, et ainsi, «une déroute des souverainistes, des xénophobes et des racistes». BHL s’apprêtait déjà à refonder l'Europe. BHL savait ... BHL s'est encore planté.

https://francais.rt.com/

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[Vidéo] Pierre Le Corf sur Alep-Est: beaucoup de médias vont se retrouver «en panne d’arguments»

Publié le par S. Sellami

Ce que Le Monde, Libération, la télévision suisse romande (RTS), radio France Culture, n’ont pas dit au public jusqu’ici, censuré…

 

A aucun moment leurs journalistes n’ont permis au public de comprendre que « l’armée de Bachar » – c’est par son prénom qu’ils parlent du président Assad – est entrée dans les quartiers d’Alep-Est, occupés par les terroristes, libérant la population qu’ils avaient prise en otage depuis 2012. Les journalistes de cette presse qui faut-il le rappeler, a menti depuis mars 2011 au sujet des tenants et aboutissants de cette guerre atroce, n’ont à aucun moment parlé de  » la libération Alep », de la « joie des habitants » qui ont pu fuir la terreur des prétendus « opposants », leur échapper, fuir du côté gouvernemental…[Silvia Cattori]


alep-b


Sputniknews| 29.11.2016

Enfin, une partie d’Alep-Est a été complètement libérée des djihadistes! Selon Pierre Le Corf, fondateur de l’ONG WeAreSuperheroes, contacté par Sputnik, les médias mainstream se retrouveront bientôt «en panne d’arguments» face à cette nouvelle. Découvrez le témoignage de M. Le Corf dans la vidéo ci-dessous.

Après de longs mois sous le contrôle des djihadistes, une zone peuplée de plus de 90 000 habitants s’est vue complètement libérée à Alep-Est. Pierre Le Corf, fondateur de l’ONG humanitaire WeAreSuperheroes créée pour aider les civils en proie à la guerre, est le seul Français vivant à Alep-Ouest depuis des mois, le seul à observer la guerre dans toute son horreur. D’après lui, la libération de ces quartiers atteste du fait que la guerre est en train de s’accélérer, mais la paix également : « Une très grande partie d’Alep-Est a été libérée, ce qui signifie que la guerre est en train de s’accélérer et la paix également, beaucoup de gens ont pu s’enfuir, et ont où se réfugier ici et n’ont pas à être déplacés. Ces gens ont bravé les combats, les balles, les zones minées, pour venir jusque-là », raconte-t-il.

 

Ce qui compte pour lui particulièrement, ce sont les humains et les gens qui sont vraiment heureux de pouvoir s’échapper de la partie est.

« Ils ont commencé à témoigner déjà de ce qui se passait là-bas. Ils ont commencé à témoigner de la situation à l’est : le rationnement, les tortures, l’emprisonnement. Je suis vraiment heureux de voir que la situation aujourd’hui se démêle du fait que l’armée aujourd’hui permette vraiment cette avancée des choses d’un point de vue humanitaire. Évidemment, il y a des pertes humaines, c’est une réalité, c’est une guerre. Mais beaucoup de gens ont été sauvés ces derniers jours », ajoute-t-il.

M. Le Corf a rencontré entre 50 et 60 familles qui ont vécu à l’est ces derniers mois. Ces gens sont parvenus à s’en échapper et ont pu lui raconter leurs histoires, partager à quel point la vie à l’est était difficile sous le contrôle des terroristes. Et les personnes qu’il a rencontrées dernièrement ont partagé avec lui leur immense bonheur.

« Les gens que j’ai découverts ces derniers jours — j’ai pas pu voir autant de familles que j’aurais voulu voir, jusqu’à maintenant — mais j’ai vu des gens extrêmement heureux, apaisés, des familles entières qui étaient émues aux larmes ».

Aujourd’hui, il n’y a pas de partie combattante à venir apporter une quelconque démocratie et les gens fuient l’est, les gens de l’ouest subissent la mort par les combattants de l’est, poursuit M. Le Corf. Alors, il y a un moment où les médias, les gouvernements et toutes les personnes qui ont été partisans de ce conflit ne vont plus pouvoir soutenir ce conflit trop longtemps.

« Parce que ce sont des milliers et des milliers de réfugiés qui sont arrivés de ce côté-là et, croyez-moi, ils ont beaucoup à raconter », explique-t-il. « Petit à petit énormément de gens se rendent compte que finalement tout ce qu’ils ont lu pendant des années n’était pas tant la réalité, mais une communication bien construite. »

Entre-temps, les médias se trouveront prochainement à court d’arguments puisque les habitants se dresseront contre eux.

« Beaucoup de médias vont continuer à s’accrocher à leur business model, c’est-à-dire que le business model aujourd’hui c’est les avions qui viennent bombarder les civils sans aucune raison. Mais il y aura un moment où ils vont se retrouver en panne d’arguments parce que les gens qui vivent ici — la situation va se retourner contre eux », résume l’interlocuteur de Sputnik.

Source: https://fr.sputniknews.com/international/201611291028936242-pierre-lecorf-liberation-alep-est/

http://arretsurinfo.ch/

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Les adieux de Hollande

Publié le par S. Sellami

hollande_266

Les adieux de Hollande L 'IVG de François Hollande

Il vient juste de tirer et de marquer !
Marquer les esprits.
Et de se démarquer
par rapport à tous les petits malins.

Il avait tout perdu excepté
l'envie de prendre
tout le monde au dépourvu.
et par là même
de reprendre le dessus...

