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طاقية الإخفاء تتلاشى من طائرات الشبح الأمريكية فوق سوريا!

Publié le par S. Sellami

واجه مقاتلات الشبح الأمريكية من طراز "إف – 22" المشاركة في عمليات التحالف الدولي في سوريا تحديا جديدا يتمثل في أن هيكلها بدأ يتعرى من الطلاء الذي يمتص موجات الرادار.

وقال موقع "Aviation Week" الأمريكي المتخصص في تقنيات الفضاء إن مقاتلات الجيل الخامس من طراز "إف – 22" التي تشارك في العمليات العسكرية في سوريا بدأت تفقد طلاءها الذي يحد من القدرة على رصدها، مشيرا إلى أن المادة التي تغطيها والمتخصصة في امتصاص موجات الرادار انحسرت في عدة مواضع على الهيكل. ويوجه العسكريون الأمريكيون أصابع الاتهام في هذه المسألة إلى الظروف المناخية.

وتستعمل في المقاتلات الأمريكية متعددة المهام من طراز "Raptor " تقنيات متعددة لإكسابها خاصية التخفي عن أعين الرادار، إحداها شكل الهيكل الخاص الذي يتميز بحد آدنى للتفاصيل الخارجية الظاهرة، وبحواف حادة ما يقلل من كمية انعكاس الأشعة المنطلقة من الرادار ويقلص من إمكانية رصدها.

وعلاوة على ذلك،  تمتص قسما من الموجات الرادارية طبقة رقيقة من الطلاء على هيكل الشبح. هذا الطلاء تحديدا بدأ يتقلص ويفقد صلابته ويتساقط.

ويقول العسكريون الأمريكيون إن عملية انحسار الطلاء عن مقاتلات الشبح تسارعت بشكل حاد حين استخدمت في سوريا تحت تأثير الأمطار والعواصف الرملية.

وتجدر الإشارة إلى أن مشكلة انحسار الغطاء الممتص لموجات الرادار ظهرت في وقت سابق حين لوحظ أثناء تشغيل هذه المقاتلات الخفية أنه بدأ في الاختفاء عن الهيكل.

والآن جميع المقاتلات الشبح من طراز "إف – 22" والموجودة في ترسانة الولايات المتحدة ويبلغ عددها 186 تنتظر إعادة طلاء، ويتوقع أن تستغرق العملية 3 سنوات، وأن تكلف الخزينة الأمريكية مبالغ كبيرة. ولتسريع العملية، يسعى مهندسو شركة لوكهيد إلى صناعة روبوت مختص بالطلاء.

المصدر: life.ru

محمد الطاهر

https://arabic.rt.com/news

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Norman Finkelstein: Charlie Hebdo n’est pas satyrique, il est sadique PAR WILL SUMMER le 20 JANVIER 2015

Publié le par S. Sellami

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Par Mustafa Caglayan, le 19 janvier 2015

Dans l’Allemagne nazie, il y avait un journal hebdomadaire antisémite appelé Der Stürmer.

Dirigé par Julius Streicher, il était réputé comme l’un des défenseurs les plus virulents de la persécution des Juifs pendant les années 1930.

Tout le monde se souvient des caricatures morbides de Der Stürmer sur les Juifs, le peuple qui était alors confronté à une discrimination et à une persécution généralisées.

Ses représentations validaient tous les stéréotypes communs sur les Juifs – nez crochu, avarice, avidité.

« Imaginons qu’au milieu de toute cette mort et de toute cette destruction, deux jeunes juifs aient fait irruption dans le siège de la rédaction de Der Stürmer, et qu’ils aient tué tout le personnel qui les avait humiliés, dégradés, avilis, insultés », se demande Norman Finkelstein, un professeur de sciences politiques et auteur de nombreux ouvrages dont L’industrie de l’Holocauste. Réflexions sur l’exploitation de la souffrance des Juifs et Méthode et démence [consacré aux agressions israéliennes contre Gaza].

« Comment réagirais-je à cela ? » se demanda Finkelstein, qui est le fils de survivants de l’Holocauste.

 

Finkelstein dressait ainsi une analogie entre une attaque hypothétique contre le journal allemand et l’attaque mortelle du 7 janvier au siège parisien du magazine satirique Charlie Hebdo qui a causé la mort de 12 personnes, dont son éditeur et ses principaux dessinateurs. L’hebdomadaire est réputé pour sa publication de contenus controversés, y compris des caricatures dégradantes sur le prophète Mahomet en 2006 et en 2012.

L’attaque a déclenché un énorme tollé mondial, avec des millions de personnes en France et dans le monde qui ont défilé dans les rues pour soutenir la liberté de la presse derrière le cri de ralliement « Je suis Charlie » ou « I am Charlie ».

Les caricatures du Prophète Mahomet que Charlie Hebdo a réalisées « ne sont pas de la satire », et ce qu’ils ont soulevé n’était pas des «idées », a soutenu Finkelstein.

La satire authentique est exercée soit contre nous-mêmes, afin d’amener notre communauté à réfléchir à deux fois à ses actes et à ses paroles, soit contre des personnes qui ont du pouvoir et des privilèges, a-t-il affirmé.

« Mais lorsque des gens sont misérables et abattus, désespérés, sans ressources, et que vous vous moquez d’eux, lorsque vous vous moquez d’une personne sans-abri, ce n’est pas de la satire », a affirmé Finkelstein.

« Ce n’est rien d’autre que du sadisme. Il y a une très grande différence entre la satire et le sadisme. Charlie Hebdo, c’est du sadisme. Ce n’est pas de la satire. »

La « communauté désespérée et méprisée » d’aujourd’hui, ce sont les musulmans, a-t-il déclaré, évoquant le grand nombre de pays musulmans en proie à la mort et à la destruction, comme c’est le cas en Syrie, en Irak, à Gaza, au Pakistan, en Afghanistan et au Yémen.

« Donc deux jeunes hommes désespérés expriment leur désespoir contre cette pornographie politique qui n’est guère différente de celle de Der Stürmer, qui, au milieu de toute cette mort et de toute cette destruction, a décrété qu’il était en quelque sorte noble de dégrader, d’avilir, d’humilier et d’insulter les membres de cette communauté. Je suis désolé, c’est peut-être très politiquement incorrect de dire cela, mais je n’ai aucune sympathie pour [le personnel de Charlie Hebdo]. Est-ce qu’il fallait les tuer ? Bien sûr que non. Mais bien sûr, Streicher n’aurait pas dû être pendu. Je ne l’ai pas entendu dire par beaucoup de personnes », a déclaré Finkelstein.

Streicher fut l’un de ceux qui furent accusés et jugés au procès de Nuremberg, après la Seconde Guerre mondiale. Il a été pendu pour ses caricatures.

Finkelstein a également fait référence au fait que certaines personnes soutiendront qu’elles ont le droit de se moquer de tout le monde, même des gens désespérés et démunis, et elles ont probablement ce droit, a-t-il concédé. « Mais vous avez aussi le droit de dire : ‘Je ne veux pas publier ça dans mon journal…’ Lorsque vous le publiez, vous en prenez la responsabilité. »

Finkelstein a comparé les caricatures controversées de Charlie Hebdo à la doctrine des « propos incendiaires », une catégorie de propos passibles de poursuites dans la jurisprudence américaine.

Cette doctrine se réfère à certains propos qui entraîneraient probablement la personne contre qui ils sont dirigés à commettre un acte de violence. C’est une catégorie de propos qui n’est pas protégée par le Premier Amendement.

« Vous n’avez pas le droit de prononcer des propos incendiaires, parce qu’ils sont l’équivalent d’une gifle sur le visage, et ça revient à chercher des ennuis », a déclaré Finkelstein.

« Eh bien, est-ce que les caricatures de Charlie Hebdo sont l’équivalent des propos incendiaires ? Ils appellent cela de la satire. Ce n’est pas de la satire. Ce ne sont que des épithètes, il n’y a rien de drôle là-dedans. Si vous trouvez ça drôle, alors représenter des Juifs avec des grosses lèvres et un nez crochu est également drôle. »

Finkelstein a souligné les contradictions dans la perception occidentale de la liberté de la presse en donnant l’exemple du magazine pornographique Hustler, dont l’éditeur, Larry Flynt, a été abattu et laissé paralysé en 1978 par un tueur en série suprématiste blanc, car il avait publié des illustrations de sexe interracial.

« Je n’ai pas le souvenir que tout le monde l’ait glorifié par le slogan  »Nous sommes Larry Flynt » ou  »Nous sommes Hustler », a-t-il souligné. Est-ce qu’il méritait d’être attaqué ? Bien sûr que non. Mais personne n’a soudainement transformé cet événement en un quelconque principe politique. »

L’adhésion occidentale aux caricatures de Charlie Hebdo est due au fait que les dessins visaient et ridiculisaient les musulmans, a-t-il affirmé.

Le fait que les Français décrivent les musulmans comme des barbares est hypocrite au regard des meurtres de milliers de personnes durant l’occupation coloniale française de l’Algérie, et de la réaction de l’opinion publique française à la guerre d’Algérie de 1954 à 1962, selon Finkelstein.

La première manifestation de masse à Paris contre la guerre « n’a eu lieu qu’en 1960, deux ans avant la fin de la guerre », a-t-il rappelé. «Tout le monde soutenait la guerre française annihilatrice en Algérie. »

Il rappela que l’appartement du philosophe français Jean Paul Sartre a été bombardé à deux reprises, en 1961 et en 1962, ainsi que les bureaux de son magazine, Les Temps Modernes, après qu’il se soit déclaré absolument opposé à la guerre.

Finkelstein, qui a été décrit comme un « Radical Américain », a déclaré que les prétentions occidentales sur le code vestimentaire musulman révèlent une contradiction remarquable lorsqu’on les compare à l’attitude de l’Occident envers les indigènes sur les terres qu’ils occupaient durant la période coloniale.

« Lorsque les Européens sont arrivés en Amérique du Nord, ce qu’ils ont déclaré à propos des Amérindiens, c’est qu’ils étaient vraiment barbares, parce qu’ils marchaient tout nus. Les femmes européennes portaient alors trois couches de vêtements. Et maintenant, nous marchons tout nus, et nous proclamons que les musulmans sont arriérés parce qu’ils portent tant de vêtements », a-t-il affirmé.

« Pouvez-vous imaginer quelque chose de plus barbare que cela ? Exclure les femmes qui portent le voile ? », a-t-il demandé, faisant référence à l’interdiction du voile dans les emplois de service public français promulguée en 2004.

Les travaux de Finkelstein, accusant les Juifs d’exploiter la mémoire de l’Holocauste à des fins politiques et dénonçant Israël pour son oppression des Palestiniens, ont fait de lui une figure controversée même au sein de la communauté juive.

Sa nomination en tant que Professeur à l’Université De Paul en 2007 a été annulée après une querelle très médiatisée avec son collègue académique Alan Dershowitz, un ardent défenseur d’Israël. Dershowitz aurait fait pression sur l’administration de De Paul, une université catholique de Chicago, afin d’empêcher sa nomination. Finkelstein, qui enseigne actuellement à l’Université de Sakarya en Turquie, affirme que cette décision fut fondée sur des « motifs politiques transparents ».

Source: http://normanfinkelstein.com/2015/01/19/norman-finkelstein-charlie-hebdo-is-sadism-not-satire/

Traduction: http://www.sayed7asan.blogspot.fr

Via: http://www.cercledesvolontaires.fr/2015/01/20/norman-finkelstein-charlie-hebdo-nest-pas-satirique-il-est-sadique-sayed-hasan/

https://globalepresse.net/

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Fidel le bien-nommé PAR WILL SUMMER le 26 NOVEMBRE 201

Publié le par S. Sellami

15220124_990399521105503_7791676433193390631_nPar Bruno Guigue, le 26 novembre 2016

Fidel Castro vient de partir dans l’autre monde, et déjà on entend la rumeur mensongère propagée par les calomniateurs de service. Les chacals de la presse bourgeoise tournent autour de sa dépouille avec gourmandise. Ceux qui couvrirent Hugo Chavez de leurs ordures sont là, décidés à repasser à table. Pas de doute. Ces journaleux à la solde de leurs maîtres, ces chiens de garde du capital vont le clamer sur tous les tons : Fidel Castro était un tyran.

Un tyran, celui qui risqua sa vie dans la fleur de la jeunesse, balaya la dictature de Batista, restaura la souveraineté nationale, restitua sa fierté au peuple cubain, rendit la terre aux paysans, éradiqua la misère, fit taire le racisme, libéra la femme cubaine des chaînes du patriarcat, créa le meilleur système de santé du Tiers Monde, réduisit la mortalité infantile dans des proportions inconnues dans le reste de l’Amérique latine, élimina l’analphabétisme, offrit l’éducation à tous, et résista victorieusement, avec son peuple, à l’agression impérialiste ?

Ils ne vous diront pas que Fidel Castro était un tyran parce que c’est vrai. Ces affabulateurs vous le diront parce que le castrisme incarne tout ce qu’ils détestent. L’amour de la liberté, l’exigence avec soi-même, la fierté de n’obéir à personne, l’éthique révolutionnaire alliée au sens du réel, l’élan généreux qui triomphe de l’indifférence, la solidarité sans faille à l’intérieur comme à l’extérieur, le patriotisme qui n’éloigne pas de l’internationalisme, au contraire, mais en rapproche. Tout cela, c’est le castrisme. Un illustre combattant de la libération africaine en savait quelque chose.

Lorsque Nelson Mandela quitte sa prison sud-africaine, son premier voyage est pour La Havane. Il vient remercier le peuple cubain qui a versé son sang pour terrasser l’apartheid. En vingt ans, 300 000 Cubains combattirent le colonialisme en Afrique. L’armée sud-africaine repoussée à Cuito Canavale, l’indépendance de la Namibie arrachée à Pretoria, l’ANC dotée d’une base-arrière et confortée par la solidarité communiste internationale, la chute finale de l’apartheid rendue inéluctable : ces pages de l’histoire africaine ont aussi été écrites avec du sang cubain. Nous l’avons oublié. Les Sud-Africains et les Cubains, eux, s’en souviennent.

Les intellectuels en service commandé, bien sûr, vous diront avec une moue dédaigneuse que Castro était communiste. Il l’était, en effet ! Parce que l’Union soviétique s’était rangée au côté de cette révolution cubaine que les États-Unis voulaient étouffer, parce que l’idéologie communiste soulevait les affamés et les humiliés, parce qu’elle signifiait un avenir meilleur que l’enfer capitaliste. Au cours de son histoire, l’URSS a commis de lourdes erreurs, mais elle fut souvent du bon côté de la barricade.

Oui, Castro était communiste, et il avait bien raison. Lénine fut le premier à proclamer le « droit des nations à disposer d’elles-mêmes » (1916). L’URSS liquida le nazisme au prix de 20 millions de morts, elle joua un rôle décisif dans la décolonisation de l’Asie du sud-est, elle aida les Arabes face à l’agression sioniste en 1967 et 1973, elle soutint la lutte pour les indépendances africaines et donna le coup de grâce à l’apartheid en fournissant un appui décisif à l’ANC. Ce n’est pas si mal. Ennemis jurés de Castro, les USA ont tué Lumumba et Allende, destitué Mossadegh, massacré deux millions de Vietnamiens et un million d’Irakiens, soutenu l’agression sioniste, livré Mandela, assassiné Che Guevara et créé Al-Qaida.

Fidel Castro avait vu juste. Fidèle à ses idéaux, Fidel le bien-nommé est désormais entré dans l’Histoire par la grande porte.

Source: https://www.facebook.com/bruno.guigue.10/posts/990402531105202

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Chaos et déstabilisation de l’Afrique : 1.800 ONG vont porter plainte contre Sarkozy 2 décembre 2016

Publié le par S. Sellami

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Une coalition d’ONG africaines vient d’annoncer son intention de porter plainte contre l’ancien président français Nicolas Sarkozy ainsi que les avocats William Bourdon et Robert Bourgui pour « déstabilisation de l’Afrique ». La coalition qui regroupe quelques 1873 structures milite pour la défense de l’Afrique et compte également inscrire sur la liste des accusés les ONG internationales Sherpa et Transparency International. Comme principal argument, la coalition s’appuie sur des affaires impliquant la Libye, le Gabon ainsi que la Guinée équatoriale.

C’est une initiative qui va certainement faire du bruit au sein de l’opinion africaine en attendant de savoir la suite judiciaire qui lui sera donnée. La Coalition pour la défense de l’Afrique, un collectif qui se targue de rassembler 1873 ONGs du continent, envisage de déposer plainte contre plusieurs personnalités françaises ainsi que de puissantes ONGs internationales. L’annonce a été faite à l’issue de la réunion du bureau exécutif de la coalition, qui s’est réunie le weekend dernier à Dakar.

Dans le viseur du collectif qui entend également défendre  les dirigeants africains, l’ancien président français Nicolas Sarkozy,  les avocats William Bourdon et Robert Bourgi ainsi que les ONG Sherpa et Transparency International. Selon le secrétaire général de la coalition, Boubacar Gueye, citée par l’ONG Paix et Stabilité basée au Royaume Uni, la plainte sera déposée pour motifs de « déstabilisation de la Libye,  pillage, complicité de déstabilisation, tentative de déstabilisation du Gabon et de la Guinée équatoriale ».

« L’Afrique à changé, l’Afrique ne se laissera plus dicter des lois de l’occident. Nous mettrons fin aux pillages de notre continent par les occidentaux et nous mettrons fin aux pillages des dirigeants africains irresponsables. Les dirigeants qui s’amuseront à vouloir piller leur pays se feront chasser par le peuple et traduits devant la justice de leur pays. La France et ses marionnettes que sont Sherpa et Transparency ont trouvé une nouvelle méthode pour piller les pays dont les chefs d’état refusent de baisser la culotte ». Boubacar Gueye, secrétaire général de la coalition des ONGs pour la défense de l’Afrique.

Tentatives de déstabilisation

Dans un point de presse qu’il a animé et dont les propos ont été rapporté par la même source, Boubacar Gueye, a fait cas de plusieurs dossiers concernant certains pays africains et où les mis en cause par la coalition sont cités. En Libye, par exemple, il a défendu de la thèse de l’implication de la France et « la complicité de ses marionnettes » dans la mort de Kadhafi. « Au Gabon, Ali Bongo a dit non à la France, non aux anciennes pratiques de feu Oumar Bongo qui favorisaient le pillage de la France et aujourd’hui il est dans le viseur de la France » a accusé l’activiste de la société civile qui a également fait cas « des tentatives de déstabilisation de la Guinée équatoriale ».

Tressant au passage des lauriers au Président Téodore Obiang Nguema, « un président qui aime son peuple  (…) et qui a refusé de plier l’échine face à la France », Boubacar Gueye s’est fendu d’une véritable diatribe contre la France et ses méthodes visant à « manipuler le peuple Africain pour avoir son soutien et de faire comprendre au peuple Africain que nos dirigeants sont à la base de nos malheurs, alors que ce sont eux qui font du chantage à nos dirigeants ». Le secrétaire général de la coalition des ONGs africaines est allé jusqu’à annoncé le dépôt par leur organisation, « d’une plainte contre l’ONU pour avoir cautionné la déstabilisation de la Libye, provocant jusqu’à ce jour, des milliers de morts ».

Campagne de dénonciation

La coalition n’a pas donné d’amples détails sur la procédure qu’elle suivra pour acter sa volonté de saisir les juridictions internationales, annonçant seulement qu’il est envisagé, pour l’heure de déposer une plainte dans un pays africain mais également à la Haye où siège la Cour internationale de justice. Mais pour l’heure, le collectif d’ONGs compte lancer une véritable campagne de dénonciation afin de « mettre fin aux ingérences de la France dans la gestion de nos Etats ».

Du bruit donc en attendant de connaitre la suite de l’affaire car bien des initiatives du genre ont été maintes fois annoncées par le passé et de la part d’autres acteurs sans pour autant qu’elles aboutissent. Cependant, en misant sur une campagne médiatique, la coalition des ONGs pour la défense de l’Afrique est certaine d’actualiser le débat et d’amplifier la polémique ambiante sur le continent sur ces dossiers qui s’invitent régulièrement au devant de l’actualité africaine et parfois internationale.

Afrique La Tribune

https://fdebranche.com/
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EXCLUSIF: la VRAIE Protection Civile Syrienne démasque l’imposture criminelle des « Casques Blancs » de l’OTAN PAR WILL SUMMER le 1 OCTOBRE 2016

Publié le par S. Sellami

EXCLUSIF: la VRAIE Protection Civile Syrienne démasque l’imposture criminelle des « Casques Blancs » de l’OTAN PAR WILL SUMMER le 1 OCTOBRE 2016

Par Vanessa Beeley, le 23 septembre 2016

« Je suis le directeur non seulement d’une Unité de la Protection Civile Syrienne mais surtout d’êtres humains courageux, de volontaires qui risquent leurs vies malgré le terrorisme qui envahit la Syrie pour préserver la sécurité du pays. J’exprime ma gratitude à ces hommes du fond de mon cœur, eux qui ont perdu leurs camarades à cause d’attaques terroristes mais qui continuent de travailler en dépit du danger. Ce sont d’authentiques soldats, leur équipement et l’esprit qui les anime sont leurs seules armes. » – Le directeur de la Protection Civile Syrienne de Tartous

Ai-je entendu voler une mouche? La vraie Protection Civile Syrienne? L’organisation des « Casques Blancs », tellement encensée par l’Occident, n’est-elle pas la seule à pratiquer les secours d’urgence à l’intérieur de la Syrie?

Pour avoir la Vraie Protection Civile Syrienne au téléphone à l’intérieur de la Syrie, il suffit de composer le 113. Il n’existe aucun numéro de téléphone public pour appeler les Casques Blancs. Pourquoi pas? Pourquoi cette « ONG » de secours d’urgence, financée à hauteur de millions de dollars par les USA et les états de l’OTAN, dotée d’équipements dernier cri fournis par les USA et l’UE via la Turquie, ne possède-t-elle pas un numéro de téléphone d’appel central à disposition des civils, pour ces moments où « tombent les bombes« ?

Avant de présenter la vraie Protection Civile Syrienne, qui sont l’organisation certifiée de secours et de sauvetage de l’OIPC (Organisation Internationale de Protection Civile) en Syrie, examinons les imposteurs d’un peu plus près; des terroristes en casque blanc, et des vecteurs de guerre – la pseudo-« ONG » artificielle de l’OTAN, exclusivement présente dans les zones tenues par les terroristes en Syrie…

Il nous est dit que les Casques Blancs escaladent régulièrement les murs d’immeubles en ruines et des monceaux de décombres fumantes de bâtiments bombardés pour y déterrer un enfant à mains nues. Bien entendu, jamais sans une grosse équipe de tournage et tout un entourage muni de smartphones à leurs basques.

Capture d'écran d'une des très nombreuses vidéos promotionnelles des casques Blancs, avec équipe de tournage et groupies, comme d'habitude

Capture d’écran d’une des très nombreuses vidéos promotionnelles des Casques Blancs, entourés comme d’habitude d’une équipe de tournage et de groupies

Donc qui, et que sont vraiment les Casques Blancs?