Et je crois bien qu'il a réussi
son coup franc,
bien français
qui sait s'affranchir de tout
y compris de la franchise.

Le capitaine a su et à notre insu
loger la balle de la discorde
en pleine lucarne
pour nous débarrasser
une fois pour toutes
de toutes les toiles d'araignées...

Parce que toute grande
qu'elle est,
la France manque de finisseur...
de grand joueur, de vrai buteur
non pour amuser la galerie
mais pour tuer le match.

En s'éclipsant avant l'heure
Hollande l'a quelque part
emporté sur les autres
et sur lui-même.
Avec rage et lucidité
il a eu le dernier mot
que je vous livre
tel qu'il m'a été livré :

Françaises, Français
Je ne vous aime pas assez
pour vous courir après.
Et je ne m'aime pas assez
pour vous prouver que
la raison est de mon côté.

La politique
n'est pas affaire de raison
mais de désir.
Disons que de nous
c'est l'aversion
qui a eu raison!

J'ai sans doute mérité
votre désaveu
tout comme vous avez mérité
mes adieux.

Notre peuple
ne sait pas ce qu'il veut.
Il a beau être lumineux
il adore les faux dieux.

La gauche ne passera pas
le premier tour
parce qu'elle est trop maladroite.

Il ne reste à la France que
l'embarras du choix
entre la droite extrême et
l'extrême droite.

La République est morte
Vive la République !

Source : http://www.lejournaldepersonne.com
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Prix Nobel de l’hypocrisie

Publié le par S. Sellami

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Lorsque le prix Nobel de la Paix fut décerné en 1906 à Theodore Roosevelt (président des États-Unis de 1901 à 1909), le New York Times commenta ainsi la nouvelle :

« Un large sourire illumina le visage du globe quand le prix a été attribué … au citoyen le plus belliqueux des États-Unis » [1].

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Theodore Roosevelt et la diplomatie du « gros bâton » « Parle doucement et porte un gros bâton » (2 septembre 1901)

Environ un siècle plus tard, un journaliste du même New York Times se questionnait :

« Alors, que pensez-vous du président Obama remportant le prix Nobel de la paix ? Je suis perplexe […]. Qu’a-t-il fait ? […] il me semble que cela aurait été logique d’attendre et de donner à Obama le prix Nobel de la paix dans sa huitième année en poste, après qu’il ait effectivement fait la paix quelque part » [2].

Il s’agissait bien sûr du prix Nobel de la Paix attribué au président Barack Obama en 2009 « pour ses efforts extraordinaires pour renforcer la diplomatie et la coopération internationale entre les peuples ».

Tout ça, neuf mois à peine après son élection ? Comment était-ce possible ?

Du haut des huit ans années écoulées – et à des années-lumière du ronflant « Yes, we can ! » -, on peut effectivement contempler l’étendue de la paix qu’il a contribué à créer et à disséminer dans le monde arabe.

Un monde arabe ruiné par une saison funeste qu’il a contribué à créer et qu’on a fallacieusement baptisée « printemps » [3].

Un monde arabe saigné, éventré, étripé et dont le sang de ses citoyens graffitent les décombres et arrose les champs.

Un monde arabe hanté par des créatures barbues coupeuses de têtes, friandes de chair humaine et annihilatrices d’espoir.

Un monde arabe devenu le théâtre de la plus grande transhumance humaine depuis la seconde guerre mondiale [4].

Un monde arabe où les tensions religieuses ont été nourries, attisées et exacerbées : musulmans contre chrétiens, sunnites contre chiites et sunnites contre sunnites.

Un monde arabe dont les citoyens vivant en Occident endurent les affres d’une islamophobie nauséabonde, la pire de l’histoire contemporaine.

Au fait, ce n’est pas Obama qui avait fait ces déclarations pompeuses dans son « fameux » discours du Caire ?

« Je suis venu chercher un nouveau commencement entre les États-Unis et les musulmans du monde entier ».

Et aussi :

« Les peuples du monde peuvent vivre ensemble en paix […] cela doit être notre travail, ici sur Terre » [5].

Barack Obama: le discours du Caire (4 juin 2009)

Mais qui est donc censé être récompensé par le prix Nobel de la Paix ? Le testament d’Alfred Nobel est pourtant clair :

« Une personne qui aura accompli le plus grand et le meilleur travail pour la fraternité entre nations, pour l’abolition ou la réduction des forces armées et pour la tenue et la promotion de congrès pour la paix » [6].

Comment le comité Nobel peut prétendre qu’Obama a œuvré dans la promotion de la paix alors qu’il venait d’être élu ? Était-ce un prix pour des actions futures que ce comité aurait vues dans une boule de cristal norvégienne ? Si c’est le cas, ce comité doit impérativement relire le testament d’Alfred Nobel ou, du moins, changer de boule.

En effet, la cristallomancie ne leur a-t-elle pas révélé que, chaque mardi, Obama décide personnellement quelles personnes doivent être liquidées à l’aide de drones [7] ? Et que la majorité des victimes de ces « mardis de la mort » sont des cibles civiles [8] ?

Certes Obama a détendu l’atmosphère avec l’Iran et a réchauffé les relations diplomatiques avec Cuba.

Par contre, il a fortement contribué à recréer un climat de néo-Guerre froide avec la Russie avec tout ce que cela peut comporter comme dangers à l’échelle planétaire. En effet, le rôle actif de son administration dans l’aide aux néonazis ukrainiens lors des évènements dramatiques de l’Euromaïdan a permis la réussite d’un coup d’état en règle en Ukraine [9].