« Fondés en 2013, les Casques Blancs, portant officiellement le nom de Protection Civile Syrienne, sont souvent les seuls secouristes d’urgence disponibles dans les zones tenues par les rebelles en Syrie, et ils affirment avoir sauvé plus de 58 000 vies. » – The Slate

Une "photo d'équipe" des casques Blancs - capture d'écran du récent documentaire promotionnel financé par Soros sur Netflix

Une « photo d’équipe » des casques Blancs – capture d’écran du récent documentaire promotionnel sur Netflix, financé par George Soros

L'officier militaire britannique James Le Mesurier

L’officier militaire britannique James Le Mesurier

Le mythe médiatique occidental se poursuit ainsi: « ils sont constitués d’anciens boulangers, maçons, chauffeurs de taxi, étudiants, enseignants, à peu près tout sauf des secouristes », selon l’antienne répétée à l’envi employée par leur coach britannique en SD (sauvetage-déblaiement) l’ex-militaire James Le Mesurier, qui se spécialise dans l’externalisation de la guerre – le genre d’opérations privées de sécurité incarnées par des boîtes comme Blackwater (désormais portant le nom d’Academi) et DynCorp, et d’autres fournisseurs mondiaux notoires de mercenaires et d’experts en assassinat par procuration pour le compte de la CIA.

« Faire exécuter leurs opérations par Blackwater a donné à la CIA le pouvoir de faire kidnapper ou tuer les gens, sans que quiconque au gouvernement soit jamais inquiété. » – The Atlantic, 2012

Le fondateur des Casques Blancs James Le Mesurier, qui est diplômé de l’Académie Militaire Royale de Sandhurst au Royaume-Uni [équivalent de Saint-Cyr en France ou West Point aux USA, NdT], est connu pour être un « ex »-officier des renseignements militaires britanniques ayant été impliqué sur de nombreux théâtres de guerres et « d’interventions humanitaires » de l’OTAN dont la Bosnie, le Kosovo et l’Irak, ainsi que pour avoir occupé des postes au Liban et en Palestine. Son CV comprend également une série de postes bien installés à l’ONU, à l’UE, et aux Ministères britanniques des Affaires Étrangères et du Commonwealth. Sans parler de ses relations et de ses liens qui remontent jusqu’à la notoire entreprise Blackwater (Academi).

Le réseau des Casques Blancs montrant les sources primaires de financement et les liens de Le Mesurier remontant à l'état profond

Le réseau des Casques Blancs montrant les sources primaires de financement et les liens de Le Mesurier remontant à l’état profond – Image: UK Column

Le géant du streaming en ligne Netflix a récemment lancé un documentaire destiné à hisser les Casques Blancs à un niveau de démagogie médiatique « hollywoodesque » [sic] – en aparté notable, un des principaux actionnaires de Netflix se trouve être Capital Research Global Investors, un groupe qui comporte dans ses registres internes certains des « astres » du complexe militaro-industriel, dont Lockheed Martin et Boeing. En 2015 George Soros, gestionnaire de fonds spéculatifs milliardaire et criminel, a acheté 317 534 actions de Netflix d’une valeur annoncée de 32,79 millions de dollars US. Curieusement, Soros s’est défait de ces actions en 2016.

Détournement de l'affiche du documentaire des Casques Blancs de l'OTAN - Graphisme par Cory Morningstar et WrongKindofGreen

Détournement de l’affiche du documentaire des Casques Blancs de l’OTAN – Graphisme par Cory Morningstar de WrongKindofGreen

Plus avant, dans la troisième partie de cette série d’articles, nous irons plus loin dans les récentes récompenses, dont une nomination indigne au Prix Nobel de la Paix, qui ont été dispensées à ce groupement de cinquième colonne soutenu par les USA, le Royaume-Uni et l’Union Européenne qu’ils veulent vous faire accepter comme « secouristes d’urgence ».

Avec plus de 60 millions de dollars US dans leur besace reçus de la part d’USAID, du Foreign Office britannique (Ministère des Affaires Étrangères, NdT] et de plusieurs pays de l’UE dont les Pays-Bas, ce groupe est sans doute l’un des plus choyés et les plus soutenus ducomplexe des ONGs anti-syriennes entretenu par l’Occident, élément central de l’entreprise de construction d’un état parallèle à l’intérieur de la Syrie.

Comme de nombreuses autres « ONGs », les Casques Blancs ont été déployés en Syrie pour y faire dérailler l’état central, tout d’abord par le travail de sape des structures civiles existantes et par la dissémination de mises en scène conçues pour diffuser une propagande dechangement de régime, à travers des officines médiatiques occidentales comme des pays du Golfe Persique. En dépit du fait qu’ils ont été mis sur pieds par des états membres de l’OTAN et qu’ils sont toujours grassement financés par eux, en particulier par les USA et le Royaume-Uni, les déclarations officielles des Casques Blancs affirment toujours catégoriquement qu’ils sont, d’une façon ou d’une autre, « férocement indépendants« , et qu’ils n’ont « accepté aucun argent venant de gouvernements, d’entreprises ou de quiconque directement impliqué dans le conflit syrien« . Ceci est de l’ordre le la farce [consternante], et c’est lourdement trompeur.

Ils affirment n’être « attachés à aucun groupe politique en Syrie, ou ailleurs » et pourtant ils sont au sein des rangs du Front al-Nosra et de Da’esh, et sont affiliés à la majorité des brigades terroristes alliées des USA qui infestent la Syrie. En fait au cours de mon récent voyage en Syrie, j’ai une fois de plus été frappée par la réaction de la majorité des Syriens lorsqu’il leur est demandé s’ils connaissent les Casques Blancs. La plupart d’entre eux n’en avaient jamais entendu parler, d’autres qui suivent les médias occidentaux ont remarqué qu’ils sont « une fabrication de l’OTAN utilisée pour infiltrer la Syrie en tant qu’acteur majeur du réseau de soutien logistique aux terroristes« .

La VRAIE Protection Civile Syrienne

Tournons désormais notre attention vers les très réels héros qui sont en Syrie, la vraie Protection Civile Syrienne qui a été usurpée par l’ersatz de l’OTAN que sont les Casques Blancs et qui osent s’appeler eux-mêmes la « Protection Civile Syrienne » – un triste simulacre de la VRAIE Protection Civile Syrienne, qui a accompli le travail de sauver des vies en Syrie et au-delà depuis des décennies.

La VRAIE Protection Civile Syrienne fut établie en tant qu’organisation en 1953, quelque soixante ans avant que les Casques Blancs ne soient même une lueur dans les yeux des officiers de la CIA et du Mi6.

La VRAIE Protection Civile Syrienne est membre fondatrice de l’OIPC. D’autres partenaires de l’OIPC comprennent le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires de l’ONU (OCHA), le Secrétariat de Stratégie de Réduction des Catastrophes de l’ONU (UNISDR), le Groupement Consultatif sur la Recherche et le Sauvetage International (INSARAG), l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’Office des Nations Unies à Genève (ONUG), la Croix-Rouge Internationale et le Croissant-Rouge International.

À notre connaissance et selon le Quartier Général de la VRAIE Protection Civile Syrienne à Damas, les Casques Blancs ne sont PAS membres de l’OIPC. La VRAIE Protection Civile Syrienne a reçu des récompenses pour sa participation dans l’entraînement des autres états-membres aux techniques de SD – sauvetage et déblaiement – ainsi que pour leurs contributions à la communauté de la Protection Civile, avant la sale guerre de l’OTAN qui a commencé pour de bon en 2011.

Plus tard dans la deuxième partie, nous étudierons cette affiliation à l’OIPC dans plus de détails, ainsi que le rôle joué par la VRAIE Protection Civile Syrienne dans l’évolution de la défense civile à l’échelle mondiale au cours des 63 dernières années – qui est phénoménal, une chose à laquelle les Casques Blancs ne pourraient jamais aspirer dans la réalité, quelles que soient les accolades superficielles octroyées à profusion par des organisations, des fondations et des accrocheurs esthétiques de médailles contrôlés par les USA et l’OTAN.

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Voici donc une présentation de ces héros ignorés qui, au contraire des Casques Blancs, risquent réellement leurs vies tous les jours, travaillant non seulement dans des zones contrôlées par le gouvernement mais plongeant loin derrière les lignes des terroristes pour y sauver des civils vivant sous ce siège brutal appuyé par les USA/OTAN, et sous l’occupation qui infeste toute la Syrie.

Quand des civils syriens sont en danger, blessés, ou ensevelis sous les décombres de maisons, d’écoles et d’hôpitaux détruits par les pluies de bombes de mortiers des terroristes, ce ne sont pas les Casques Blancs de Le Mesurier qui accourent à leur secours – c’est la VRAIE Protection Civile Syrienne, une authentique organisation civile qui, jusqu’à la publication de cet article, n’a jamais été mentionnée dans les médias occidentaux.

La VRAIE Protection Civile Syrienne: Alep

Ma première étape dans mon enquête de découverte des unités de la VRAIE Protection Civile Syrienne, dans autant de gouvernorats syriens que possible pendant mon séjour en Syrie, a été Alep. Je me suis focalisée sur ces unités qui étaient les plus proches des zones tenues par les terroristes en Syrie, surtout Alep et Idlib. Damas, qui abrite le foyer et le siège de la VRAIE Protection Civile Syrienne, fut ma dernière étape, et elle est entourée sur deux flancs par Jaïsh al-Islam, une autre clique de terroristes sous la protection des USA/OTAN.

À cause des gains de territoire des entités terroristes de la Coalition US, la ville d’Alep a été divisée en deux villes où l’occupant principal de la partie orientale de la ville est le Front al-Nosra, redouté de tous. Les tentatives foireuses de la part des USA pour redéfinir cette organisationcomme un « moindre mal », afin d’escamoter leur affiliation à al-Qaeda, ont échoué. Les gens en Syrie de tous horizons refusent d’accepter que soit faite la moindre distinction entre les titres donnés aux brigades terroristes, en insistant qu’il n’y a aucune différence dans leur façon de tuer, mutiler, torturer, violer, décapiter et détruire pour le compte de leurs mécènes et maîtres des USA et des pays de l’OTAN, de la Turquie, des états du Golfe Persique et, oui, d’Israël.

Des parties dévastées de Sheikh Maqsoud, le point d'entrée le plus au nord, tenu par les Kurdes, d'Alep-Ouest qui est tenue par le gouvernement syrien - /Photo Vanessa Beeley, 14/08/2016

Des parties dévastées de Sheikh Maqsoud, le point d’entrée le plus au nord, tenu par les Kurdes, d’Alep-Ouest qui est tenue par le gouvernement syrien – Photo: Vanessa Beeley, 14/08/2016

Le 15 août, je suis entrée dans la cour de l’atelier de la VRAIE Protection Civile Syrienne d’Alep et y fut accueillie par une équipe d’une quinzaine de membres actifs, tous épuisés. Ce matin-là depuis 11 heures jusqu’à autour de 3 heures de l’après-midi, ils avaient combattu un incendie dans une usine de ciment et de plastiques qui avait été allumé par un bombardement au mortier du Front al-Nosra.

Ils étaient normalement méfiants, mais se sont tout de même assemblés autour de nous (ma collègue et journaliste indépendante, Eva Bartlett, et notre interprète) dans la chaleur sèche et torride de l’été. Au long des cinq années et six mois qu’avaient duré cette sale guerre contre la Syrie, pas un seul média occidental n’avait jamais demandé à leur parler.

Cette omission invraisemblable et cet échec à suivre les plus rudimentaires règles de journalisme de la part des médias occidentaux sont consternants, mais à peine surprenants vu le niveau de dévoiement et de propagande employé quotidiennement par des officines telles que la BBCCNNFOX NewsThe GuardianThe New York Times et The Washington Post [et en France TF1, France Télévisions, Canal+, M6, BFM, i-Télé, Le Monde, Libération, Le Figaro, Le Monde Diplomatique, etc. – NdT]. Hélas, les chiens serviles des médias occidentaux finissent par ne faire que remuer la queue à la voix de leur maître et à faire des cabrioles avec la vérité pour recevoir une récompense.

Malheureusement pour le peuple syrien, les commentateurs occidentaux n’ont essentiellement rapporté les événements essentiels et cruciaux de la guerre en Syrie qu’à partir des « preuves » fournies par les fabrications US/OTAN/Royaume-Uni que sont les Casques Blancs, qui ne sont retranchés que dans les zones tenues par le Front al-Nosra alias al-Qaeda et par Da’esh.

En conséquence du fait que les officines médiatiques occidentales n’ont pas pris la peine de prendre contact avec les volontaires syriens qui sont dans la VRAIE Protection Civile Syrienne, les audiences occidentales n’ont jamais reçu de vision équilibrée de la situation. Au contraire, les médias occidentaux ne diffusent que ce qui s’assimile à un point de vue tronqué et partial, reflétant une rhétorique anti-état syrien et anti-Armée Arabe Syrienne émise depuis le State Department US [Ministère des Affaires Étrangères US, NdT] et le Foreign Office britannique.

Je leur ai expliqué en détail pourquoi j’étais venue leur parler, que mon objectif était de découvrir qui étaient les vrais héros à l’intérieur de la Syrie, les Casques Blancs financés par l’OTAN à hauteur de millions de dollars US et créés en 2013 ou la Protection Civile Syrienne de Syrie, créée en 1953.

La VRAIE Protection Civile Syrienne d’Alep nous informa qu’il y a 150 volontaires qui travaillent au sein de toutes les unités présentes à Alep, que le quartier général est dans la zone de Hamadaniya qui est l’une des zones de peuplement civile les plus ciblées par des tirs de mortierHell Cannon [« canon de l’enfer« , NdT] et des balles explosives du Front al-Nosra. Les volontaires ont entre 25 et 45 ans, et l’âge minimum pour l’incorporation est de 18 ans.

Tous les membres de l’équipe étaient de réels volontaires. Ils ont parlé avec fierté de l’entraînement intensif qu’ils endurent avant de pouvoir être acceptés au sein de l’unité. Ils sont entièrement qualifiés dans les techniques de sauvetage et déblaiement (SD). Ce sont également des agents paramédicaux tout à fait qualifiés.

Un coup d’œil autour de leur cour révèle que leur équipement est fatigué, et usé. Les camions anti-incendie étaient rutilants sous le soleil mais arboraient les signes d’un usage intensif. Des vestes élimées pendaient des radiateurs et des rétroviseurs des camions et un drapeau syrien avait été déployé par-devant le radiateur de l’un d’entre eux, peut-être en honneur à notre visite.

L'unité de la VRAIE Protection Civile Syrienne d'Alep - Photo Vanessa Beeley, 15/08/2016

L’unité de la VRAIE Protection Civile Syrienne d’Alep – Photo: Vanessa Beeley, 15/08/2016

Cela m’a tout de suite été dit, je n’allais pas pouvoir photographier l’équipe elle-même ni utiliser leurs vrais noms. Alep est une ville en état de siège, pas par « Assad et son armée » comme les médias occidentaux voudraient vous faire croire, mais par un amalgame dejusqu’à 22 brigades terroristes différentes dont beaucoup sont armées, financées et entraînées par les USA, le Royaume-Uni, la France, la Norvège, l’Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie, pour ne citer que quelques membres de la « coalition » occidentale. Les membres de l’équipe de la VRAIE Protection Civile Syrienne sont sous la menace permanente d’être pris pour cibles par l’une ou l’autre de ces brigades terroristes – y compris par les Casques Blancs, comme ils nous l’ont plus tard expliqué.

Attaques chimiques

ARMES MODEREES: les "rebelles" terroristes d'Alep-Est bombardent aveuglément les civils avec leurs munitions artisanales, puis font porter le chapeau au "régime" par le biais de propagande trompeuse via les médias sociaux

ARMES MODEREES: les « rebelles » terroristes d’Alep-Est bombardent aveuglément les civils avec leurs munitions artisanales, puis en imputent la faute au « régime » par le biais de propagande trompeuse via les médias sociaux

L’équipe nous raconta les suites d’un appel auquel ils avaient répondu, le 2 août. Il y avait eu une attaque terroriste au Hell Cannon dans la Vieille Ville d’Alep, qui se trouve juste à la frontière avec les lignes du Front al-Nosra et est régulièrement la cible de leurs attaques aveugles. Les Hell Cannons des terroristes utilisent une variété de contenants – des bonbonnes de gaz, des cylindres de chauffe-eaux bourrés pleins d’explosifs, de verre, de métal et de tout autre matériau apte à déchirer les membres.

Alors que l’équipe arrivait sur place, ils disent qu’il y avait une très forte odeur âcre dans l’air suggérant l’usage d’un gaz toxique par le Front al-Nosra, peut-être du Chlore. Les concentrations étaient tellement élevées qu’ils ont immédiatement ressenti des difficultés à respirer, leurs minces masques à oxygène en papier n’étant pas efficaces pour les prémunir des effets dévastateurs de l’inhalation de ces gaz.

L’un de membres de l’équipe âgé de 36 ans, Mohammed Ahmed Eibbish, succomba aux vapeurs toxiques et finit par expirer alors qu’il cherchait à venir en aide à l’un des 25 civils affectés. Les civils comme l’équipe souffrirent de vertiges, de nausées, de brûlures corporelles et de convulsions ainsi que de troubles respiratoires. Quatre civils moururent également ce jour-là, toutes des femmes. Cette attaque et d’autres du même type sont intentionnellement ignorées par les agences médiatiques occidentales, les politiciens et les officiels cooptés de l’ONU, avides d’attribuer la moindre de ces attaques au gouvernement syrien et à son armée nationale.

Un fait particulièrement saillant qui est si souvent dédaigné dans le bouillonnant déversement de ces mensonges, est que l’unique usine chimique d’Alep (produisant du chlore, entre autres choses) a carrément été capturée par la coalition du Front al-Nosra en 2012. Elle est située à peu près à 10km à l’est de l’aéroport d’Alep, sur la route de Raqqa.

« L’usine chimique a été prise par le Front al-Nosra et leurs alliés il y a trois ans, ils ont tout vidé y compris les ingrédients potentiellement utilisables dans des attaques chimiques. Une partie de l’installation a été transférée en Irak. Ils ont complètement détruit l’usine. » – Voix d’Alep

Des cloques douloureuses issues de l'exposition à une attaque chimique ded Da'esh au nord d'Alep le 17/09/2016 - Photo PressTV

Des cloques douloureuses issues de l’exposition à une attaque chimique ded Da’esh au nord d’Alep le 17/09/2016 – Photo: PressTV

L’équipe nous a dit que les pires blessures qu’ils aient jamais vues appartenaient aux enfants frappés par les attaques terroristes au Hell Cannon. Leurs petits corps sont éviscérés et littéralement déchirés en morceaux. Au moins 54 enfants ont été tués et beaucoup d’autres mutilés par des attaques au Hell Cannon sur une période de seulement deux semaines, entre le 31 juillet et le 14 août. Ces chiffres nous ont été donnés par l’Association Médicale d’Alep au cours de notre séjour à Alep-Ouest. Au total, 143 civils dont 23 femmes, 54 enfants et 66 hommes ont été tués par des « rebelles » soutenus par les USA et occupant Alep-Est.

L’équipe d’Alep-Ouest est obligée de remplir ses missions sans disposer de l’équipement standard, et de gérer des situations telles que des attaques à l’arme chimique en n’étant munis que d’inefficaces masques en papier. C’est une autre conséquence des sanctions US/UE imposées à la Syrie, et de fait à l’encontre du peuple syrien. La VRAIE Protection Civile Syrienne n’est pas en mesure de remplacer ses équipements ou de réapprovisionner ses stocks, ce qui n’est pas le cas des Casques Blancs de l’OTAN qui jouissent d’un flot ininterrompu d’équipement et de matériel de remplacement à travers la ligne de soutien logistique turque, qui est demeurée ouverte la majeure partie des quatre années de siège terroriste qu’a enduré la ville d’Alep.

Du matériel "made in USA": les casques Blancs étrennent leur pelleteuse Bobcat (entreprise US) toute neuve à Idlib, à la frontière turque - capture d'écran d'une vidéo promotionnelle des Casques Blancs

Du matériel « made in USA »: les Casques Blancs étrennent leur équipement tout neuf fourni par Bobcat (entreprise US) à Idlib, à la frontière turque – capture d’écran d’une vidéo promotionnelle des Casques Blancs

Les Casques Blancs: criminels, kidnappeurs et meurtriers

Lorsque nous avons abordé le sujet des casques Blancs de l’OTAN, l’équipe de la VRAIE Protection Civile Syrienne d’Alep s’est mise à s’animer. L’un d’entre eux s’est avancé et il a commencé à parler avec excitation à notre interprète. Il avait été stationné à Alep-Est dans une unité de la VRAIE Protection Civile Syrienne basée sur place, et qui a depuis été prise par le Front al-Nosra et leurs gangs terroristes associés.

Encore une fois, nous ne pouvons comme nous l’avons dit donner les noms des hommes auxquels nous avons parlé. Ce sont des cibles importantes pour le Front al-Nosra et leurs comparses d’Alep-Est. Ce membre de l’équipe, appelons-le « Khaled », nous a décrit ce qui s’est passé quand les terroristes (les médias occidentaux continuent de les appeler « l’opposition », ou « rebelles modérés ») ont commencé à envahir Alep-Est en 2012.

Ils sont venus et nous ont chassés de nos maisons, et ils sont allés dans la cour de la Protection Civile Syrienne où ils ont tué certains de mes camarades et en ont enlevé d’autres. Ils voulaient me forcer à travailler pour eux. Je me suis enfui pendant la nuit. J’ai été obligé de laisser mes fils adolescents derrière moi. Ils ont brûlé ma maison jusqu’au sol et ont mis mon nom sur les listes de tous les points de contrôle terroristes pour que si j’y retourne, ils me tueront.

Khaled a continué par expliquer comment ceux qui allaient devenir les Casques Blancs étaient parmi cette première vague de terroristes:

Ce sont des terroristes, pas des sauveteurs. Ils ont volé nos ambulances et trois de nos camions anti-incendie. Ils ne font aucun travail de sauvetage. Ils se baladent avec des armes à l’arrière de leurs véhicules comme n’importe quel terroriste. Certains viennent d’Alep-Est, certains sont de Syrie mais pas d’Alep et certains viennent même de l’étranger.

Bien sûr, ceci est peut-être un choc pour quiconque a déjà gobé l’image de relations publiques qui a été développée pour le groupe pendant trois ans par diverses agences de New York, Washington DC et Londres, mais il s’agit de témoignages authentiques concernant ce que l’on pourrait appeler la vraie nature démasquée des Casques Blancs de l’Occident.

C’est alors que d’autres membres de l’équipe sont intervenus pour me dire qu’ils avaient visionné les vidéos de « sauvetage » des Casques Blancs.

Elles sont fausses, elles sont fabriquées. Ils n’accomplissent pas les procédures correctement, que ce soit en tant que secouristes paramédicaux ou en tant qu’experts en sauvetage et déblaiement.

Ils nous ont décrit comment les Casques Blancs utilisent un gros marteau-piqueur de chantier pour creuser et trouver des civils sous les décombres de maisons prétendument ciblées par des « raids aériens syriens ou russes ».

Ce n’est pas l’équipement approprié. Ce n’est pas assez sensible parce ça vibre puissamment, ça peut déplacer les débris ce qui est dangereux si une personne est vraiment enfouie en dessous.

Ils ont continué pour décrire d’autres aspects des vidéos des Casques Blancs qui, selon eux, contreviennent à toutes les procédures standard suivies par les experts authentiques en sauvetage et déblaiement, les secouristes paramédicaux et les urgentistes.

Dans la vidéo qui suit faite très récemment par une équipe de tournage des Casques Blancs, des hommes prétendant être de vrais sauveteurs s’attaquent à une zone de débris où ils semblent savoir qu’il se trouve un corps. Ils commencent avec un bulldozer qui a l’air tout neuf et qui s’attaque au tas de débris avec entrain. Puis, de façon inquiétante, ils se mettent à taper sur les débris avec une grosse masse, sans s’être servis du moindre appareil pour réussir à déterminer où se trouve le corps sous les blocs impénétrables de béton. Enfin, le bulldozer revient au tas de décombres et y rentre les dents de sa pelle sans hésitation, ce qui n’est assurément pas la procédure standard s’il existe le risque qu’un corps repose en dessous.