Cet épisode de flagrante ingérence étasunienne n’est, au demeurant, que le remake sanglant d’une certaine « révolution orange » de l’époque d’un célèbre « pacifiste » américain nommé G.W. Bush. Un président malchanceux qui n’a «malheureusement» pas été honoré par le comité Nobel bien qu’il ait assidûment œuvré dans la destruction de quelques pays musulmans sans oublier ses remarquables efforts dans la popularisation du lancer de chaussures.

À chacun sa « révolution ».

Il va sans dire que la déstabilisation de l’Ukraine, pays limitrophe de la Russie – et avec laquelle elle partage des liens historiques, culturels et économiques -, a eu pour effet de perturber sérieusement toute la géopolitique de la région et de créer des tensions entre l’Europe et Moscou.

À ce sujet, le journaliste australien John Pilger mentionne que :

« L’administration Obama a fabriqué plus d’armes nucléaires, plus de têtes nucléaires, plus de systèmes de vecteurs nucléaires, plus de centrales nucléaires. Les dépenses en têtes nucléaires à elles seules ont plus augmenté sous Obama que sous n’importe quel autre président américain » [10].

Avant d’ajouter :

« Au cours des dixhuit derniers mois, la plus grande concentration de forces militaires depuis la seconde Guerre Mondiale — opérée par les USA — a lieu le long de la frontière occidentale de la Russie. Il faut remonter à l’invasion de l’Union Soviétique par Hitler pour trouver une telle menace envers la Russie par des troupes étrangères » [11].

Dans le conflit palestinien, les promesses et les attentes étaient immenses. Le premier président noir des États-Unis, affublé de l’auréole des saints et drapé d’un incommensurable charisme médiatique, ne pouvait rester indifférent au sort des Palestiniens dont on a spolié la Terre et bafoué les droits les plus élémentaires. Il se devait d’agir, surtout après son « célèbre» discours du Caire :

« Pendant des dizaines années, il y a eu une impasse […]. […] la seule solution pour répondre aux aspirations des deux côtés passe par deux États […]. C’est pourquoi j’ai l’intention de rechercher personnellement cette solution, avec toute la patience que la tâche requiert. Les obligations que les parties ont contractées dans le cadre de la feuille de route sont claires. Pour que la paix advienne, il est temps pour elles – et pour nous tous – de prendre nos responsabilités » [12].

Obama a tellement pris ses responsabilités au sérieux qu’il est probablement le président américain qui a fait le moins d’efforts pour résoudre le problème palestinien. Pendant ses deux mandats successifs, la colonisation des terres palestiniennes a continué de plus belle et pas moins de deux massacres ont été perpétrés par Israël dans la bande de Gaza. Des milliers de morts et un désastre humanitaire en direct dans tous les médias « mainstream » sans que cela ne fasse sourciller le locataire de la Maison Blanche.

Écoutons ce que dit Alain Franchon sur ce chapitre :

« Dans ce conflit, les États-Unis disaient assurer, depuis vingt-six ans, le rôle d’« honnête intermédiaire ». C’en est fini de cette ambition. La présidence de Barack Obama aura entériné un mouvement amorcé depuis les années 1990 : Washington abandonne, de facto ». […] La position de départ de l’Amérique a changé. Elle se refuse a priori à la moindre contrainte sur Israël » [13].

Pis encore. Juste avant la fin de son deuxième et dernier mandat, il vient de faire un splendide cadeau à Israël en guise de félicitations pour leur excellent travail de nettoyage ethnique et de colonisation efficace et continue de la Palestine : une aide militaire sans précédent de 38 milliards de dollars sur 10 ans [14] !

Plus de morts, plus de colonisation, plus de haine…

Mais pouvait-on s’attendre à mieux de la part de ce président ? Que nenni. Dans un article publié le 20 janvier 2009, jour de sa première investiture, j’écrivais, à propos de son programme :

« Dans le chapitre de la politique étrangère du président Obama consacré à l’État Hébreu, le titre est éloquent, voire racoleur : « Barack Obama et Joe Biden : un solide dossier de support à la sécurité, la paix et la prospérité d’Israël « . Parmi les actions de la nouvelle présidence, on peut lire : assurer un solide partenariat USA-Israël, soutenir le droit à l’autodéfense d’Israël et soutenir une assistance étrangère à Israël. Dans les détails du dernier point, on peut lire que le président Obama et son adjoint s’engagent à toujours fournir l’aide annuelle dans le domaine militaire et l’assistance économique à Israël. Ils recommandent fortement l’augmentation des budgets et appellent à poursuivre la coopération avec Israël dans le développement des missiles de défense »[15]

Promesses tenues, n’est-ce pas ?

Dans le dossier libyen, alors qu’une solution pacifique était à portée de main, Obama a opté, de concert avec sa secrétaire d’État Hillary Clinton, pour l’élimination de Kadhafi et la dévastation totale de la Libye [16].

« We came, we saw, he died! »

C’est ainsi qu’elle s’était esclaffée à l’annonce du sordide lynchage du chef libyen, avec un gloussement de bonheur et des yeux pétillants de joie [17].

Réaction de Hillary Clinton à l’annonce de la mort de Kadhafi

En sous-traitant la destruction de la Libye avec ses alliés européens et arabes du Golfe, l’administration américaine a non seulement provoqué la mort de milliers de Libyens, mais a réussi à transformer ce pays naguère prospère en une contrée où règne le chaos et où sévissent des hordes de djihadistes islamistes. Et comme dans le cas de l’Ukraine, l’instabilité générée en Libye a métastasé dans toute la région, affectant durablement de nombreux pays africains voisins [18].

 

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(Libye) sous les décombres

La « printanisation » de la Syrie représente sans aucun doute le summum de la politique « pacifiste » du président Obama. Initiée par de manifestations non-violentes d’apparence spontanée, la révolte populaire de la rue syrienne a été méticuleusement concoctée par des organismes américains d’« exportation » de la démocratie [19]. Elle s’est rapidement métamorphosée en guerre civile, la plus effroyable de ce début de siècle.

Et les chiffres de ce pays ruiné sont éloquents : près d’un demi-million de morts [18], plus de 50 % de la population déplacée dont presque 5 millions ont fui à l’étranger [21].

Selon de récentes données de la Commission européenne :

« Les réfugiés syriens constituent désormais la plus importante population de réfugiés au monde issue d’un même pays sur une même génération » [22].

D’après le Washington Post, la CIA dépense pas moins d’un milliard de dollars par an pour armer et entraîner les rebelles syriens [21]. De nombreux témoignages et enquêtes montrent que l’administration américaine aide les « coupeurs de gorges » et « dévoreurs de cœurs » djihadistes dans le but de renverser le gouvernement syrien [24, 25].

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Des djihadistes syriens dans une tente fournie par l’USAID

Pour les rendre plus « sympathiques » aux yeux de l’opinion publique, des spécialistes de relations publiques ont été chargés de leur donner un look « respectable ». Ainsi, par exemple, les médias du monde entier nous ont inondés d’images de sauveteurs héroïques, risquant leurs vies pour sauver celles de leurs concitoyens bombardés par l’aviation syrienne. Ces « héros », reconnaissables à leurs casques blancs – les «White Helmets » – sont devenus les vedettes d’un film documentaire produit en leur honneur par Netflix [26]. Ils ont même été proposés au prix Nobel de la Paix par des stars américaines comme George Clooney, Ben Affleck, Daniel Craig ou Justin Timberlake [27]. Rien que ça.

Les « White Helmets »: les dessous de l’histoire

Dans deux remarquables articles, le journaliste Max Blumenthal démonte toute la machine de propagande qui se cache derrière les «White Helmets » [28, 29]. Ces « téméraires » sauveteurs ne sont en réalité que des djihadistes casqués, financés par l’« United States Agency for International Development » (USAID), le plus important des organismes américains d’« exportation » de la démocratie [30]. Un document du département d’État datant du 27 avril 2016 révèle que cet organisme a financé les «White Helmets » à hauteur de 23 millions de dollars [31]. Une petite partie du magot d’environ 340 millions de dollars prévu par USAID pour « soutenir les activités qui poursuivent une transition pacifique vers une Syrie démocratique et stable » [32].

Un des plus grands succès des spécialistes de relations publiques travaillant avec les rebelles syriens est l’affaire du « petit garçon sur le siège orange ». Il s’agit de la photographie esthétiquement émouvante d’un petit garçon syrien de cinq ans nommé « Omran Daqneesh ». La photo, qui a fait le buzz sur Internet, a été aussi largement diffusée dans les médias « mainstream ». Elle montre un enfant assis sur le siège orange d’une ambulance, couvert de poussière, le visage ensanglanté et le regard hagard. L’enfant aurait été extrait des décombres d’un quartier de la ville d’Alep par les «White Helmets ».

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Omran Daqneesh à la une du New York Times (19 août 2016)

La photographie est si poignante qu’elle a fait réagir un enfant américain de six ans, Alex, qui a écrit au président Obama en personne. Il lui demanda de faire le nécessaire pour ramener le petit Omran aux États-Unis afin de l’accueillir dans sa maison et partager avec lui ses jouets et ceux de sa sœur.

Ah ! Les beaux sentiments des jeunes enfants ! Aussi beaux que la photo du petit Omran ! Si beaux que la lettre a été publiée in extensosur le site de la Maison Blanche accompagnée d’une vidéo du petit Alex [33]. L’écriture hésitante du jeune américain, puérile et appliquée, a fait craquer la blogosphère, autant que la photo du « petit garçon sur le siège orange ».

Alex écrit à Obama (21 septembre 2016)

Mais c’est en s’intéressant à la personne qui a photographié le jeune syrien blessé que l’histoire devient croustillante. Le photographe est un certain Mahmoud Raslan qui travaille avec l’AMC (Aleppo Media Center). Selon certains observateurs de la scène syrienne, l’AMC est financé par le gouvernement des États-Unis, mais aussi par celui de la France et de la Grande-Bretagne [34].

Le plus dramatique, c’est que Mahmoud Raslan ne cache pas sa sympathie pour des djihadistes barbares, en particulier ceux du groupe d’Al Zinki [35].

Ce groupe de rebelles qui a été accusé par Amnesty International d’enlèvements, de tortures et d’exécutions sommaires [36].

Ces mêmes rebelles qui ont égorgé, quelques semaines plus tôt, un enfant de douze ans et qui ont poussé l’horreur jusqu’à se filmer en train de commettre leur abominable forfait [37], crime horrible qui n’a pas connu le même battage médiatique que celui du petit Omran sauvé par les «White Helmets ».

 

Omran Daqneesh: les dessous de l’histoire

Ces mêmes rebelles que les États-Unis financent, arment et dont ils payent les salaires par l’intermédiaire du MOM (Centre d’opérations commun) [38, 39].