Miraculeusement, comme dans toutes les vidéos des Casques Blancs, ils semblent trouver exactement l’emplacement des corps bien qu’ils aient déplacé la plus grande partie des décombres pour y parvenir. Ils ont aussi, miraculeusement, évité de défoncer le crâne du premier corps avec la masse. Sans aucune intention de dénigrer les décès qui ont manifestement eu lieu, nous posons néanmoins ces questions:

1. Comment les Casques Blancs savaient-ils que les corps seraient exactement où ils les ont trouvés?

2. Où ce sauvetage filmé se déroule-t-il?

3. Des « activistes », des « journalistes citoyens », les Casques Blancs et les médias occidentaux voudraient nous faire croire qu’Alep-Est subit des attaques aériennes russes ou syriennes en quasi-permanence pourtant les Casques Blancs produisent, en moyenne, 4 ou 5 films par jour et nous n’y voyons ou n’y entendons jamais de signes d’attaques, seulement des « conséquences« .

4. D’où proviennent ces corps? Est-ce que ce sont ceux de victimes de frappes aériennes comme ces « activistes » et « secouristes d’urgence » de l’OTAN nous l’affirment, ou proviennent-ils des milliers de « disparus » qui ont été kidnappés par le Front al-Nosra et d’autres gangs terroristes dans Alep-Est? Est-ce que ce sont des accessoires épouvantables utilisés sans humanité, pour lustrer l’image de cette ONG de pacotille retranchée dans Alep-Est, QG du Front al-Nosra?

Je ne pose pas ces questions sans bonne raison, et celle-ci m’a été fournie par les membres de l’équipe de la VRAIE Protection Civile Syrienne d’Alep-Ouest, dont certains ont été chassés de leurs maisons dans Alep-Est et dont les familles, qui sont restées sur place demeurent sous la menace tandis qu’ils ne peuvent y retourner, de peur d’être assassinés par les terroristes d’al-Nosra et leurs associés les Casques Blancs.

Une autre raison pour cette question réside dans l’usage antérieur et prouvé de la BBC (un seul exemple) de figurants et d’acteurs de crise dans l’un de leurs reportages les plus douteux sur la Syrie, celui de Panorama intitulé « Saving Syria’s Children » [Sauver les enfants syriens, NdT]. L’enquête de Robert Stuart plutôt brillante sur cette mascarade glaçante révéla des preuves très troublantes des efforts que les médias grand public sont prêts à consentir pour produire la propagande requise pour l’exécution d’encore une autre guerre sur de faux prétextes. Une propagande des plus utiles à l’OTAN et aux agences de renseignement US qui continuent de travailler sans relâche à l’imposition d’un changement de régime et d’une « zone d’exclusion aérienne ».

« Pourquoi le faites-vous? » J’ai posé cette question évidente à la VRAIE Protection Civile Syrienne qui, essentiellement, est constituée de volontaires qui survivent avec un salaire modique de fonctionnaire ou des dons publics, qui travaillent avec du matériel en piteux état sous les tirs aveugles au mortier, au canon, aux balles explosives des terroristes sans aucune reconnaissance pour le travail héroïque qu’ils accomplissent de la part des médias occidentaux ou des ONGs « humanitaires ».

C’est un travail humanitaire pour notre pays. Nous étions là quand tout allait bien, et nous sommes là quand tout va mal et qu’il y a le plus besoin de nous. C’est notre devoir.

L'écusson de l'honneur, authentique badge cousu sur les uniformes de la VRAIE Protection Civile Syrienne à Alep-Ouest - Photo Vanessa Beeley, 15/08/2016

L’écusson de l’honneur, authentique badge cousu sur les uniformes de la VRAIE Protection Civile Syrienne à Alep-Ouest – Photo: Vanessa Beeley, 15/08/2016

Pas de gros titres larmoyants avec #hashtag conçus dans une agence de relations publiques de Manhattan, pour ces combattants du feu et ces sauveteurs de vies. À la place nous entendons des mots simples, qui transmettent un message simple. Ils m’ont dit qu’ils travaillent souvent 24 heures d’affilée sans dormir. Un homme s’est assis sur le mur derrière moi, il m’a dit qu’il s’était brisé les deux jambes en tombant d’un immeuble en train de s’effondrer après que les terroristes aient bombardé la zone. Un autre m’a montré qu’il avait perdu un œil dans une attaque au mortier Hell Cannon. À l’arrière-plan, leurs uniformes gonflaient sur la corde à linge dans le vent, prêts pour le prochain appel.

Ma dernière question à la VRAIE Protection Civile Syrienne à Alep-Ouest, fut de leur demander quel était le message qu’ils voulaient donner au reste du monde. Le monde n’a même pas conscience de leur existence, il y en a tant qui sont aveuglés par l’éclat de la propagande qui entoure le cirque médiatique de la Maison Blanche. Voici ce qu’ils m’ont répondu:

1. S’il vous plaît, levez les sanctions pour que nous puissions travailler et sauver des vies.

2. Empêchez les terroristes d’entrer en Syrie, et arrêtez de les financer et de les armer.

3. Si les terroristes continuent d’entrer en Syrie cela finira par affecter le monde, pas seulement la Syrie. Il y a déjà eu trop de sang répandu. Cela doit cesser maintenant.

La VRAIE Association Médicale d’Alep

Lors de notre séjour à Alep, l’une de nos rencontres se fit avec l’Association Médicale d’Alep. Nous avons rencontré son directeur, le Dr. Zahar Buttal ainsi que le Dr. Bassem Hayak qui est responsable des équipes médicales qui s’occupent des réfugiés d’Alep-Est ayant fui vers Alep-Ouest par les corridors humanitaires de la Russie et de l’état syrien, créés le 29 juillet, qui ont permis à plus de 2000 personnes d’échapper au réduit terroriste vers la sécurité, la nourriture et les soins médicaux dans Alep-Ouest, sous la protection du gouvernement. Ces chiffres nous ont été donnés par l’Association Médicale d’Alep à la date du 15 août 2016.

L’une des questions que j’ai posées au Dr. Hayak, qui parle bien l’anglais, concernait ce qu’il savait des Casques Blancs. Sa réponse fut précise et sans hésitation. Sa famille est toujours à Alep-Est et bien qu’il n’ait pas réussi à retourner dans Alep-Est au cours de l’année passée, sa famille lui a dit que les Casques Blancs sont inconnus à Alep-Est. Je lui ai redemandé pour être sûre, et entendis à nouveau que les gens, les citoyens ne savent rien des Casques Blancs dans Alep-Est. Tout le travail des premiers secours d’urgence est effectué par des travailleurs étrangers venant de divers pays dont le Pakistan et les pays du Golfe. Ces étrangers travaillent avec les Syriens mais ne sont pas convenablement entraînés pour les premiers secours d’urgence. Ils reçoivent peut-être deux ou trois mois d’entraînement avant qu’on les laisse travailler. Le Dr. Hayak dit, « Même à travers nos rapports avec l’OMS et avec l’ONU, nous n’avons toujours pas entendu parler des Casques Blancs.« 

Les Casques Blancs sont-ils des fantômes inventés par l’OTAN?

Le Dr. Hayak déclare également, et très clairement, qu’il a une cousine qui travaille comme chirurgienne à Alep-Est. Da’esh et d’autres factions terroristes l’ont forcée à rester dans Alep-Est en menaçant de tuer sa famille si jamais elle partait pour Alep-Ouest.

Le Dr. Hayak a également affirmé que la majorité des civils d’Alep-Est sont les « otages » des terroristes des USA/OTAN.

Il n’est pas insensé de spéculer que les casques Blancs ne sont pas du tout des secouristes des premiers secours, sauf quand il faut mettre les casques blancs pour une photo mise en scène ou pour une vidéo promotionnelle, ou pour produire des actualités de propagande pourCNN ou la BBC avec l’aide de leur équipe de tournage, qui est toujours disponible au bon moment.

Ce n’est pas déraisonnable, sur les bases des déclarations fournies par des membres éminents du collège médical d’Alep et des membres de l’équipe de la VRAIE Protection Civile Syrienne d’Alep, d’arriver à la conclusion que les Casques Blancs ne sont rien de plus que de vulgaires terroristes, payés pour se présenter comme des secouristes respectables quand le besoin se fait sentir de « reportages depuis l’intérieur de la ville d’Alep » ou ailleurs en Syrie.

Plus tard, dans la deuxième partie de cette série, nous allons nous rendre dans les régions du Nord-Ouest de la Syrie, à Lattakia et à Tartous pour parler aux unités de la VRAIE Protection Civile Syrienne qui s’y trouvent, avant de visiter finalement le Quartier Général de la Protection Civile Syrienne à Damas, en plein milieu de Jaïsh al-Islam, présent dans les places fortes des terroristes de Jobar et des banlieues proches de Damas.

Chacune de ces unités possède une histoire à raconter sur les casques Blancs de l’OTAN, et chaque récit est un clou supplémentaire dans le cercueil du mythe à plusieurs millions de dollars des Casques Blancs – des clous qui ne peuvent être extraits par aucune quantité de prix, de récompenses ou d’accolades dispensés par l’OTAN.

Au bout du compte, la VRAIE Protection Civile Syrienne sera reconnue comme étant constituée d’être humains « ordinaires » extraordinaires qui méritent le titre de « Héros » et dont les services rendus à leur peuple et à leur pays seront applaudis par ceux qui ne sont pas dupes de la parodie obscène de terroristes grimés en sauveteurs et en saints sous nos yeux.

Source: http://21stcenturywire.com/2016/09/23/exclusive-the-real-syria-civil-defence-expose-natos-white-helmets-as-terrorist-linked-imposters/

Traduit par Lawrence Desforges

https://globalepresse.net/

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Les tweets les plus sarcastiques

Publié le par S. Sellami

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SARCASME !

 

C'est comme un spasme, une piqure de rappel qui rend sensible et susceptible.

Rappel sans appel. Ironie acerbe. Une vanne qui tue!

Source :  http://www.lejornaldepersonne.com
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Unité de la gauche : pourquoi la dernière volonté de Hollande ne sera pas entendue

Publié le par S. Sellami

 

Dans son discours de renoncement, François Hollande a appelé à un rassemblement des forces progressistes. Un voeu pieux?

La demande d'unité de la gauche ne sera pas entendue

La demande d'unité de la gauche de Hollande ne sera pas entendue.

DAMIEN MEYER / AFP

 

C’est son testament politique. Dans son discours de renoncement à l’élection présidentielle, jeudi soir, François Hollande a lancé un dernier appel à l’unité des forces progressistes face à la menace de la droite et de l’extrême-droite en 2017. « Ce qui est en cause, ce n’est pas une personne, c’est l’avenir du pays, a lancé le chef de l’Etat. Je ne veux pas que la France soit exposée à des aventures qui seraient coûteuses pour son unité, pour sa cohésion, pour ses équilibres sociaux ». En retirant sa candidature, le président de la République espère favoriser le rapprochement entre toutes les forces de gauche, qui partent atomisées à l’élection présidentielle. Une idée qui a bien du mal à faire son chemin dans les QG des candidats à l’élection présidentielle.

Pour beaucoup, François Hollande n’est pas le mieux placé pour appeler à l’unité après avoir passé son quinquennat à diviser les forces de gauche. « La division, c’est lui qui l’a créée avec ses politiques », souligne la secrétaire nationale à l’écologie du PG, Martine Billard. Les écologistes, qui ont perdu leur groupe à l’Assemblée nationale lors du dernier remaniement, à cause des manœuvres de François Hollande, ne disent pas autre chose. « François Hollande laisse derrière-lui un paysage politique en lambeaux et une France abîmée. Alors l'analyse selon laquelle il a eu du courage... », critique le secrétaire national d’EELV, David Cormand. Les macronistes, eux, ne veulent même pas entendre parler d'alliance avec la gauche : « c'est de la politique fiction », tranche Claire Houde, la coordinatrice du mouvement En Marche!