Y a-t-il eu des lettres écrites au président Obama pour dénoncer le comportement bestial de ces rebelles ? Des missives pour pleurer le jeune garçon décapité ? La réponse est, bien sûr, négative.

La Maison Blanche a largement médiatisé la lettre du petit Alex. Obama l’a lue dans son discours devant les dirigeants du monde entier lors du sommet sur les réfugiés qui s’est tenu à l’ONU, le 20 septembre dernier. Il a ensuite posté le message suivant sur sa page Facebook :

« Ce sont les paroles d’un garçon de 6 ans : un jeune enfant qui n’a pas appris à être cynique, suspicieux, ou à avoir peur des autres en raison de là d’où ils viennent, de quoi ils ont l’air ou de comment ils prient. […]  Imaginez à quoi le monde ressemblerait si nous étions tous comme Alex » [40].

 

Obama parle d’Alex à l’ONU (20 septembre 2016)

Ce fut « un très joli coup de com’ » selon certains [39]. C’est le moins qu’on puisse dire car s’il est vrai que la vérité sort de la bouche des enfants, elle sort rarement de celle des adultes.

Surtout de celle d’un adulte qui est à la tête du pays le plus puissant du monde et qui a le pouvoir de mettre fin au malheur des « Omran » ou au drame des « Aylan » [42].

Mais au lieu de cela, il continue à financer, soutenir et provoquer les malheurs et les drames.

Le petit Alex devrait savoir que pendant les deux mandats du président Obama, des centaines d’« Aylan » et des milliers d’« Omran » palestiniens ont été victimes des bombes israéliennes sans que cela puisse soulever la moindre indignation de l’administration américaine.

Que des centaines d’« Aylan » et d’ « Omran » yéménites souffrent tous les jours le martyre sous des bombes fournies par les États-Unis à l’Arabie Saoudite, son fidèle allié, pays belliciste et moyenâgeux [43]. Avec des milliers de morts, dont le tiers est des enfants, « l’horreur au Yémen révèle l’hypocrisie meurtrière des exportateurs d’armes tels que la Grande-Bretagne et les États-Unis » [44].  Malgré tout cela, l’administration Obama n’a jamais cessé d’aider l’industrie de la mort saoudienne :

« L’administration Obama a réalisé plus de 110 milliards $ de transactions d’armes avec la monarchie saoudienne. L’armée américaine continue de ravitailler les avions de la coalition et de fournir des renseignements et les responsables américains et britanniques ont physiquement rencontré les Saoudiens qui bombardent [le Yémen] » [45].

Dans un éditorial du New York Times intitulé « Les États-Unis sont complices dans le carnage au Yémen », on peut lire :

« Les experts [américains] disent que la coalition [dirigée par l’Arabie Saoudite] serait clouée au sol sans le soutien de Washington » [46].

 Yemen

Scène du Yémen actuel

On devrait aussi présenter à Alex l’illustre Madeleine Albright, l’ancienne secrétaire d’État américaine qui avait déclaré que la mort des 500 000 enfants irakiens à cause de l’embargo américain était un prix « qui en valait la peine » [47].

Madeleine Albright et les 500 000 enfants irakiens (12 mai 1996)

Et pourquoi ne pas lui mentionner aussi, en passant, que le président à qui il a écrit sa belle lettre a récompensé Mme Albright en lui décernant, en 2012, la « Médaille présidentielle de la Liberté » [48], la plus haute distinction civile des États-Unis ?

 

On ne peut qu’être d’accord avec le Washington Post sur le point suivant :

« En tant que président, les plus grands moments d’Obama ont souvent été des allocutions » [49]

Du discours du Caire (juin 2009) à celui de l’ONU (septembre 2016), la présidence d’Obama n’a été qu’un vulgaire déplacement d’air qui cache des drones tueurs, des guerres froides, des printemps véreux et des barbus sanguinaires.

C’est probablement pour cette raison que l’ancien directeur de l’Institut Nobel norvégien a déclaré que :

« Barack Obama s’est montré indigne de son prix depuis qu’il l’a reçu » [50].

Il est évident que l’échec cuisant de sa protégée, Hillary Clinton, aux récentes élections présidentielles américaines est un flagrant désaveu de sa politique belliqueuse et destructive qu’il a soigneusement cultivée huit années durant.

Mais en mêlant l’innocence des petits Omran et Alex à sa gestion calamiteuse des affaires du monde, le seul prix Nobel qui devrait être officiellement décerné à Obama après ses deux mandats est celui, bien mérité, de l’hypocrisie professionnelle.

Par Ahmed Bensaada | 18 Novembre 2016

Références

1-Øyvind Tønnesson, « Controversies and Criticisms », Nobelprize.org,http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/themes/peace/controversies/index.html

2-Nicholas Kristof, « Obama and the Nobel Peace Prize», The New York Times, 9 octobre 2009,http://kristof.blogs.nytimes.com/2009/10/09/obama-and-the-nobel-peace-prize/?_r=0

3-Ahmed Bensaada, « Arabesque$: Enquête sur le rôle des États-Unis dans les révoltes arabes », Éditions Investig’Action, Bruxelles (2015) ; Éditions ANEP, Alger (2016).

4-AFP, « Le monde vit la « pire crise de réfugiés » depuis la Seconde Guerre mondiale », Le Point, 14 août 2015,http://www.lepoint.fr/monde/le-monde-vit-la-pire-crise-de-refugies-depuis-la-seconde-guerre-mondiale-14-08-2015-1956761_24.php

5-The New York Times, « Text: Obama’s Speech in Cairo», 4 juin 2009,http://www.nytimes.com/2009/06/04/us/politics/04obama.text.html?_r=0

6-Nobelprize.org, « Excerpt from the Will of Alfred Nobel », http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http%3A%2F%2Fnobelprize.org%2Falfred_nobel%2Fwill%2Fshort_testamente.ht

7-Alain Frachon, « Barack Obama et la guerre des drones », Le Monde, 14 juin 2012,http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/06/14/barak-obama-et-la-guerre-des-drones_1718596_3232.html

8-Marina Fang, « Nearly 90 Percent Of People Killed In Recent Drone Strikes Were Not The Target», The Huffington Post, 15 octobre 2015, http://www.huffingtonpost.com/entry/civilian-deaths-drone-strikes_us_561fafe2e4b028dd7ea6c4ff

9-Ahmed Bensaada, « Ukraine : autopsie d’un coup d’état », Reporters, 10 mars 2014,http://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=257:ukraine-autopsie-dun-coup-detat&catid=48:orientoccident&Itemid=120

10-John Pilger,  « Why Hillary Clinton Is More Dangerous Than Donald Trump », New Matilda.com, 23 mars 2016,https://newmatilda.com/2016/03/23/john-pilger-why-hillary-clinton-is-more-dangerous-than-donald-trump/

11-Ibid.

12-Voir référence 5

13-Alain Frachon, « Obama et le désastre israélo-palestinien », Le Monde, 15 avril 2016, http://www.france-palestine.org/Obama-et-le-desastre-israelo-palestinien

14-Radio-Canada, « Les États-Unis octroient une aide militaire record à Israël », 14 septembre 2016, http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/2016/09/14/007-israel-etats-unis-tension-aide-militaire-record.shtml

15-Ahmed Bensaada, « Mais qui est donc Barack Hussein Obama ? », Le Quotidien d’Oran, 20 janvier 2009,http://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=54:mais-qui-est-donc-barack-hussein-obama-&catid=48:orientoccident&Itemid=120

16-Ahmed Bensaada, « Et du « printemps » s’écoula un inutile flot de sang arabe…», Afrique Asie, Novembre 2015,http://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=327:2015-10-04-04-29-36&catid=46:qprintemps-arabeq&Itemid=119

17-Ibid.

18-Pascal Airault, « La Libye, un foyer de déstabilisation pour l’Afrique et au-delà », L’Opinion, 9 septembre 2014,http://www.lopinion.fr/edition/international/libye-foyer-destabilisation-l-afrique-dela-16140

18-Arabesque$, Op. Cit., p.148

20-iyanka Boghani, « A Staggering New Death Toll for Syria’s War — 470,000 », PBS.org, 11 février 2016,http://www.pbs.org/wgbh/frontline/article/a-staggering-new-death-toll-for-syrias-war-470000/

21-Eduard de Mareschal, « Syrie : après cinq ans de guerre, tableau d’un pays en plein chaos », Le Figaro, 15 mars 2016,http://www.lefigaro.fr/international/2016/03/15/01003-20160315ARTFIG00003-syrie-apres-cinq-ans-de-guerre-tableau-d-un-pays-en-plein-chaos.php

22-Commission Européenne, « Crise syrienne », Fiche Info, septembre 2016,http://ec.europa.eu/echo/files/aid/countries/factsheets/syria_fr.pdf

23-Greg Miller and Karen DeYoung, « Secret CIA effort in Syria faces large funding cut », The Washington Post, 12 juin 2015, https://www.washingtonpost.com/world/national-security/lawmakers-move-to-curb-1-billion-cia-program-to-train-syrian-rebels/2015/06/12/b0f45a9e-1114-11e5-adec-e82f8395c032_story.html

24-Jürgen Todenhöfer, « Interview With Al-Nusra Commander: « The Americans stand on our side » », Moon Of Alabama, 26 septembre 2016, http://www.moonofalabama.org/2016/09/todenh%C3%B6fer-interview-with-al-nusra-commander-the-americans-stand-on-our-side.html

25-Politis, « Syrie : les États-Unis jouent (dangereusement) le Front al-Nosra contre l’EI et Assad », 17 juin 2015,http://www.politis.fr/blogs/2015/06/syrie-les-etats-unis-jouent-dangereusement-le-front-al-nosra-contre-lei-et-assad-31560/

26-Jack Moore, « The White Helmets: Netflix Documentary Follows Syria’s Volunteers from Training to Rescue », Newsweek, 12 septembre 2016, http://www.newsweek.com/white-helmets-new-netflix-documentary-follows-syrias-heroes-training-rescue-496633

27-Liam Stack, « After Years of War, Celebrities Find a Syrian Group to Back», The New York Times, 14 septembre 2016,http://www.nytimes.com/2016/09/15/world/middleeast/white-helmets-nobel.html?_r=0

28-Max Blumenthal, « Inside the Shadowy PR Firm That’s Lobbying for Regime Change in Syria », AlterNet, 3 octobre 2016. http://www.alternet.org/world/inside-shadowy-pr-firm-thats-driving-western-opinion-towards-regime-change-syria

29-Max Blumenthal, « How the White Helmets Became International Heroes While Pushing U.S. Military Intervention and Regime Change in Syria », AlterNet, 2 octobre 2016, http://www.alternet.org/grayzone-project/how-white-helmets-became-international-heroes-while-pushing-us-military

30-L’USAID est une agence du gouvernement des États-Unis financée par le Congrès américain. Voir, par exemple :https://results.usaid.gov/faq-page/faqs/where-do-usaid-funds-come, ou référence 3, p. 47-49.