Montebourg, Macron ou Valls ne les séduisent pas

Les partis de gauche ont beau se défendre qu’il s’agisse d’une question de casting, ils mettent sur le même niveau les héritiers potentiels de François Hollande : Emmanuel Macron, Manuel Valls, ou Arnaud Montebourg. Du côté du Parti de gauche, on constate qu’il est impossible de s’allier « avec des personnes qui pensent que l’on peut tout régler avec la politique de l’offre ». Même Montebourg ? « Son problème, c’est qu’il n’a pas de vision globale », élude Martine Billard. Les Verts pointent eux le piètre bilan écologique des trois candidats. « Macron, c’est le négociateur d’Hinkley Point, celui qui a remplacé les trains par des bus diesel. Montebourg, c’est le candidat du nucléaire et des gaz de schiste. Quand à Manuel Valls, je n’ai même pas envie d’en parler », critique David Cormand. Les sorties régulières du Premier ministre en faveur de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ou l’autorisation accordée par Matignon de déverser des boues rouges dans le Parc national des Calanques ont achevé de dégoûter les écologistes.

Pour les macronistes, s'allier avec le PS serait « antinomique » avec la démarche d'Emmanuel Macron. « Qu’est-ce qu’on ferait des centristes et des gens de droite qui nous on rejoint ? », s'interroge Claire Houde. Les soutiens de l'ancien ministre de l'Economiste l'assurent : quoiqu'il arrive Emmanuel Macron « sera sur les starting-blocks » en avril prochain. Les proches de Macron voient dans cet appel à l'unité un processus de délégitimation de leur candidat. Or pour ces derniers, le président d'En Marche! est sur le même plan que les vainqueurs des deux primaires.

Calculs électoraux

Un choix qui n’est pas dénué de calculs électoraux. Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron espèrent tous deux arriver en tête des candidats de gauche à l’élection présidentielle. Quant aux Verts ils veulent sortir de plusieurs années de disettes électorales avec la candidature de Yannick Jadot. A cet effet, les différents partis de gauche s’accordent sur l’inutilité d’un « vote utile » dès le premier tour de l’élection présidentielle. « Quand on fait la politique du moins pire, on encourage l’abstention », souligne Martine Billard. David Cormand voit dans l’échec du quinquennat Hollande, le résultat d’une alliance qui s’est construite uniquement pour faire barrage à Nicolas Sarkozy, sans penser un programme commun. « On voit où ça nous a mené », ironise-t-il.

La perspective d'un second tour Fillon-Le Pen effraie David Cormand. « C'est une candidature très libérale, assortie de propositions obscurantistes sur les thèmes sociétaux ». Mais pas au point de renoncer à une candidature écologiste. « Si les électeurs français veulent s'éviter un second tour Fillon-Le Pen, ce sont de grands garçons et de grandes filles, ils sauront quoi faire ».

 
Rémi Clément
Journaliste                                                                                                                                                                                                            http://www.challenges.fr/
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بعد تحميلها وزر حادثة دير الزور.. الدنمارك تسحب مقاتلاتها من التحالف ضد "داعش"

Publié le par S. Sellami

قررت الدنمارك سحب مقاتلاتها من عمليات التحالف الدولي في سوريا والعراق بعد أن كشف تحقيق للبنتاغون أن طائرات دنماركية نفذت الغارة على مواقع الجيش السوري بدير الزور في سبتمبر الماضي.

مقاتلة

وأوضحت قناة "TV2" في الدنمارك، الجمعة 2 ديسمبر/كانون الأول أن وزير الخارجية  أندرس سامويلسن، الذي تم تعيينه في هذا المنصب مؤخرا، ووزير الدفاع كلاوس فريدريكسن اتخذا القرار بسحب المقاتلات الدنماركية من طراز "إف-16"، ردا على صدور تقرير لفريق التحقيق الذي شكله البنتاغون لتقصي الحقائق حول الغارة الجوية التي أسفرت عن مقتل أكثر من 80 من عناصر الجيش السوري في دير الزور، يوم 17 سبتمبر/أيلول الماضي.

يذكر أن سبع مقاتلات "إف-16" دنماركية تشارك في عمليات التحالف الدولي ضد تنظيم "داعش" في سوريا والعراق.

وكان اللواء ريتشارد كاو الذي يترأس التحقيقات الأمريكية في غارة دير الزور، قد أعلن الثلاثاء الماضي أن الهجوم كان ناجما عن "سلسلة من الأخطاء البشرية"، مؤكدا أن الضربات الجوية توقفت فور تلقي اتصال من الجانب الروسي الذي أبلغ العسكريين الأمريكيين بوقوع الخطأ.

وأصر على أن العسكريين من التحالف الدولي الذي تقوده واشنطن، كانوا واثقين من أن القصف الذي استمر لأكثر من ساعة، كان يستهدف مواقع إرهابيين.

وتابع كاو أن التحالف الدولي أبلغ روسيا مسبقا بنيته توجيه الغارة في دير الزور، حيث يحارب الجيش السوري تنظيم "داعش الإرهابي، لكنه أخطأ لدى تقديم إحداثيات المواقع التي كان يعتزم استهدافها، وقدم إحداثيات موقع آخر يبعد 9 كيلومترات جنوبي مدينة دير الزور، فيما تقع النقطة التي ركزت عليها الضربات الجوية المتكررة في اتجاه مختلف.

وشدد على أن التقرير التي أعدته اللجنة المعنية بالتحقيق، سيبقى سريا. وتابع أن التحقيقات استغرقت 6 أسابيع، إذ قدم قرابة 70 شخصا شهاداتهم حول الحادث.

ولم يشر كاو إلى إمكانية ملاحقة أي من العسكريين الذين كان لهم دور في توجيه الضربات. قائلا: "يمكنني أن أقول إن جميع الأشخاص الذين تحدثنا معهم، يبذلون كل ما بوسعهم من أجل القضاء على داعش".

المصدر: وكالات

أوكسانا شفانديوك

https://arabic.rt.com/

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Dans l'Ohio, Donald Trump annonce la fin de l'interventionnisme américain à l'étranger (VIDEO)

Publié le par France Révolution

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IL Y A 17 ANS, ÉTAIT LÂCHEMENT ASSASSINÉ ABDELKADER HACHANI.

Publié le par S. Sellami

ABDELKADER HACHANI.

ABDELKADER HACHANI.

Salah-Eddine SIDHOUM

Le lundi 22 novembre 1999, à 10h 45 fut lâchement assassiné Abdelkader Hachani dans un cabinet dentaire, par un individu armé d’un silencieux. Deux balles dans la tête et une autre dans le thorax ôteront la vie à cet homme politique. Un véritable travail de professionnel.

Abdelkader Hachani, 44 ans, était ingénieur en pétrochimie. Connu pour sa sagesse et sa pondération, il mènera le FIS, dont il était responsable au lendemain de l’arrestation de ses chefs historiques, vers la victoire électorale lors des premières élections législatives libres de décembre 1991.

Au lendemain du coup d’Etat du 11 janvier 1992, il publiera un appel dans la presse demandant à l’armée de respecter le choix populaire issu des urnes. Il sera alors arrêté le 23 janvier par les factieux d’Alger pour « appel à la désertion » ( ! ! ! ?). Il sera gardé arbitrairement en détention préventive durant cinq années et demie dans des conditions lamentables au bagne de Serkadji, soumis à un régime inhumain (isolement total, privation de promenade dans la cour, privation de parloir rapproché et de lecture de journaux).

Au lendemain du massacre survenu dans cette prison (21-22 février 1995 avec plus de 100 morts), il sera sauvagement agressé par ses geôliers qui tenteront de lui arracher sa barbe et sera soumis au cachot durant plusieurs jours. Il adressera au général Zeroual une lettre-témoignage sur le drame carcéral qu’il avait vécu.  Il entamera plus d’une quinzaine de grèves de la faim pour réclamer un statut de prisonnier politique et son jugement.

Le 7 juillet 1997, il sera jugé lors d’une parodie de justice par le tribunal d’exception d’Alger et condamné à cinq années de prison et trois années de privation de ses droits civiques. Il est à noter pour l’Histoire que le matin de son procès, il fut sauvagement tabassé dans sa cellule par deux hommes armés de la police politique et qu’à son arrivée au tribunal, il fut à nouveau sauvagement frappé par ces mêmes hommes dans l’enceinte même du tribunal, alors qu’il venait de sortir d’une grève de la faim de plus de vingt jours et d’une hospitalisation.

A sa libération le 8 juillet 1997, il sera soumis à une surveillance stricte et à des intimidations de la police politique. Cela ne l’empêchera pas de reprendre les contacts politiques avec toutes les personnalités représentatives pour tenter de trouver une solution pacifique à la tragédie que traversait son pays. Il sera peu de temps après convoqué par la « justice » aux ordres pour avoir donné une interview à un quotidien français,  sera inculpé et soumis à un contrôle judiciaire.

Tout comme il sera sujet à des provocations de la police politique. En effet, Hachani sera harcelé à partir de juillet 1998 par un certain Naïm, se présentant comme l’émissaire de « l’Emir Abou Fayçal ». Devant le refus de Hachani de discuter avec cet étrange individu, ce dernier se mettra à assaillir durant l’été 99 son jeune fils en l’interrogeant sur les habitudes et les déplacements de son père. Hachani sera surpris le 18 octobre 1999, soit moins de deux mois avant son assassinat, de voir celui qui se présentait comme étant l’émissaire de l’Emir Abou Fayçal, sortir…du commissariat de Bab El Oued ! ! ! ! ! ! !. Il fera état de ces faits dans une lettre adressée au « ministre » de l’intérieur en date du 28 octobre 1999.

Lors de la désignation de Bouteflika à la présidence de la république et de la promulgation de la loi de l’impunité et de la supercherie nationale appelée pompeusement « loi de la réconciliation nationale », il s’opposera à cette manipulation et réclamera une véritable réconciliation en passant par de véritables négociations avec la classe politique représentative. Il s’opposera aux manœuvres politiciennes de Kebir et des autres responsables de l’AIS récupérés par les « services ».

Il apparaîtra, à partir de cette date comme un danger certain et un obstacle sérieux aux manipulations et aux intrigues de l’oligarchie qui avait concocté la loi juridico-policière dite de « concorde civile ».

Outre l’énigme de ce pseudo-émissaire du faux Emir Abou Fayçal, qui fréquentait le ……commissariat de Bab El Oued, nous noterons deux faits révélés au lendemain de son assassinat :

Dans une interview accordée à la chaîne TV El Jazeera (22 novembre 1999) Abdallah Yanés, ami du défunt et exilé à Londres, révélait :

  • Que Abdelkader Hachani lui avait affirmé lors d’un entretien téléphonique quinze jours avant son assassinat qu’il avait reçu la visite d’un « député » envoyé par le « général » Tewfik, lui proposant une villa à Hydra et un véhicule particulier de type Daewoo en échange de son accord en faveur de la loi dite de « concorde civile ». Il s’agirait d’un certain Hassan Laribi.
  • Que 48 heures avant son assassinat, et toujours lors d’un entretien téléphonique à partir d’une cabine téléphonique, Hachani avait dit à son interlocuteur qu’il allait raccrocher car une voiture de la police politique venait de stationner juste à côté de la cabine.

Dans un article daté du 25 novembre 1999, le quotidien Le Monde révélait que Abdelkader Hachani avait été approché par les officines du pouvoir lui proposant de soutenir la loi dite de « concorde civile » et de remplacer Abassi Madani à la tête du FIS, propositions qui lui permettraient de reprendre des activités politiques « légales ». Ce marchandage  fut refusé par Hachani.