31-U.S. Department of State, « Daily Press Briefing », 27 avril 2016, https://www.state.gov/r/pa/prs/dpb/2016/04/256667.htm

32-Voir référence 26

33- Rachel Kopilow, «A Six-Year-Old’s Letter to the President: « We Will Give Him a Family »», The White House, 21 septembre 2016, https://www.whitehouse.gov/blog/2016/09/21/six-year-olds-letter-president-we-will-give-him-family

34-Vanessa Beeley, « EXCLUSIVE: ‘Aleppo Media Centre’ Funded By French Foreign Office, EU and US », 21st Century Wire, 20 septembre 2016, http://21stcenturywire.com/2016/09/20/exclusive-aleppo-media-centre-funded-by-french-foreign-office-eu-and-us/

35-Gaël Lombart, « Syrie : la face obscure du photographe qui a immortalisé l’enfant blessé», Le Parisien, 19 août 2016,http://www.leparisien.fr/international/syrie-la-face-obscure-du-photographe-qui-a-immortalise-omrane-19-08-2016-6054071.php

36-Amnesty International, « The briefing Torture Was My Punishment: Abductions, Torture and Summary Killings Under Armed Group Rule in Aleppo and Idleb, Syria», Index number: MDE 24/4227/2016, 5 juillet 2016,https://www.amnesty.org/en/documents/mde24/4227/2016/en/

37-Victor Fortunato, « Syrie : des rebelles se filment décapitant un enfant près d’Alep », Le Parisien, 20 juillet 2016,http://www.leparisien.fr/international/syrie-des-rebelles-se-filment-decapitant-un-enfant-pres-d-alep-20-07-2016-5981457.php

38-Voir référence 34

39-MOM : Acronyme turc de « Musterek Operasyon Merkerzi » (en français : « Centre d’opérations commun » ; en anglais : « Northern Operation Command »). Organe de coordination chapeauté par les États-Unis et qui regroupe ses alliés dans le conflit syrien, en particulier la France, le Royaume-Uni, l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Turquie et les Émirats Arabes Unis.

40-Le Figaro, « Un enfant écrit à Obama pour adopter Omran », 23 septembre 2016, http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/09/23/97001-20160923FILWWW00188-un-petit-garcon-ecrit-a-obama-pour-adopter-omran-le-petit-syrien.php

41-Rolling Stone, « Le très joli coup de com’ d’Obama », 23 septembre 2016, http://www.rollingstone.fr/le-tres-joli-coup-de-com-dobama/#qlDKudd4FXRR7uQS.99

42-BFMTV, « La photo symbole de l’enfant syrien mort noyé, bouleverse l’Europe », 4 septembre 2015,http://www.bfmtv.com/international/migrations-l-europe-sous-le-choc-apres-la-photo-d-un-enfant-mort-noye-911785.html

43-G. N. avec AFP, « Les États-Unis vendent pour plus d’un milliard de dollars d’armes à l’Arabie Saoudite », 20 Minutes, 9 août 2016, http://www.20minutes.fr/monde/1906843-20160809-etats-unis-vendent-plus-milliard-dollars-armes-arabie-saoudite

44-Amnesty International, « L’horreur au Yémen révèle l’hypocrisie meurtrière des exportateurs d’armes tels que la Grande-Bretagne et les États-Unis », 26 août 2016, https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2016/08/yemens-horror-exposes-the-deadly-hypocrisy-of-arms-exporters-including-britain-and-the-u/

45-Ben Norton, « Despite 10,000 civilian casualties in Yemen — 13 per day — U.S. reaffirms support for Saudi Arabia», Salon, 2 septembre 2016, http://www.salon.com/2016/09/02/despite-10000-civilian-casualties-in-yemen-13-per-day-u-s-reaffirms-support-for-saudi-arabia/

46-The New York Times , « America Is Complicit in the Carnage in Yemen », 17 août 2016,http://www.nytimes.com/2016/08/17/opinion/stop-saudi-arms-sales-until-carnage-in-yemen-ends.html

47-YouTube, « Madeleine Albright says 500,000 dead Iraqi Children was « worth it » wins Medal of Freedom”, 12 mai 1996, video mise en ligne le 2 mai 2012, https://www.youtube.com/watch?v=omnskeu-puE

48-The White House, « Remarks by the President at Presidential Medal of Freedom Ceremony », 29 mai 2012,https://www.whitehouse.gov/the-press-office/2012/05/29/remarks-president-presidential-medal-freedom-ceremony

49-Greg Jaffe, « Which Barack Obama speech is the one for the history books? », The Washington Post, 22 juillet 2016,https://www.washingtonpost.com/posteverything/wp/2016/07/22/which-barack-obama-speech-is-the-one-for-the-history-books/?utm_term=.3880f2391c73

50-Direct Matin, « L’ancien directeur du Nobel regrette le prix attribué à Barack Obama », 17 Septembre 2015,http://www.directmatin.fr/monde/2015-09-17/lancien-directeur-du-nobel-regrette-le-prix-attribue-barack-obama-711161


Source: http://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=431:un-prix-nobel-de-lhypocrisie&catid=46:qprintemps-arabeq&Itemid=119

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La France finance la Fondation Clinton !! Et c’est vous qui payez

Publié le par S. Sellami

La France finance la Fondation Clinton !! Et c’est vous qui payez

Haaaa… Trump caca boudin crotte, gros populiste dégueulasse, méchant tout plein, immonde xénophobe, raciste et homophobe.