Pour revenir au crime proprement dit, nous savons que Abdelkader Hachani était régulièrement pris en filature par des agents de la police politique qui ne le lâchaient pas d’une semelle et ce, depuis sa libération en juillet 1997. Comment se fait-il que le tueur ait pu l’aborder et l’abattre avec cette facilité déconcertante ? Deux possibilités :

  • Ses anges gardiens étaient complices et l’ont laissé filer.
  • Des ordres ont été donnés ce jour-là pour ne pas filer la victime, ce qui explique la fuite aisée du tueur.

Le mardi 14 décembre 1999, un laconique communiqué du ministère de l’Intérieur annoncera l’arrestation la veille du meurtrier présumé d’Abdelkader Hachani, un certain Fouad Boulemia, 26 ans, «célibataire et chômeur » qui était « en possession de l’arme du crime et des papiers d’identité de sa victime ». Remarquons que le présumé tueur aura « gardé soigneusement sur lui », trois semaines exactement après son forfait et son arme et les papiers d’identité de sa victime.

Une certaine presse, dans sa « subtilité » et sa perversité, comme à l’accoutumée, prendra le relais des autorités officielles pour « rapporter » selon ses « sources bien informées » les informations « utiles » à nos citoyens pour bien faire « comprendre les tenants et les aboutissants » de l’affaire.

C’est ainsi que nous « apprendrons » grâce à cette presse et à ses « spécialistes » que le présumé meurtrier aurait été arrêté à sa sortie d’une mosquée ; qu’il s’agissait d’un membre du « GIA » qui aurait fui la capitale après le massacre de Bentalha pour rejoindre Antar Zouabri, dans les montagnes de Blida. Que le jour de l’attentat, il était attablé dans un café de Bab El Oued, et ce n’est qu’en voyant passer Hachani qu’il décida de le suivre et de l’abattre……

Avant que la « justice » ne se prononce, la voie était déjà toute tracée par les officines, tout comme pour Boudiaf, pour Abdallah Khalef alias Kasdi Merbah, M’Barek Mahiou et tant d’autres crimes suspects, qui est celle des « GIA ».

Abdelkader Hachani, victime de l’»intégrisme éradicateur »?

Algeria-Watch

Ce texte est une version actualisée d’un article écrit peu après l’assassinat de Abdelkader Hachani et que les journaux Le Monde et Libération n’ont pas accepté de publier.

 

Sadek Sellam et Fatiha Talahite, décembre 1999

Le meurtre politique fait partie des lois non écrites de l’éradication. Abdelkader Hachani en a été victime après avoir eu à subir toutes les rigueurs des lois d’exception en vigueur en Algérie depuis 1992.

Malgré l’opposition du courant salafiste, il amène son parti à participer aux législatives du 26 décembre 1991. Artisan de la victoire du FIS à ces élections, il est la principale cible du coup d’Etat du 11 janvier 1992, dont le président Bouteflika a reconnu récemment que ce fut un « acte de violence ». Abdelkader Hachani, qui savait que les adversaires de la conquête pacifique du pouvoir étaient fournis en armes depuis longtemps, a tenté de contrôler ses troupes, incitées à réagir par la violence à l’interruption du processus électoral et à l’interdiction du FIS. En leur recommandant de résister à la provocation par « le jeûne et la prière », il leur préconisa une sorte de gandhisme musulman. Malheureusement, cette tentative avait peu de chances d’aboutir, car le FIS, qui était un mouvement en pleine effervescence, était déjà largement infiltré. De toute façon, Hachani sera mis hors d’état d’agir en faveur d’un appel au calme, puisqu’il va être arrêté pour avoir supplié les soldats de ne pas tirer sur leurs frères, et enfermé à la prison de Serkadji, où il restera cinq ans et demi sans jugement. Pendant sa détention, il fut témoin d’une tuerie qui fit plus de cent morts parmi les détenus. A son procès, qui se tient enfin en juin 1997, il est torturé durant les suspensions de séance dans les sous-sols du tribunal. Condamné à cinq ans de prison, il est donc immédiatement libéré. Cette libération semble avoir été destinée à lui faire cautionner l’accord secret conclu entre des généraux de l’armée et l’Armée Islamique du Salut, qui devait être annoncé en octobre 1997. Il se refuse à participer à une stratégie visant à compromettre individuellement les dirigeants de son parti (comme le fut Merani après juin 1991, devenu ministre puis désigné sénateur) et à apporter une caution islamiste à la politique éradicatrice. Hostile aux tractations bilatérales secrètes propices aux manipulations faisant de la mouvance islamiste un instrument de la lutte entre clans politico-militaires, il se rapproche des réconciliateurs, partisans d’une solution politique négociée.

Malgré ces réserves, il soutient les aspects positifs de la loi sur la Concorde civile et considère la trêve de l’AIS comme un acquis à préserver. Mais il n’hésite pas à en souligner les insuffisances et défend inlassablement la nécessité d’une solution politique. Pour lui, la mise en avant d’un chef de guerre comme Madani Mezrag est destinée à éclipser les politiques, afin d’assurer la pérennité d’un système dominé par des militaires secondés par des technocrates sans profil politique, les un et les autres craignant le retour des politiques légitimés par le verdict des urnes. Aussi rappelle-t-il à l’ordre Rabah Kébir lorsque celui-ci prend sur lui d’annoncer la fin du FIS, renonçant à exiger une contrepartie politique à son soutien à la loi sur la Concorde civile.

Entre les théologiens comme Ali Benhadj et les chefs de guerre comme Madani Mezrag, Abdelkader Hachani considérait qu’il y a une voie permettant de concilier l’Islam et la démocratie. Il voulait faire évoluer le FIS vers une formation de type musulman démocrate capable de gouverner dans le cadre de la Constitution de 1989, accepter l’alternance et substituer la culture de gouvernement à celle d’opposition. De ce point de vue, on peut le comparer aux islamistes jordaniens du Front de l’Action Islamique, dont les élus légifèrent au Parlement depuis 1989, aux islamo-démocrates du Parti de la Renaissance Islamique qui gagnèrent les élections d’avril 1992 au Tadjikistan ou aux islamistes de l’Islah yéménite qui siègent au Parlement de Sanaa depuis 1994. En interrompant les élections de 1992, les éradicateurs algériens ont eu une réaction analogue à celle des paras russes qui empêchèrent manu-militari l’expérience démocratique de Doutchambé, ou à celle des communistes sud-yéménites qui, avec l’aide d’émirs séoudiens, tentèrent de provoquer la partition du pays dans le seul but de torpiller la démocratie.

Les commanditaires de l’assassinat de Hachani se sont attaqués à un homme de paix, qui refusa de se prêter à la manipulation machiavélique de ses troupes et à l’exploitation des violences islamistes visant à faire accepter à l’opinion internationale le coup d’Etat de 1992 et la répression féroce qui l’a suivi. Ils ont décidé la liquidation physique d’un gêneur hostile aux fausses solutions et aux mauvais compromis qui, depuis sa libération, réussissait à convaincre ses visiteurs étrangers que l’interruption des élections n’était pas une nécessité historique. Sa fidélité à un projet politique fondé sur l’attachement aux valeurs du Coran et la défense de la démocratie dérangeait les tenants de l’éradication, dont le programme politique se réduit au refus de l’alternance, tempéré par le trucage des élections.

Parmi les personnalités politiques algériennes, Hachani était l’un des premiers à ne pas tirer sa légitimité de la guerre de libération. Il était représentatif d’une génération de scientifiques et de techniciens, produits de l’effort éducatif de l’Algérie indépendante, venus à la politique par le biais d’un ressourcement et d’un enracinement dans l’Islam par refus de la corruption et de la déculturation, et qui ont su gagner la confiance d’une majorité d’algériens. L’assassinat en plein Alger, de ce partisan de la primauté du politique sur le militaire aussi bien que sur le religieux, ruine une bonne partie des espoirs de paix suscités par les déclarations de Bouteflika.

Cet assassinat a eu pour conséquence d’exacerber les divisions et les querelles de tendances et d’influence au sein du FIS. Ce parti, dont la direction a été décapitée et les cadres dispersés par l’exil et la répression, était considéré comme un acteur incontournable par les partisans d’une issue négociée à la crise. Privé de l’un de ses derniers porte-parole légitimes et d’un rassembleur possible, il est plus que jamais exposé aux manipulations et aux manouvres occultes, ce qu’illustre la polémique autour de la lettre d’Abbassi Madani. Or, chercher à maintenir la paralysie du FIS par ses dissensions, contribue à priver les partenaires politiques d’un interlocuteur, ce qui ne fait que compromettre encore plus les chances d’un retour à la paix et favorise le pourrissement de la situation.

L’hommage rendu à Hachani après sa mort a largement dépassé le cadre de l’opinion islamique. C’était un homme respecté par ceux de ses adversaires politiques (y compris dans le courant laïcisant) qui, comme lui, refusèrent de se prêter aux manouvres du pouvoir militaire visant à les associer à sa stratégie de manipulation et de disqualification de l’opposition. Cette convergence autour du respect des règles du jeu démocratique et de l’alternance, demeure la seule perspective pour construire une alternative à la guerre civile en Algérie. La concertation avec les réformateurs et les dialoguistes, qui dénoncèrent le saut dans l’inconnu du 11 janvier 1992, lui était préférable à la fréquentation des islamistes prétendus « modérés » devenus une force d’appoint de l’éradication.

La disparition de Hachani, dont l’audience auprès des innombrables « offensés et humiliés » lui permettait de leur désigner d’autres issues que celle du radicalisme activiste, prive la politique de paix du président Bouteflika d’un soutien possible.

Témoignage du Pr Salim BENKHEDDA

Novembre 2013

 

Le 22 novembre 1999 était assassiné, dans un cabinet dentaire, Abdelkader Hachani, dirigeant du FIS. Son assassin Fouad Boulemia, qui a reconnu les faits, a été condamné à la peine capitale lors d’un procès diversement apprécié.

Cet assassinat a marqué profondément mon père, et pour cause Abdelkader était le fils de si Brahim Hachani. Militant nationaliste de la première heure à Skikda.

Mon père avait défendu la mémoire de si Brahim quand Ali Kafi l’avait accusé de collaboration avec l’ennemi français dans son livre. « Le meilleur argument à opposer aux mensonges de Kafi» disait-il à son fils « et de poser la question suivante comment si Brahim peut-il être un traître et être désigné ministre des Moudjahidines en 1962 !!!». Chose qu’il l’a aussi particulièrement révolté, lors du décès de si Brahim, c’est que son fils en prison n’a pas été autorisé à assister aux funérailles de son père.

Abdelkader était un fervent défenseur de la conquête pacifique du pouvoir et Il a tenté vainement de contrôler les troupes du FIS poussées à réagir par la violence à l’interruption du processus électoral et à l’interdiction du FIS.

« Parmi les personnalités politiques algériennes, Hachani était l’un des premiers à ne pas tirer sa légitimité de la guerre de libération. Il était représentatif d’une génération de scientifiques et de techniciens, produits de l’effort éducatif de l’Algérie indépendante, venus à la politique par le biais d’un ressourcement et d’un enracinement dans l’Islam par refus de la corruption et de la déculturation, et qui ont su gagner la confiance d’une majorité d’algériens.»

Hachani sera arrêté sous prétexte d’avoir adressé un appel aux soldats les incitant de ne pas tirer sur leurs frères. Il est emprisonné à la prison de Serkadji, pendant cinq ans et demi sans jugement. Il fut témoin entre autre du carnage de la prison de Serkadji . Après sa libération il refuse de cautionner l’accord secret conclu entre les militaires et l’Armée Islamique du Salut, Il se rapproche des réconciliateurs, partisans d’une solution politique négociée. Il partageait avec mon père l’idée centrale du mouvement El Oumma « lier le train des nationalistes sincères aux islamistes ». La nécessité de ne pas tomber dans le piège de la violence. Il nous rendait souvent visite. Je me souviens de la réaction une fois de mon père lors d’une discussion à propos des élections présidentielles : « il ne faut pas soutenir Taleb Ibrahimi et cautionner des élections bidons !! Tu dois faire un communiqué en condamnant ces élections et aller en prison » conseilla- il à Hachani devant ses amis étonnés.

Hachani est assassiné dans un cabinet de dentiste le 22 novembre 1999, dans des conditions mystérieuses. Dès que nous apprîmes son assassinat, nous nous rendîmes moi et mon père à la morgue de l’hôpital Lamine Debaghine (ex Maillot) dans le quartier de Bab El Oued. Le corps d’Abdelkader gisait sur un brancard, maculé de sang, Mon père s’approcha lentement de la dépouille d’Abdelkader s’abaissa religieusement et l’embrassa sur le front. J’avais rarement vu mon père avec autant d’émotion et de tristesse, lui qui d’habitude ne laisse transparaître aucun sentiment et qui reste de marbre face aux situations les plus dramatiques

Le jour de l’enterrement il tint, malgré son âge avancé, à suivre le cortège funèbre à pied à partir de la maison du défunt sur les hauteurs de Zghara jusqu’ au cimetière d’El Kettar.
Puisse Allah le tout puissant l’accueillir dans son vaste paradis et l’élever au rang des martyrs.
Amine
Pr BENKHEDDA Salim

Procès de « l’assassin » de Hachani. Fouad Boulemia.

 

Daikha Dridi, algeria-watch 16 avril 2001

article non publié sous cette forme en Algérie parce que censuré.

 

Démarré à 9h50, le procès de Fouad Boulemia est bouclé à 17h15 pile. Chronique d’un procès urgent. Top chrono.

De toutes les étapes de ce procès chirurgical, c’est bien celle de la lecture de l’acte d’accusation qui aura pris le plus de temps. Fouad Boulemia, la peau aussi blanche que noir corbeau sont ses cheveux, a « les yeux très mobiles », remarque un célèbre avocat présent par curiosité et apparemment fin connaisseur en morphologie criminelle : « ce sont les yeux d’un tueur », asserte-t-il. Et si son visage est une énigme pour le commun des mortels, ses mains agitées, elles, parlent : ses longs doigts effilés ne cessent de se croiser et s’entrecroiser.

Né le 18 juillet 73 à Alger, il arrête sa scolarité en terminale. Aîné d’une famille de sept enfants, son père est chauffeur salarié d’une entreprise publique. Il travaille, dira-t-il, avec un ami qui vend des meubles à Cherarba, banlieue volcanique du début des années 90, « jusqu’en 1995 où j’ai décidé de rejoindre les groupes armés, parce que deux de mes amis ont été enlevés par le DRS et sont à ce jour portés disparus ». Petite moustache naissante, rasé de près, chemise ample à grands carreaux sur pantalon en toile beige, chaussures montantes sans lacets, il est le portrait tout ce qu’il y a de commun, propre sur lui-même, des jeunes Algérois.

Seuls le père, et deux oncles de l’accusé sont présents, il n’y a pas l’ombre d’un membre de la famille du défunt, pas celle d’un dirigeant islamiste.

A son premier interrogatoire, le 22 décembre 1999, Fouad Boulemia avoue, lit le greffier « avoir rejoint les groupes terroristes au printemps 1995 ». Sous la bannière du GIA, il passera de katiba en katiba, de Boufarik à Oulad Slama, des Eucalyptus à Baraki pour finir au maquis de Chrea chez Antar Zouabri et sa célèbre « katiba khadra ». C’est Antar Zouabri qui l’envoie à Alger « relancer les activités dans la capitale », dans un groupe « dirigé par le dénommé « Kaakaa » installé dans la forêt du complexe olympique du 5 Juillet. » Puis Boulemia se retrouve tout seul, les services de sécurité ayant éliminé tous ses compères. Jusque-là impassible, le visage de l’accusé se met à faire danser un petit sourire nerveux. « Dans la nuit du 21 novembre 1999, il souffre tellement d’une dent qu’il décide de l’extraire dès le lendemain matin », continue le greffier. « Il quitte donc la mosquée de Mohammadia, où il se réfugiait la nuit et se rend », à l’autre bout d’Alger, « à Bab el Oued.

A la clinique dentaire par laquelle il commence, près de la mosquée Etaqwa, on lui explique que le dentiste ne sera là qu’après midi ». Il se rend alors, sur conseil de jeunes rencontrés sur son chemin, au cabinet de Mme Bedjiah Souraya qui, lui assure-t-on, travaille le matin. Dans la salle d’attente, il reconnaît Abdelkader Hachani, en discussion avec un autre patient. « Dès qu’il le vit, l’idée de l’assassiner lui vint puisqu’il était armé et que Hachani était considéré comme l’un des symboles de la djaz’ara, mouvement ennemi des groupes armés », explique l’arrêt de renvoi. Abdelkader Hachani est appelé par le médecin, tandis que Boulemia arpente la salle d’attente. Quelques instants plus tard, Hachani sort accompagné de l’infirmière, il salue le patient avec qui il discutait, il serre aussi la main de son futur assassin et se dirige vers la porte, « Boulemia sort son arme, la pointe sur la base du crâne de Hachani et tire un seul coup. Hachani s’effondre, Boulemia ramasse la serviette du défunt, menace l’infirmière en la sommant de lui ouvrir la porte ». Il arrête un taxi, où il essuie discrètement le sang, direction Premier Mai. Là, il prend la carte d’identité de Hachani et met le reste des documents dans un sachet qu’il donne à un enfant, puis va passer la nuit à Mohammadia. Le lendemain il se rend chez un ami employé aux PTT qui lui permet d’utiliser son fax : il rédige à la main le communiqué revendiquant l’assassinat de Hachani par le GIA et l’envoie à El Watan et El Khabar. Il est arrêté le 13 décembre à l’arrêt de bus du Premier Mai. Fin du premier acte.

Lorsque le juge, à la voix tranchante et au visage angulaire, encadré de deux assesseurs sommeillant, l’appelle, Fouad Boulemia reconnaît avoir fait partie des groupes terroristes islamistes, « mais je ne m’occupais que de l’information, de la communication », dit-il. « Le 13 décembre 1999, je suis arrêté par ceux-là mêmes que j’ai fuis en 1995, les DRS. Je n’avais pas d’arme sur moi. Ils m’ont torturé. Je n’ai pas tué Hachani. Ce qui est raconté c’est le scénario des moukhabarate (services secrets) ». Le juge l’interrompt, « ce n’est pas ce que tu as dit au juge d’instruction ». « Ils m’ont torturé au maximum vous comprenez ? Puis le général Toufik est venu, il m’a dit : ana rabha (c’est moi le patron) tu vas voir ce que je vais faire de toi. Accepte de dire que tu as tué Hachani et tu auras quinze ans de prison, tes parents pourront te voir en prison. Sinon je vais t’emmener chez ta mère que je vais éventrer devant toi. C’est moi le général Toufik, Rab Edzayer (Le bon Dieu de l’Algérie). Vous ne savez pas qui est le général Toufik ? Toute l’Algérie le connaît, qu’est-ce qu’un juge d’instruction à côté ? Ce sont les officiers qui me torturaient qui m’emmenaient à l’instruction. Je ne prendrai pas la responsabilité de la mort de Hachani, non. » La salle jusque-là plongée dans une torpeur encouragée par les bâillements des assesseurs, s’ébroue de curiosité, même le juge n’interrompt pas le prévenu, et c’est … son avocat qui stoppe le récit. Me Khamis, 33ans, se met à tempêter qu’il exige la présentation du général Toufik à la barre, sinon il se retire. Le juge va jusqu’à lui accorder un acte écrit des révélations du prévenu et lui demande de laisser continuer Boulemia. « Oui, oui il parle mais ça ne sert à rien, j’exige que le général soit présenté sinon je pars », surenchérit l’apprenti sorcier qui fait balancer l’audience du kafka underground au vaudeville de mauvais goût. Le juge et ses adjoints se retirent.

Pendant la halte, Me Khamis est discrètement appelé du côté où se sont retirés les magistrats. Quand il revient, il s’entretient dans une discussion animée avec son mandant. Arrivent enfin les membres de la cour. L’audience reprend son cours comme si rien ne s’était passé. L’avocat n’explique à personne pourquoi il est toujours là, alors que personne n’a voulu lui ramener son général. Boulemia n’est plus rappelé à la barre, il ne sera ni questionné par sa défense ni par le procureur. Il est 11h40 et on fait défiler les témoins. 17 en tout. Les trois premiers, l’infirmière, le patient qui se trouvait avec Hachani et un jeune du quartier qui affirme avoir croisé le tueur dans les escaliers, sont formels : « c’est bien cet homme-là que j’ai vu ». La seule fois où l’accusé bénéficie de son droit de poser des questions aux témoins, il demandera à l’infirmière dans quelles circonstances exactes s’est tenue sa confrontation avec lui. L’infirmière bafouille. Lui dit qu’ils l’ont mis devant elle, entouré d’une quinzaine d’officiers de la police et de l’armée et qu’ils se sont mis à lui crier « c’est lui n’est-ce pas, tu le reconnais ? n’aie pas peur, c’est bien lui ?..  » Mais l’infirmière affirme que les conditions de la confrontation lui ont semblé « normales » et Boulemia se lève et crie : « crains Dieu, le faux témoignage est le pire des crimes… «. La parole ne lui sera plus donnée. Suit une ombre de dentiste, maigre et pâle, qui n’a pas vu l’assassin. Deux gardiens du « parking » d’en face du cabinet dentaire disent n’avoir vu qu’une « Super cinq grise, stationnée devant l’immeuble, et à l’intérieur des hommes portant des talkies-walkies grésillant. Ils n’ont pas bougé de la voiture, y compris quand la police est arrivée sur les lieux du crime ». Et puis passent à la barre toutes sortes d’hommes, de femmes, qui n’étaient pas là, n’ont rien vu, rien entendu et ne comprennent pas pourquoi ils ont été convoqués. Les questions de la défense sont crypto-psychologiques. Leurs témoignages sont abattus à la chaîne et la séance est levée à 13h.

A 14h15, la partie civile, représentée par Me Khellili, affirme que ce procès ne lui pas donné de quoi être convaincue ni de l’innocence, ni de la culpabilité de Fouad Boulemia. Le réquisitoire du procureur est liquidé en un temps record. Les juges maintiennent difficilement leurs paupières ouvertes. La plaidoirie de Me Khamis est jonchée de questions qui se terminent par « Sobhane Allah »!

Quelques rares moments forts : l’avocat informe l’assistance que le témoin qui aujourd’hui reconnaît formellement Boulemia avait déjà, selon ses dépositions antérieures, reconnu un dénommé « Abdelaoui » aussi formellement. Il cite également la description physique faite par l’infirmière et le patient, avant l’arrestation de Boulemia : « Grand, très costaud et brun de peau », ce qui fait sourire l’accusé, moyen de taille, svelte et très blanc de peau. L’avocat montre à tous le portrait-robot, sur la base duquel Boulemia aurait été arrêté, ce qui semble ressusciter le prévenu passé dans un ailleurs depuis un bon moment. A 16h10, les juges se retirent pour délibérer. A 17h10, ils sont de retour. Fouad Boulemia, sans sa défense, pas au courant de la preste reprise de l’audience, entend réciter pendant cinq exactes minutes le chapelet des questions-réponses. Condamné à mort. Il se lève, salue rapidement son vieux père et disparaît.

algeria-watch http://www.algeria-watch.org/farticle/hachani/Dridi_proces.htm

L’assassin de Hachani libéré

Rédaction de Liberté, 11 mars 2006

Fouad Boulemia, l’ancien membre du GIA qui avait assassiné l’ex-dirigeant du FIS dissous Abdelkader Hachani, a été relâché, hier, de la prison de Serkadji. Boulemia, qui avait été arrêté quelques jours après l’attentat dans un cabinet dentaire à Bab El-Oued en 1999, a été condamné à mort en 2001. Lors de son procès, il avait clamé son innocence et avait indiqué avoir été torturé.

RN.

http://lequotidienalgerie.org/

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