Clinton bien… Parfaite Clinton, gentille da-dame tout plein, bien-pensante, sage, polie, la perfection.

Voilà donc la propagande à laquelle vous avez été soumis en long, en large et en travers pendant ces longs mois de campagne électorale du côté de nos « zamis » les Américains.

Et puis le drame, l’élection du méchant Trump prend « l’establishment » à revers et rebrousse-poil, et progressivement les langues vont se délier. Attendez-vous à apprendre à quel point les époux Clinton étaient des gens exquis, charmants et adorables… surtout avec le pognon des autres.

Les liens sont plus que troubles entre la France et la Fondation Clinton, notre pays ayant participé à l’enrichissement de cette fondation qui est au centre d’un des plus gros scandales de corruption de l’histoire récente des États-Unis !

L’administration Trump fera pression sur les États étrangers pour enquêter sur la Fondation Clinton

Dans cet article du New York Post, vous apprendrez que de très nombreux pays ont financé la Fondation Clinton dans le cadre, disons-le ou en tout cas soupçonnons-le, d’une immense opération de quasi-racket institutionnalisé entre cette fondation et des pays « souverains » et soumis aux États-Unis ainsi qu’à leur effroyable pouvoir.

Voilà ce qui est dit dans cet article, sans que je sache encore avec certitude, au moment où j’écris ces lignes, si c’est la Cour des comptes qui se penche sur le dossier ou d’autres services de l’État.

« Quelques jours après l’élection et la défaite de Hillary Clinton, les contrôleurs français ont commencé à suivre la piste de dizaines de millions d’argent public qui a fini dans les coffres de la Fondation Clinton, selon un document examiné par The Post. »

Puis le Post de faire la liste des pays « amis » de la Fondation…

« La Fondation Clinton, dirigée par Donna Shalala, a reçu des millions de douzaines de gouvernements étrangers, y compris l’Arabie saoudite, le Koweït, les Pays-Bas, le Canada, la Suède et l’Irlande… »

Mais ce n’est pas tout, le Nouvel Observateur a lui aussi commencé à se pencher sur les liens de nos politiques avec les époux Clinton.

Comment les Français ont financé sans le savoir la Fondation Clinton

C’est un article du 12 octobre dernier et passé relativement inaperçu. Pensez donc, Hillary gentille machin toussa et Trump grosse brute. Pourtant, vous aurez de quoi vous gratter la tête dans les prochains mois.

« Quel drôle de pacte unit un retraité de la politique française, l’ancien ministre Philippe Douste-Blazy, candidat à la direction de l’OMS, au charismatique 42e président des États-Unis et à sa femme, Hillary ? »

Voilà une question qu’elle est excellente et pertinente mes amis ! Et voici le début de la réponse :

« Avez-vous pris l’avion ces dix dernières années, ne serait-ce qu’une fois ? Oui ? Eh bien, sans le savoir, vous avez financé la très controversée Fondation Clinton. Grâce à vous, la France a même longtemps été la principale donatrice de cette institution caritative, objet d’incessantes attaques de la droite américaine.

Mais rassurez-vous : en donnant votre obole – par un mécanisme que l’on va vous expliquer – à cette ONG admirable mais peu transparente, vous avez fait œuvre triplement charitable.

Vous avez contribué à sauver des centaines de milliers d’enfants en Afrique.

Au formidable rebond de Bill Clinton sur la scène internationale.

Et à l’improbable résurrection d’un homme politique français un peu falot qui avait disparu du paysage en 2007 : l’ancien maire de Lourdes, le cardiologue Philippe Douste-Blazy, alias « Douste Blabla », qui pourrait miraculeusement devenir, en juin prochain, le directeur général de la prestigieuse Organisation mondiale de la Santé (OMS). »

Sauf que notre Douste Blabla, comme le surnomme le Nouvel Obs, ne deviendra pas le nouveau directeur général de l’OMS car Clinton n’a pas été élue !

Il sera donc très intéressant de voir qui va hériter de ce poste aussi prestigieux surtout que le nouveau Président français aura été élu.

La Fondation Clinton est accusée d’être une immense entreprise de corruption depuis des années.

Si nous laissons de côté la propagande à laquelle nous avons été soumis encore une fois pendant des mois, il apparaît que les doutes sur la probité de la fondation Clinton sont pour le moins très importants.

La nouvelle administration Trump semble vouloir persévérer sur le chemin du nettoyage de Washington, ce qui est assez logique, alors que le camps Clinton, au lieu de reconnaître et d’accepter sa défaite, a décidé d’accorder son soutien aux groupes qui conduisent désormais une bataille judiciaire pour le recomptage des voix dans les trois États clefs.

Si le camps Clinton tente le tout pour le tout en contestant l’élection de Trump, alors si Trump s’empare réellement du pouvoir, sa réponse sera sans doute saignante à l’égard de la Fondation Clinton.

Comme prévu, nous sommes bien engagés dans un combat terrible, un combat de titans aux États-Unis, dans lequel notre pays sera tôt ou tard entraîné en raison d’une part de notre proximité avec ce grand pays évidemment, mais d’autre part en raison des liens étroits de notre classe politique, tous bords confondus, avec cet « establishment » et la Fondation Clinton. Comme le disait Trump, « l’heure des comptes a sonné ».

Il est déjà trop tard. Préparez-vous !

Charles SANNAT                                                                                          http://www.insolentiae.com/

https://planetes360.fr
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